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  • admin9596 3:26 am le January 29, 2017 Permaliens  

    Trump bloque les frontières avec effet immédiat 

    [Article mis à jour à 16h45]

    Une semaine après son entrée en fonction, Donald Trump met à exécution son programme anti-immigration. Le nouveau président a signé vendredi soir un décret interdisant l’accès au territoire américain aux réfugiés pendant quatre mois et aux ressortissants de sept pays à la population majoritairement musulmane pendant 90 jours : la Syrie, mais aussi l’Irak, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen.

    « Je mets en place de nouvelles mesures de contrôle pour maintenir les terroristes islamiques radicaux hors des Etats-Unis d’Amérique. Nous ne voulons laisser entrer dans notre pays que ceux qui soutiendront notre pays et aiment profondément notre peuple », a déclaré Donald Trump lors d’une cérémonie au Pentagone.

    Trois pays de la zone, à la population majoritairement musulmane aussi et frappés par le terrorisme, sont absents de la liste : la Turquie, l’Egypte et l’Arabie Saoudite. Des pays avec lesquels l’empire Trump a fait des affaires ou cherche à en faire, comme le relève Bloomberg, avec une carte très parlante à l’appui.

    carte décret Trump

    [En rouge, les pays concernés par le décret, en jaune les pays avec lesquels l’organisation Trump a des liens business. Crédit: Bloomberg]

    Même Google s’inquiète pour ses salariés

    S’agissant de la Syrie, la suspension du programme d’accueil des réfugiés restera en vigueur jusqu’à nouvel ordre. Toutefois, une priorité sera accordée aux minorités religieuses, ce qui favorisera les chrétiens de Syrie, a précisé Donald Trump. Une mesure qui pourrait s’avérer inconstitutionnelle.

    Des passagers ont déjà été bloqués à l’aéroport ce samedi : ainsi, cinq Irakiens et un Yéménite n’ont pas été autorisés à monter à bord d’un avion en partance pour New York samedi à l’aéroport du Caire, rapporte l’agence Reuters. Selon le New York Times, des réfugiés qui étaient dans l’avion au moment de la signature du décret ont été placés en détention à l’arrivée sur le sol américain. Une plainte a été déposée samedi devant un tribunal de Brooklyn par l’Union américaine pour les droits civiques (ACLU) et plusieurs organisations d’aide aux immigrés, au nom de deux Irakiens, porteurs de visas en règle, arrêtés vendredi à Kennedy Airport.

    Les mesures annoncées ce vendredi figuraient dans le programme de Donald Trump, qui avait même évoqué pendant la campagne électorale l’interdiction de l’accès au sol américain à tous les musulmans.

    La menace est prise très au sérieux, jusque dans la Silicon Valley, où le patron de Google, Sundar Pichai, a enjoint vendredi soir, dans un mémo interne révélé par l’agence Bloomberg, les salariés potentiellement concernés, environ une centaine, à rentrer au plus vite aux Etats-Unis. En effet, même les porteurs de « carte verte » de ces 7 pays sont concernés par ce décret, a précisé samedi une porte-parole du département de la Sécurité intérieure.

    De nombreuses réactions indignées se sont fait entendre dans le monde. Le président iranien a réagi de manière indirecte. Dans une allocution retransmise à la télévision, Hassan Rohani a déclaré :

    « Aujourd’hui, l’heure n’est pas à l’édification de murs entre les nations. Ils ont oublié que le mur de Berlin était tombé il y a des années. L’heure est à un rapprochement du monde grâce au commerce ».

    (avec Reuters)

     
  • admin9596 9:18 am le January 28, 2017 Permaliens  

    Nissan Micra: le vrai plaisir de conduire, malgré un design discutable 

    « C’est un modèle très important pour nous », n’ont cessé de répéter les dirigeants de Nissan tout au long de la présentation de la Micra que ce soit au salon de Paris ou aux essais presse. Ce ne sont pas des paroles en l’air puisque cette voiture revêt un caractère très stratégique pour la marque japonaise en Europe. Elle doit sonner la reconquête du segment B et faire oublier l’échec du très méconnu Note. Nissan vise le Top 10 des voitures les plus vendues en Europe, rien que cela ! Pour cela, elle a mis les bouchées doubles pour concevoir un produit très sophistiqué, jusqu’au moindre détail.

    Nissan Micra

    Un design clivant

    Cela commence par le design. C’est une rupture totale avec la génération précédente. D’abord parce que la nouvelle Micra prend 17cm et abandonne définitivement le segment A. « Tout change sauf le nom », ont pris l’habitude d’asséner les porte-paroles de Nissan. Elle s’émancipe totalement des générations précédentes de Micra et de Note. Cette nouvelle citadine arbore un style très sportif, voire un peu agressif. Des arêtes entourent la carrosserie, de la proue jusqu’à aboutir à des feux arrières tout en relief. Les feux avant sont très tirés pour donner encore plus de dynamisme à la ligne. La calandre se perd en cadre et en lignes, idem à l’arrière. Au final, le design manque d’unité et d’harmonie, mais cela va avec ce tempérament de sport extrême. Le conducteur peut d’ailleurs accentuer ce look en ajoutant une option bi-ton. La nouvelle Micra assume une silhouette qui prend le risque d’être très clivante. Son côté très masculine, mais pas seulement, cette sportivité agressive rappelle les codes du Juke qui, s’il a rencontré un certain succès, ne plait pas à tout le monde.

