Mises à jour de mars, 2017 Activer/désactiver les fils de commentaires | Raccourcis clavier

  • admin9596 4:26 am le March 31, 2017 Permaliens  

    Climat : la vision court-termiste et viriliste de Trump 

    En revenant, par un décret intitulé « Indépendance énergétique », sur le Clean Power Plan de 2015 d’Obama, qui visait une réduction d’un tiers des émissions de CO2 des centrales électriques par rapport à 2005, et en affirmant qu’il va créer « des emplois, des emplois, des emplois » (« jobs, jobs, jobs ») par la relance de l’exploitation du charbon aux États-Unis, Trump continue à faire du Trump.

    Autrement dit, il nourrit le discours (qu’il espère encore) performatif de l’autorité, de la rupture avec son prédécesseur, d’une vision économique à court terme.

    Virilité retrouvée

    Il y a chez Trump la volonté de montrer que la destruction de l’environnement est un gage non seulement de productivité, mais aussi d’une virilité retrouvée pour l’Amérique après les années Obama, souvent qualifié de « faible », de « mou », de « président qui se couche ».

    Or le Clean Power Plan n’a jamais été appliqué car il fait actuellement l’objet de blocages de certains États conservateurs devant les tribunaux.

    Les photos qui illustrent, dans la presse, la signature du décret de Trump sont une fois de plus tout à fait éclairantes : on un voit un groupe d’hommes blancs (censés incarner les mineurs américains) qui entourent le président. S’y ajoutent deux autres hommes blancs : le vice-président, Mike Pence, et le chef de l’Environmental Protection Agency (EPA), le climato-sceptique Scott Pruitt.

    L’Amérique de Trump, c’est décidément une Amérique blanche et masculine, fière d’exploiter la nature, et fermée sur elle-même. C’est aussi l’image qu’en ont de puissants lobbies de l’énergie et une majorité d’élus républicains qui se méfient de la science et ont du mal à admettre que le changement climatique, causé par l’Homme, est une réalité. Ou bien qui s’en moquent.

    La montée des résistances

    Ce sera cependant encore une partie difficile pour Trump.

    L’économie du charbon est en perte de vitesse dans le pays : rien ne dit que des milliers d’emplois seront sauvés ou créés avec ce nouveau décret, surtout si l’on raisonne à moyen terme.

    Le monde économique lui-même est plus que jamais divisé sur le sujet du développement durable. De nombreuses multinationales perçoivent très concrètement les effets du réchauffement de la planète – beaucoup « dé-carbonisent » leur outil de production -, et il en va de même de la population qui, dans certaines régions des États-Unis, constate l’aggravation de la sécheresse, la multiplication des tempêtes et la baisse du niveau des fleuves, qui affectent son quotidien.

    Même la compagnie pétrolière ExxonMobil, ainsi que son ancien leader devenu secrétaire d’État, Rex Tillerson, rappellent leur défense de l’accord de Paris sur le climat. Du côté des associations de défense de la nature comme des chercheurs, l’on craint que celui-ci ne soit invalidé de fait par ce nouveau décret. Enfin, des États comme la Californie ont fait savoir qu’elles poursuivraient leur combat contre l’exploitation des énergies fossiles.

    Trump, qui ne s’arrêtera pas là dans la dérégulation écologique, qui a déjà fortement diminué les budgets de l’EPA et qui s’en prend à la recherche sur l’environnement, devra donc faire face à de nombreuses résistances. Le prix à payer de la démocratie… et de la modernité.

    The Conversation ________

    Par Marie-Cécile Naves, Chargée de cours, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières

    La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation

     
  • admin9596 11:58 am le March 30, 2017 Permaliens  

    Vignes : comptez 2 M€ pour 1 hectare en Pauillac 

    La Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) Aquitaine Atlantique publie chaque année sa synthèse annuelle du marché foncier. Les chiffres seront présentés le 4 avril prochain à l’occasion de la 10e conférence départementale du foncier rural. La Tribune s’est procuré ces chiffres, toujours très intéressants lorsqu’on s’attache notamment au volet viticole car il donne une bonne vision du prix des vignes et des terres.