    Nissan Micra

    L’intérieur est très soigné et de bonne facture. Evidemment, on est dans une ambiance sportive on a donc des commandes un peu partout. On aime toutefois les détourages en cuir moussé de couleur différente qui créé un contraste bi-ton de très bon goût. Cela égaie la planche de bord tout en lui donnant du relief et le personnalise. L’excellente assise complète parfaitement cet environnement de conduite qu’on a apprécié.

    Un agrément de conduite de grande qualité

    Mais pas autant que l’agrément de conduite qui s’est montré d’une très grande qualité. La tenue sur route, la dynamique moteur, la souplesse de la boite de vitesse, le dosage des suspensions… La nouvelle Micra coche positivement toutes les cases d’une conduite agréable en situation urbaine, périurbaine et même sur route tant elle assure à haut régime.

    Le niveau de prestation de la nouvelle Micra, la qualité des matériaux, l’agrément de conduite très abouti aboutissent à un produit extrêmement compétitif. La grille tarifaire se veut conforme à cette idée avec un prix d’appel à 13.600 euros pour une essence 1 litre. Nous avons toutefois une préférence pour la version diesel qui, avec ses 220 Nm donne une bonne dynamique de conduite y compris dans cette version 90 chevaux. Le prix démarre alors à 17.700 euros, et 20.500 euros en finition N-Connecta.

    La nouvelle Micra est assurément un produit très réussi. Elle pourrait plaire pas seulement aux particuliers mais également aux professionnels pour la qualité des finitions, et cet agrément de conduite très appréciable. De là à en faire oublier ce design clivant ? C’est tout le pari de cette nouvelle Micra au caractère bien trempé !

    Nissan Micra

     
  • admin9596 8:48 pm le January 27, 2017 Permaliens  

    Contre le CETA et pour des accords commerciaux progressistes 

    Face aux excès de la mondialisation, à la montée des inégalités et à la destruction de la planète, d’aucuns ne voient que deux options : accentuer encore la libéralisation via des accords de commerce et d’investissement, censés doper la croissance sans changer de logiciel ou fermer les frontières avec la croyance que les problèmes globaux peuvent trouver une réponse satisfaisante au niveau national. Pour sortir de cette impasse, une voie alternative est à inventer. La conclusion d’accords commerciaux du futur doit viser la protection des plus faibles, l’accélération de la nécessaire transition écologique et le respect des droits humains et sociaux, et de la biodiversité.

    Accords du passé

    Le CETA fait partie d’une génération d’accords de commerce du passé qui « sacrifie les droits humains aux intérêts commerciaux », comme l’indique la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH) française, dans un avis publié mi-décembre. Nous, parlementaires nationaux et européens, partageons les préoccupations présentées par cette autorité administrative indépendante. En effet, l’accord conclu entre le Canada et l’Union Européenne n’est pas à la hauteur des grands défis climatiques, démocratiques et sociaux de notre époque. Pire, il menace d’affaiblir la capacité des États à légiférer dans ces domaines. Nous, parlementaires nationaux et européens, nous engageons à rejeter le CETA sous sa forme actuelle pour refonder les relations UE-Canada sur des bases plus saines. L’un de nos objectifs doit être de transformer le CETA en accord de commerce compatible avec la mise en œuvre de l’accord de Paris sur le Climat en favorisant la transition énergétique mais aussi en encourageant le développement d’une agriculture durable et locale. Alors seulement il pourrait être présenté comme un nouveau modèle pour la politique commerciale de l’Europe.

    Le tribunal d’arbitrage, conforme à la constitution ?

    Conformément aux recommandations de la CNCDH, nous estimons que le gouvernement français ne saurait par ailleurs autoriser l’entrée en vigueur d’un traité d’une telle ampleur sans s’assurer de sa compatibilité avec le droit de l’Union Européenne d’une part et la constitution française d’autre part. En effet, des doutes persistent sur la légalité de certains mécanismes à commencer par la mise en place d’un tribunal d’arbitrage qui, au-delà du simple aspect juridique, pose de sérieuses questions démocratiques. Ce dernier, en effet, permettrait aux investisseurs présents au Canada (et donc 80% des entreprises étasuniennes actives en Europe) d’avoir recours à une juridiction d’exception dans le cas où ils considéreraient que des dispositions législatives seraient contraires à leurs intérêts. 105 députés français avaient déjà demandé à François Hollande d’intervenir en septembre dernier, sans qu’aucune réponse n’ait été apportée à leur courrier.

    Malgré la saisine attendue du gouvernement fédéral belge et le regrettable refus d’une majorité de parlementaires européens d’avancer dans ce sens, il nous apparaît indispensable que la France s’associe à la démarche de la Belgique auprès de la CJUE, et prenne l’initiative de saisir également le Conseil Constitutionnel afin de s’assurer a minima de la légalité de ce traité. Ces précautions sont d’autant plus importantes que l’avocat général de la CJUE vient d’émettre un avis contraire à celui de la Commission sur la répartition des compétences entre l’échelon communautaire et les pays membres dans le cadre d’une saisine sur un autre accord en préparation avec Singapour.

    La question du changement climatique

    Alors que la politique commerciale européenne est l’objet de critiques légitimes dans des pans entiers de la société civile, rien ne justifie de refuser de soumettre le CETA à un tel contrôle et de ne pas garantir la compatibilité du texte avec l’accord de Paris pour lutter contre le changement climatique. Si l’UE ne parvient pas à bâtir un accord exemplaire avec un partenaire tel que le Canada, comment envisager la prise en compte de ces questions sociales et environnementales dans les négociations en cours ou futures d’accords de commerce et/ou d’investissement avec les autres régions du monde à commencer par les États-Unis, la Chine ou le Japon ?

    Dangereux pour nos démocraties, notre environnement et nos normes, nous sommes convaincus que le CETA n’est pas le type d’accord dont l’Europe a besoin. Les accords commerciaux du futur doivent contribuer à créer des bénéfices tangibles pour les travailleurs, les citoyens et le patrimoine naturel sans compromettre notre souveraineté démocratique et juridique. Ils doivent réguler la mondialisation en encourageant la transition écologique, inclure les questions fiscales et être négocié dans la transparence. Dans l’attente de la mise au point de nouveaux accords de ce type nous nous engageons à voter contre l’accord CETA si aucun changement substantiel de son contenu n’intervient.

    __

    Cette tribune est cosignée par 78 élus appartenant à différents groupes politiques de gauche : 21 députés européens et 57 députés nationaux :