    Les prix moyens constatés en 2016 correspondent à des vignes plantées en bon état et d’âge moyen. Il ressort que Pauillac, stable, domine le classement avec 2 M€/ha, suivi de Pomerol qui poursuit sa hausse, s’affichant à 1,3 M€ (contre 1,1 M€ en 2015). « Les opportunités à Pomerol restent très rares et portent souvent sur des surfaces confidentielles, ce qui induit immanquablement une augmentation des prix moyens« , analyse la Safer. Saint-Julien Margaux est 3e avec 1,2 M€ / ha et reste stable. Sous la barre du million d’euros l’hectare, arrivent ensuite Pessac-Léognan (450.000 €/ha), Saint-Estèphe (30.000 €/ha), Saint-Emilion (230.000 €/ha) puis Lalande de Pomerol (200.000 €/ha). Tout au fond du classement, les liquoreux de la rive droite de Bordeaux ferment la marche avec 15.000 €/ha).

    Libournais, Graves et Médoc en forme

    Plus globalement, Saint-Estèphe, Bordeaux en blanc comme en rouge, Graves en blanc comme en rouge, Pomerol, Saint-Emilion, Fronsac et Canon Fronsac, Castillon/Francs Côtes de Bordeaux, sont orientés à la hausse. « En Libournais, le prix des AOC Fronsac et Canon Fronsac poursuit sa progression à la faveur de l’engouement, déjà décrit en 2015, des investisseurs chinois qui ont fini par raviver l’intérêt des acteurs locaux sur les meilleurs terroirs notamment« , ajoute l’organisme, soulignant également que les appellations Graves et Médoc tirent également leur épingle du jeu.

    La Safer Aquitaine Atlantique note que le marché foncier rural girondin est globalement en progression par rapport à 2015, particulièrement en valeurs (+ 42 %) avec 16.082 hectares vendus pour un total de 1.040 M€, imputant cette tendance « aux nouvelles obligations faites aux notaires qui impliquent un surplus d’informations en ce qui concerne en particulier les marchés non agricoles (résidentiel, construction, loisirs). Ces marchés sont ainsi en progression de + 37 % en nombre et de + 45 % en valeurs par rapport à 2015. » Cependant le marché des vignes poursuit sa baisse amorcée en 2014 avec une perte de 16 % des surfaces mises sur le marché et de 11 % en valeurs.

     
  • admin9596 2:02 pm le March 29, 2017 Permaliens  

    Fiscalité de l’économie collaborative: le Sénat propose un seuil de 3.000 euros 

    La commission des Finances du Sénat a présenté mercredi une proposition de loi sur la fiscalité des plateformes collaboratives, destinée à simplifier le cadre et à garantir l’équité de traitement entre professionnels. Le groupe de travail qui a élaboré cette proposition souligne, rapport à l’appui, que l’économie collaborative a représenté 28 milliards d’euros de transactions en 2016, le double d’il y a un an, et qu’elle pourrait atteindre 572 milliards d’euros en 2025.

    « Le but n’est pas de créer une fiscalité nouvelle« , a déclaré Alberic de Montgolfier, rapporteur général de la commission des finances, lors d’une conférence de presse.

    « Aujourd’hui, il n’y a pas en matière fiscale de trou dans la législation, tous ces revenus sont en principe taxés« , a-t-il indiqué. Mais, si Bercy a récemment clarifié les règles en publiant une dizaines de fiches destinées à favoriser les « bons réflexes », le « système est complexe« . Par conséquent, une grande part de ces revenus échappent en réalité à la fiscalité. Et ce, bien que les plateformes en ligne soient déjà censées depuis juillet 2016 fournir à leurs usagers un relevé annuel quant à leurs obligations fiscales.

    | Lire Le transport, moteur de l’économie collaborative ?