    Laurence Abeille, Députée nationale

    Sylviane Alaux, Députée nationale

    Brigitte Allain, Députée nationale

    Pouria Amirshahi, Député national

    Eric Andrieu, Député européen

    Christian Assaf, Député national

    Isabelle Attard, Députée nationale

    Danielle Auroi, Députée nationale

    Guillaume Balas, Député européen

    Serge Bardy, Député national

    Philippe Baumel, Député national

    Pervenche Berès, Députée européenne

    Jean-Pierre Blazy, Député national

    Jean-Luc Bleunven, Député national

    Michèle Bonneton, Députée nationale

    Brigitte Bourguignon, Députée nationale

    José Bové, Député européen

    Isabelle Bruneau, Députée nationale

    Sabine Buis, Députée nationale

    Jean-Claude Buisine, Député national

    Vincent Burroni, Député national

    Martine Carrillon Couvreur, Députée nationale

    Jean-Noël Carpentier, Député national

    Nathalie Chabanne, Députée nationale

    Jean-Paul Chanteguet, Député national

    Jean-Michel Clément, Député national

    Sergio Coronado, Député national

    Valérie Corre, Députée nationale

    Karima Delli, Députée européenne

    Cécile Duflot, Députée nationale

    William Dumas, Député national

    Laurence Dumont, Députée nationale

    Jean-Paul Dupré, Député national

    Pascal Durand, Député européen

    Hervé Féron, Député national

    Geneviève Gaillard, Députée nationale

    Jean-Patrick Gille, Député national

    Sylvie Guillaume, Députée européenne

    Benoît Hamon, Député national

    Yannick Jadot, Député européen

    Eva Joly, Députée européenne

    Régis Juanico, Député national

    Chaynesse Khirouni, Députée nationale

    Viviane Le Dissez, Députée nationale

    Patrick Le Hyaric, Député européen

    Michel Lesage, Député national

    Bernard Lesterlin, Député national

    Audrey Linkenheld, Députée nationale

    Jean-Pierre Maggi, Député national

    Noël Mamère, Député national

    Marie-Lou Marcel, Députée nationale

    Jean-René Marsac, Député national

    Edouard Martin, Député européen

    Martine Martinel, Députée nationale

    Emmanuel Maurel, Député européen

    Jean-Luc Mélenchon, Député européen

    Kleber Mesquida, Député national

    Philippe Noguès, Député national

    Younous Omarjee, Député européen

    Gilles Pargneaux, Député européen

    Vincent Peillon, Député européen

    Christine Pires Beaune, Députée nationale

    Patrice Prat, Député national

    Christophe Premat, Député national

    Michèle Rivasi, Députée européenne

    Christine Revault d’Allonnes Bonnefoy, Députée européenne

    Marie-Line Reynaud, Députée nationale

    Frédéric Roig, Député national

    Barbara Romagnan, Députée nationale

    Jean-Louis Roumégas, Député national

    Virginie Rozière, Députée européenne

    Eva Sas, Députée nationale

    Julie Sommaruga, Députée nationale

    Isabelle Thomas, Députée européenne

    Suzanne Tallard, Députée nationale

    Pascal Terrasse, Député national

    Stéphane Travert, Député national

    Cécile Untermaier, Députée nationale

    Marie-Christine Vergiat, Députée européenne

     
  • admin9596 10:37 am le January 26, 2017 Permaliens  

    Trump veut plus de sous-marins mais moins chers 

    Depuis sa victoire à l’élection présidentielle, le 8 novembre, Donald Trump met une grosse pression sur les groupes de défense américains pour qu’ils réduisent le coûts des produits qu’ils vendent au Pentagone. Après Lockheed Martin (F-35) et Boeing (Air Force One), le nouveau président a estimé jeudi que les Etats-Unis avaient besoin de davantage de sous-marins mais il les veux à des coûts moins élevés. General Dynamics, avec sa division Electric Boat, et Huntington Ingalls Industries avec Newport News Shipbuilding, construisent les sous-marins nucléaires de la marine américaine.

    « Nous manquons de sous-marins et nous allons construire de nouveaux sous-marins mais le prix est trop élevé et donc je vais sensiblement faire baisser les prix », a-t-il annoncé à l’occasion d’un entretien accordé à Fox News.

    Donald Trump, qui a pris ses fonctions à la Maison blanche il y a une semaine, poursuit ses efforts pour obtenir des groupes de défense une baisse de leurs prix. Il avait fait de la hausse des dépenses militaires un axe important de sa campagne électorale. Il y a près de deux semaines, Lockheed-Martin a dit être sur le point de conclure un accord sur une réduction importante du coût de l’avion de chasse F-35.

     
  • admin9596 2:38 pm le January 25, 2017 Permaliens  

    Malgré un possible conflit d’intérêt, l’empire Trump va continuer de s’étendre 

    Lors de la conférence de presse précédant son investiture, Donald Trump l’a dit et redit : il n’y aura aucun conflit d’intérêt entre sa présidence et son empire financier. Ces derniers jours, pourtant, des responsables de Trump Hotels ont ravivé quelques soupçons.

    « Nous voyons d’importantes opportunités de croissance aux Etats-Unis pour nos deux marques d’hôtels (Trump et Scion, ndlr) », a indiqué mercredi dans un courriel à l’AFP Jennifer Rodstrom, représentante de la filiale Trump Hotels. Son PDG Eric Danziger avait été plus précis mardi lors d’une conférence à Los Angeles. « Il y a 26 grandes métropoles aux Etats-Unis et nous sommes dans 5 d’entre elles. Je ne vois aucune raison que nous ne puissions pas in fine être présents dans chacune d’entre elles », a-t-il déclaré, selon l’agence Bloomberg.

    Hausse du chiffre d’affaires liée à l’effet Trump ?

    Avec cette expansion, le groupe pourrait, selon certains critiques, indirectement bénéficier de l’élection à la Maison Blanche de son fondateur Donald Trump. Cela illustre le potentiel mélange des genres qui guette le nouveau président.

    « La possibilité que le président Trump puisse bénéficier d’importantes hausses de chiffres d’affaires dans ses hôtels parce qu’il a été élu président renforce les graves inquiétudes (…) de conflits d’intérêt », avaient écrit lundi quatre élus démocrates dans une lettre commune.

    En gardant des parts dans ses hôtels, Donald Trump prend également le risque d’enfreindre une clause de la Constitution interdisant à un élu de recevoir des paiements venant de l’étranger si des nuitées étaient payées par des clients non-américains. Mi-janvier, une de ses avocates avait rejeté cette interprétation tout en assurant que le président reverserait au Trésor américain tous les bénéfices tirés des séjours d’étrangers dans ses hôtels.

    Abandon d’un projet en Chine

    Malgré ces risques, Donald Trump a refusé de vendre ses actifs dans son groupe mais en a confié la gestion à ses deux fils aînés tout en bannissant tout contrat à l’étranger afin d’éviter des interférences avec la diplomatie américaine. Selon Bloomberg, Eric Danziger a d’ailleurs annoncé mardi l’abandon d’un projet en Chine. Interrogé par l’AFP, le groupe n’a pas souhaité faire de commentaires.

     
  • admin9596 6:47 pm le January 23, 2017 Permaliens  

    Whirlpool : l’usine de sèche-linge d’Amiens (et ses 290 emplois) emportée dans le tourbillon des délocalisations 

    Le fabricant américain d’électroménager Whirlpool (« tourbillon », en français) a annoncé mardi son intention de cesser la production de sèche-linge dans son usine d’Amiens au 1er juin 2018, pour la délocaliser en Pologne, dans le cadre d’une restructuration de ses activités européennes dans ce segment. « Whirlpool France fera tout son possible et engagera les ressources nécessaires » pour trouver un repreneur pour son site d’Amiens, qui emploie 300 personnes, ainsi que « de nouvelles activités pour attirer des emplois », ajoute le groupe dans un communiqué. « Aucune suppression d’emploi n’aura lieu en 2017 » à Amiens, et « Whirlpool France mettra en oeuvre toutes les mesures sociales nécessaires pour identifier des solutions durables pour les employés. »

    « Après Goodyear, c’est notre tour »

    « La région va encore souffrir, après Goodyear, maintenant c’est notre tour », a déploré auprès de la presse Frédéric Chanterelle, élu CFDT, devant le portail de l’usine. « C’était plus ou moins attendu, mais ça reste un choc », a-t-il ajouté, évoquant de futures « actions » de contestation organisées par l’intersyndicale: « Si on en reste à de simples débrayages, ça sera beau… », a-t-il ironisé.

    « Il y a un sentiment de travail inaccompli », a pour sa part témoigné Antonio Abrunhosat, délégué CGT. « Nous avons fait de nombreux efforts avec des accords de compétitivité, et on s’aperçoit que tout ça, pour les multinationales, ça n’a aucun sens ».

    Un contexte concurrentiel

    L’usine existante du groupe à Lodz (centre de la Pologne) est appelée à devenir « le point central » de sa nouvelle plateforme de production de sèche-linge pour la région Europe, Afrique et Moyen-Orient (EMEA), afin de bénéficier de « plus fortes économies d’échelle ».

    Whirlpool a justifié cette restructuration au nom « de la sauvegarde de (sa) compétitivité » dans cette région, dans un contexte « de plus en plus concurrentiel ». Le groupe va par ailleurs « réorienter » début 2018 sa production dans son usine de Yate au Royaume-Uni, qui va se concentrer sur des produits spécifiques destinés aux marchés britannique et irlandais.

    (Avec AFP)

     
  • admin9596 1:00 pm le January 22, 2017 Permaliens  

    Avec sa box 4G, Bouygues Telecom attaque Orange dans les campagnes 

    Vendredi dernier, tout l’état-major de Bouygues Telecom était à Neuville-de-Poitou, non loin de Poitiers. C’est dans cette petite ville de 5.400 âmes que l’opérateur a choisi de dévoiler sa nouvelle offre Internet fixe à très haut débit. Contrairement aux offres traditionnelles, qui passent par les réseaux cuivrés ou en fibre optique, celle-ci repose sur le réseau 4G. A compter de ce lundi, Bouygues Telecom va ainsi commercialiser une nouvelle box. Baptisée « 4G Box », elle permet de capter le réseau 4G, et d’accéder chez soi au très haut débit en Wi-Fi, pour 29,90 euros par mois.

    • Lire aussi : Bouygues Telecom lance une box 4G pour les zones peu denses

    Bouygues Telecom ne commercialise pas cette offre dans tout l’Hexagone. Seuls les petites villes et villages des zones peu denses et couverts par son réseau mobile à très haut débit sont concernés. Surtout, l’opérateur cible les bourgs où les offres ADSL actuelles sont particulièrement lentes, et où l’arrivée de la fibre optique – via le plan France Très haut débit – n’est pas pour demain. D’après Olivier Roussat, le PDG de Bouygues Telecom, 7 millions de foyers sont aujourd’hui éligibles à la « 4G Box ». Sachant qu’il compte grimper à 10 millions de foyers d’ici la fin de l’année, avec l’extension de sa couverture mobile.

    Les campagnes, chasse gardée d’Orange

    Avec cette offre, Bouygues Telecom vient clairement marcher sur les plates-bandes d’Orange. Au contraire des grandes agglomérations, où la concurrence est vive, l’opérateur historique est l’acteur dominant dans les campagnes et les zones faiblement peuplées. A certains endroits, l’ex-France Télécom détient des parts de marché dans l’ADSL « supérieures à 50% », affirme Stéphane Richard, son PDG. Aux yeux de nombreux élus, cette situation fait jaser. Beaucoup reprochent à l’opérateur historique de prendre son temps pour déployer la fibre dans ces bourgs, afin de préserver sa « rente » dans l’ADSL.

    Sous cet angle, l’offensive de Bouygues Telecom va-t-elle pousser Orange à accélérer les choses dans les campagnes ? Interrogé par La Tribune, un cadre de l’opérateur historique affirme qu’il ne compte pas changer de stratégie :

    « On n’a pas vraiment l’habitude de fixer nos objectifs en fonction de Bouygues Telecom… On ne les a pas attendus pour s’intéresser aux zones rurales. On y fait beaucoup de choses : on y déploie de la fibre via les Réseaux d’initiative publique [ou RIP, qui visent à apporter le très haut débit dans les campagnes grâce à des aides de l’Etat, Ndlr]. »

    « Aucun lancement à l’ordre du jour »

    En attendant ces réseaux, dont certains ne seront pas pleinement opérationnels avant longtemps, Orange compte-t-il, lui aussi, lancer rapidement une offre Internet fixe via le réseau 4G ? « A ce sujet, on a réalisé plusieurs expérimentations, notamment dans les zones montagneuses. Mais pour le moment, aucun lancement commercial n’est à l’ordre du jour », affirme notre source.