    Un seuil unique, à l’instar de voisins européens

    Les sénateurs proposent donc de créer un seuil unique de 3.000 euros, en dessous duquel les petits compléments de revenu ne seront pas imposés. Ensuite, si le revenu s’élève jusqu’à 4.225 euros par an pour les ventes de biens, 6.000 euros pour la prestation de services comme le transport de personnes, la location d’un appartement meublé ou d’une voiture, et de 8.824 euros par an pour des services comme du soutien scolaire à domicile ou des cours de yoga, un avantage fiscal dégressif est prévu. Au-delà de ces seuils, le contribuable serait imposé normalement. Quant au covoiturage, il reste exonéré d’impôt, tout comme les ventes d’occasion. D’autres pays pratiquent cette méthode du seuil, à l’instar de la Belgique, où il est fixé à 5.000 euros. Il est de 1.000 euros au Royaume-Uni et de 3.000 euros en Italie, rappelle l’avocat Emile Meunier sur son blog.

    Par ailleurs, la proposition de loi suggère que les plateformes déclarent automatiquement les revenus de leurs utilisateurs une fois par an – ce que le projet de loi de finances rectificative 2016 a déjà prévu de rendre obligatoire à l’horizon 2019. Pour cela, les utilisateurs devront donner leur accord à la transmission des revenus lors de leur inscription sur les plateformes, ce qui leur permettra de bénéficier de l’abattement forfaitaire de 3.000 euros. Alberic de Montgolfier a fait valoir que ce système fonctionnait déjà aux Etats-Unis et en Estonie. Sur le risque que les plateformes refusent de faire cette transmission, il a estimé que « l’administration, au lieu de lancer des contrôles tous azimuts des plateformes à droite ou gauche […], concentrera ses efforts sur les plateformes qui ne feront pas la transmission automatique ».

    | Lire WeCertify, la startup qui aide les plateformes à appliquer les règles de Bercy

    La Fédération des plateformes collaboratives, créée en février 2016 et regroupant des entreprises de tailles et de secteurs différents telles qu’Airbnb, Drivy, Heetch ou encore Gogomitch, a salué ce travail. Son président, Ronan Kervadec, estime dans un communiqué que « si cette proposition était adoptée, elle permettrait à l’économie collaborative de se développer plus sereinement. Il était temps que le législateur prenne conscience des besoins de simplicité et de lisibilité dont les utilisateurs ont besoin ». En revanche, ce groupement de plateformes se dit plutôt favorable à un seuil de 5.000 euros, comme en Belgique.

    Distinction entre particulier et professionnel

    Emile Meunier note une autre « lacune de cette proposition de loi », tout en reconnaissant que « ce n’était pas son sujet » :

    « Elle ne répond pas complètement à la question de la distinction utilisateur particulier/professionnel. En effet, si l’on comprend qu’en dessous du seuil de 3.000€ par an les utilisateurs sont présumés non professionnels au regard des cotisations sociales et du travail dissimulé, le sont-ils aussi au regard du Code de la consommation ? Juridiquement non. Il s’agit d’une branche du droit distincte ».

    Il suggère donc une idée d’amendement qui proposerait directement un renvoi par le Code de la consommation à ce seuil de 3 000 euros.

    Notons à cet égard qu’un récent rapport adopté par le Parlement européen demande ainsi qu’une distinction soit faite entre les plateformes d’intermédiation qui ne génèrent aucun bénéfice commercial pour leurs utilisateurs et celles qui mettent en relation un prestataire de service (dans un but lucratif) et un client, avec ou sans relation de type employeur-employé entre le prestataire de services et la plateforme. Et suggère, pour faciliter le respect entre les parties de leurs obligations en matière fiscale et de sécurité sociale, de s’assurer que les prestataires de services utilisant les plateformes soient compétents et dûment qualifiés (de manière à assurer la protection des consommateurs). Pour cela, les autorités nationales devraient pouvoir demander les informations qu’elles jugent nécessaires aux plateformes d’intermédiation.