    Mais si l’offre de Bouygues Telecom trouve son public, on imagine mal l’opérateur historique rester les bras croisés.

     
  • admin9596 9:28 am le January 21, 2017 Permaliens  

    Après la primaire, la mort du parti socialiste? 

    Méthode Coué ? Posture ? Fanfaronnade ? Lors du dernier débat de la primaire du parti socialiste et de ses alliés, jeudi 19 janvier sur France 2, les quatre candidats encartés au PS ont évoqué avec ironie et humour le « cas » Macron. Vincent Peillon appelant même l’ancien ministre de l’Economie, « l’enfant prodigue » à rentrer au bercail. Benoit Hamon, lui, parie sur la dynamique créée par la primaire de gauche, dont le premier tour a lieu ce dimanche 22 janvier, pour faire plier un Macron qui grimpe encore dans les sondages…

    Certes, les candidats socialistes sont dans leur rôle. Pour autant, hors caméra, ils n’affichent plus du tout la même sérénité face au « phénomène » Macron. Déjà, ils savaient que la campagne présidentielle 2017 allait être très difficile pour le candidat officiellement soutenu par le PS, tant le parti est discrédité à l’issue du quinquennat de François Hollande. Le PS connaît là le même sort que les autre partis sociaux-démocrates européens, laminés par l’exercice du pouvoir en raison des politiques qu’ils ont menées. Mais avec l’aventure Macron, les choses s’annoncent encore plus complexes.

    Et, au-delà de la présidentielle, nombreux sont les députés du parti à commencer à s’inquiéter pour les législatives de juin qui, déjà, s’annonçaient très compliquées, mais qui pourraient virer totalement à la Bérézina si des candidats « macronistes » viennent débouler dans leurs pattes. Or, justement, Emmanuel Macron a lancé jeudi 19 janvier le processus de désignation de candidats pour les législatives. Le poids de la participation à la primaire de gauche va donc être crucial dans le rapport de force qui va s’instaurer entre le PS et Macron. Au-delà de la désignation d’un candidat à la présidentielle, c’est l’un des enjeux de ce scrutin. Mais ce n’est pas le seul. En filigrane, on sent bien également que ce scrutin ressemble à un pré-congrès du parti socialiste… ou de ce qu’il en restera.

    L’opération « Peillon » pour barrer la route à Valls

    La question du leadership sur le parti semble en effet centrale. Pour de nombreux socialistes, notamment du côté des aubrystes, la bataille pour la présidentielle de 2017 paraît déjà perdue. C’est dans ce sens que l’on peut interpréter les propos très durs sur «Hollande, Valls, Macron, responsables de l’échec du quinquennat », tenus par la maire de Paris Anne Hidalgo dans le quotidien Le Monde. C’est dans ce sens aussi qu’il faut comprendre le soutien de l’édile de Paris à Vincent Peillon. Le but est d’éviter que Manuel Valls gagne la primaire et s’impose ainsi « naturellement » à la tête d’un PS désemparé en cas d’échec à la présidentielle. Aux yeux des aubrystes, qui se posent en gardien du temple socialiste, Vincent Peillon représente la ligne traditionnelle – on oserait dire le « canal historique » de la social-démocratie – du parti face à la dérive droitière incarnée par Manuel Valls et aux « utopies » d’Arnaud Montebourg et Benoît Hamon. Aux yeux de nombreux caciques, le seul espoir pour limiter les dégâts aux législatives est donc de revenir aux « fondamentaux » du parti. Et, à un horizon plus lointain, il s’agit aussi de barrer la route à la prise du pouvoir des « libéraux » du PS dans la perspective de 2022. On comprend dès lors la manœuvre « Peillon ».

    Mais on peut s’interroger sur la réalité de cette hypothèse. Car, encore faut-il que le PS survive à l’énorme crise qui se prépare. Que va-t-il en effet se passer si, en février/mars, le candidat choisi à la primaire reste scotché autour des 10% dans les sondages alors qu’Emmanuel Macron flirtera avec les 20% et que Jean-Luc Mélenchon continuera d’afficher 14 ou 15% ? Certes, Benoit Hamon affirme que la « légitimité » du vote de la primaire -encore faut-il qu’il y ait au moins plus d’un million d’électeurs qui participent au scrutin- l’emporte sur la « légitimité sondagière » sur laquelle s’appuie Emmanuel Macron.

    Un désistement du candidat au profit de Macron?

    Mais, au-delà de ce beau principe, nécessité risque de faire loi. Le PS va-t-il aller malgré tout aller au combat au risque de connaître une formidable désillusion au premier tour avec un score à peine supérieur à celui réalisé par Gaston Defferre – son représentant d’alors, quand le parti s’appelait encore SFIO – à la présidentielle de 1969 avec ses 5,01% de voix ! La pression va être forte pour que le représentant PS se retire au profit d’Emmanuel Macron afin de laisser une chance au candidat « progressiste » d’accéder au second tour aux dépens de Marine Le Pen ou de François Fillon. C’est d’ailleurs déjà ce que dit ouvertement le sénateur-maire de Lyon, Gérard Collomb, le chef de file des « réformateurs » – l’aile droite- du PS qui a entraîné dans son soutien officiel à Emmanuel Macron 46 élus locaux du Rhône. Et nombreux sont les députés socialistes à s’interroger, plus ou moins discrètement, sur cette éventualité afin d’essayer de sauver leur siège aux législatives.

    Si un tel scénario se concrétise, ce sera alors vraiment la fin du PS version Epinay. Les aubrystes auront bien du mal à calmer les forces centripètes qui agiteront le parti. Et si les socialistes vont à Canossa, Emmanuel Macron, sûr de son fait, dictera alors ses conditions pour que ce ralliement n’effraie pas ses soutiens centristes.

    Un champ politique entièrement recomposé

    Un scénario d’autant plus plausible que le PS est affaibli et n’exerce plus sa force d’attraction d’antan, ayant perdu quantité de collectivités territoriales lors des différentes élections intermédiaires. On ne voit pas comment un Benoit Hamon, un Arnaud Montebourg et à fortiori un Manuel Valls – qui, lui, de surcroît ce sera fait « voler » son espace politique par Emmanuel Macron – pourraient éviter un tel mouvement. Il en découlerait, à terme, un vaste redécoupage du champ politique avec un parti ouvertement « de gauche », regroupé derrière Jean-Luc Mélenchon ; un parti « progressiste », rassemblant les décombres du PS et diverses chapelles centristes, mené par Emmanuel Macron à la recherche de sa « majorité de projet » ; un parti « conservateur », émanation du parti « Les Républicains » et ses alliés et, enfin, le Front National…

    Au-delà de l’échéance présidentielle, c’est ce sombre avenir possible que les candidats socialistes ont en tête. La décontraction affichée face au « phénomène » Macron est feinte. Pour Manuel Valls, il s’agit même d’une question de survie politique… Si l’ancien ministre de l’Economie réussit son pari, l’ancien Premier ministre n’aura en effet plus beaucoup d’espace politique, la place étant largement prise à sa gauche par Jean-Luc Mélenchon. Benoît Hamon et Arnaud Montebourg, eux, survivront politiquement leur chemin, mais avec des troupes rabougries. C’est ce formidable potentiel séisme politique qui hante les esprits socialistes à la veille du premier tour de la primaire.

     
  • admin9596 4:07 pm le January 20, 2017 Permaliens  

    Prothèses médicales: les grandes ambitions du français Amplitude aux Etats-Unis 

    C’est une nouvelle majeure pour la société Amplitude, qui fête ses vingt ans. La société valentinoise a reçu vendredi 20 janvier le feu vert de l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) pour commercialiser aux Etats-Unis sa prothèse totale du genou.

    « C’est une étape fondamentale. Il s’agit du premier produit d’Amplitude lancé aux Etats-Unis. Cette prothèse du genou est la gamme phare de la société, elle représente plus de 60% de notre chiffre d’affaires », assure à La Tribune Olivier Jallabert, fondateur de la société. Cette décision de la FDA ouvre à Amplitude les portes d’un marché à 4 milliards de dollars, en forte croissance, porté par l’accroissement du taux d’obésité et le vieillissement de la population américaine.

    Amplitude face aux géants du secteur

    Pour réussir à mettre la main sur une large part du gâteau, Amplitude devra se mesurer aux poids lourds des prothèses médicales: Zimmer Biomet, Stryker et Johnson & Johnson, bien ancré dans le premier marché mondial.

    Ce qui ne fait pas peur au fondateur d’Amplitude: « En France, on fait face à ces mêmes concurrents, et pourtant, on génère un meilleur chiffre d’affaires que Stryker et Johnson & Johnson. On propose plus de service en prêtant par exemple les appareils pour fixer les implants. »

    Une cotation au Nasdaq est envisagée

    L’objectif d’Amplitude, qui conçoit également des prothèses haut de gamme de la hanche, du tibia, ou encore des implants pour les ligaments, est de continuer à faire croître ses revenus de 15% par an. Mais également d’embaucher 10% de personnel supplémentaire chaque année (300 employés aujourd’hui), dont une grande partie en France, pays où elle développe ses prothèses. In fine, Amplitude vise les 160 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2021, contre « 90 millions d’euros attendus cette année ».

    Pour y parvenir, la société compte réaliser le plus rapidement possible plus de la moitié de son chiffre d’affaires à l’international, actuellement à 35% de ses revenus. Amplitude est présent dans 30 pays, dont douze filiales, mais le marché américain est la priorité est la priorité numéro 1.

    Amplitude, qui avait levé 65 millions d’euros sur le marché obligataire l’année dernière et pèse plus de 200 millions d’euros en Bourse, compte lever beaucoup plus de fonds dans les années à venir. Pour cela, Olivier Jallabertnourrit de grands projets:

    « J’espère qu’Amplitude se cotera au Nasdaq dans moins de cinq ans pour accélérer la croissance aux Etats-Unis afin que le pays devienne notre principal marché. »

     
  • admin9596 9:15 am le January 19, 2017 Permaliens  

    Faire converger les retraites ? Oui mais dans quel sens ? 

    L’harmonisation des retraites revient périodiquement sur le devant de la scène. Mais derrière les arguments insistant sur l’équité, la tentation de mettre tout le monde à la même enseigne au sein d’un régime par répartition unifié n’est pas la solution à tous les enjeux, loin de là.

    Dans sa dernière étude annuelle sur les retraites, l’OCDE pointe l’iniquité que constituent les régimes spéciaux de retraites des fonctionnaires. Elle note que la France fait partie des quatre pays de l’OCDE avec des régimes de retraites spécifiques pour les fonctionnaires et appelle de ses vœux leur alignement avec le privé. Il y a quelques semaines, la Cour des comptes attestait, elle aussi, que la France faisait partie des États « où la séparation s’avère institutionnellement la plus nette » entre retraites des fonctionnaires et retraites du privé, aux côtés de l’Allemagne ou de la Belgique.

    Inégalités significatives

    Il est certain qu’en dépit des réformes mises en œuvre en France depuis 2003, des inégalités significatives subsistent entre public et privé. Selon la Cour des comptes, les progrès accomplis en matière de rapprochement entre le public et le privé « restent fragiles et partiels ». Des différences subsistent en matière d’organisation institutionnelle, de calcul des pensions (assiette des rémunérations prises en compte et taux de liquidation), de droits familiaux et conjugaux ou de prise en compte du temps de travail.

    Une partie significative de l’opinion publique considère qu’on ne peut pas se satisfaire de ces différences. L’idée traditionnellement mise en avant par le monde syndical de retraites plus généreuses dans le public pour compenser une faiblesse des rémunérations d’activité porte de moins en moins. D’une part, le salaire moyen à temps plein dans la fonction publique d’État dépasse celui du privé de l’ordre de 10%. D’autre part, troquer une économie à court terme en échange d’un surcoût à long terme relève d’une vision à courte vue. Cela conduit à alléger artificiellement le coût des prestations publiques du moment, en reportant une partie de la prise en charge sur les générations futures.

    Régime de partition unique

    Pour gommer ces différences, certains proposent de créer un régime par répartition unique. Tous les salariés du privé comme du public y cotiseraient et en bénéficieraient, ce qui réduirait à néant les écarts que l’on constate aujourd’hui.

    Cette fusion des régimes de retraite par répartition est-elle une solution ? D’aucuns prétendent que cela permettrait de générer des économies, mais cet argument est à prendre avec des pincettes. L’histoire récente regorge de rapprochements censés générer des synergies mais se soldant par des déceptions (fusion ANPE-UNEDIC, RSI…) voire des surcoûts. Surtout, l’harmonisation des régimes par répartition n’apporte aucune solution à leur difficulté structurelle. L’époque où la répartition, alimentée par une démographie dynamique, contentait un maximum de monde avec des rendements ‘implicites’ proches de ceux en capitalisation est derrière nous. Et il ne faudrait pas que la convergence des régimes de retraite conduise, paradoxalement, à cristalliser des mauvaises pratiques, en faisant reculer le poids de la capitalisation en France.

    Un choix plus économique

    En effet les retraites de la fonction publique ne reposent pas exclusivement sur la répartition contrairement à celles du privé. L’épargne retraite a été rendue obligatoire dans la fonction publique en 2003, avec la création de la Retraite additionnelle de la Fonction publique (RAFP). Ce Fonds de pension verse un complément de retraite aux fonctionnaires de l’État, des collectivités locales et des hôpitaux. Alimenté à partir de cotisations calculées sur les rémunérations accessoires (primes…) de 4,5 millions de fonctionnaires, il a accumulé 26 milliards d’euros en quelques années. Ce mécanisme permettant de provisionner une partie des pensions à distribuer a du sens. C’est un choix plus économique, car le financement des retraites par capitalisation est moins coûteux. Alors qu’en répartition chaque euro distribué en pensions est prélevé sur les actifs, les cotisations sont significativement moindres en capitalisation. Le différentiel est en effet généré par le rendement des placements obligataires et actions, qui rendent la préparation de la retraite moins coûteuse.

    Aussi, au lieu d’échafauder des plans pour faire converger les retraites par répartition sur des bases économiquement instables du fait du vieillissement, l’on devrait s’atteler au vrai sujet. La société française a bien plus à gagner à un recours plus systématique à la capitalisation qu’a une harmonisation des retraites par répartition. L’enjeu est de faire monter en puissance l’épargne retraite, à l’instar de ce qui se fait dans le public depuis 2003. Donc oui à l’équité mais plutôt que de la penser en termes d’égalisation des régimes par répartition, imaginons-là au niveau de la capitalisation.

     
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