    Pour l’heure, selon une étude réalisée par CSA pour Cofidis dont les résultats ont été publiés le 12 janvier 2017, l’économie collaborative rapporterait en moyenne 495 euros par an aux Français. Elle serait utilisée par 95% des Français en tant que consommateur et par 81% d’entre eux en tant que « vendeur » (hôte Airbnb, conducteur Blablacar, vendeur sur leBoncoin). Recourir à une plateforme de l’économie du partage serait même une pratique « régulière » pour 62% d’entre eux.

    | Lire aussiLe covoiturage ouvre aux autres plateformes de l’économie collaborative

    Pour aider les Français qui ont revendu des objets sur internet ou loué leur voiture à remplir leur déclaration d’impôts, Drivy a publié une infographie pédagogique qui explique de manière simple et concrète quels sont les revenus à déclarer, et à partir de quels montant ces derniers sont imposés. La plateforme de location de voitures entre particuliers, concurrente de Ouicar, insiste notamment sur le fait que les montants des gains issus d’une activité de location entre particuliers doivent toujours être déclarés, même s’ils ne sont imposables qu’à partir de 305 euros par an.

     
  • admin9596 10:06 am le March 28, 2017 Permaliens  

    Toshiba : la filiale nucléaire en dépôt de bilan, 8 milliards d’euros de perte 

    Westinghouse, l’exploitant de centrales nucléaires contrôlé par le groupe japonais Toshiba, a demandé mercredi son placement sous le régime des faillites avec un endettement chiffré à 9,8 milliards de dollars (9,1 milliards d’euros) par sa maison mère. Dans un communiqué, Westinghouse a indiqué avoir demandé à un tribunal de New York son placement sous la protection du Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites.

    La société a précisé avoir obtenu un financement de 800 millions de dollars pour poursuivre ses activités pendant sa restructuration. A Tokyo, Toshiba a dit contribuer à hauteur de 200 millions de dollars au financement d’urgence de Westinghouse, mis en difficulté par les dépassements de budget de deux projets en Géorgie et en Caroline du Sud.

    La mauvaise santé financière de Westinghouse entrave les efforts de redressement de Toshiba plus d’un an après un scandale comptable au sein du groupe japonais. En se désengageant de sa filiale nucléaire américaine, qui avait été rachetée au prix fort, plus de 4 milliards de dollars, il y a dix ans, Toshiba veut limiter les dégâts, mais il n’est pas pour autant sorti d’affaire. Estimée précédemment à 390 milliards de yens, la perte sur l’exercice en cours terminé fin mars pourrait désormais atteindre 1.000 milliards de yens (8,35 milliards d’euros).

    Un acquéreur pour la filiale puces mémoire ?

    La dépréciation de 6,3 milliards de dollars (5,8 milliards d’euros) liée à sa filiale nucléaire américaine a poussé Toshiba à mettre en vente sa filiale puces mémoire. Un consortium mené par le fabricant sud-coréen de semi-conducteurs SK Hynix a lancé une offre de plus de 9 milliards de dollars (8,33 milliards d’euros) pour acquérir une participation majoritaire dans cette entreprise, rapporte mercredi le Maeil Business Newspaper, citant des sources non identifiées.

    Selon le quotidien économique sud-coréen, SK Hynix s’est associé avec des institutions financières japonaises pour lancer une offre commune sur l’activité mise en vente par Toshiba. L’article ne précise pas les noms de ces investisseurs japonais. Un peu plus tôt, le Korea Economic Daily avait rapporté que SK Hynix discutait avec des investisseurs financiers japonais pour former un consortium.

    SK Hynix n’a pas pu être contacté dans l’immédiat pour commenter l’information

    (avec Reuters et AFP)

     
  • admin9596 5:31 am le March 27, 2017 Permaliens  

    Le businessman Bruno Ledoux entre au capital de TVSud 

    Après la signature d’une lettre d’intention avec TVSud en septembre 2016, Bruno Ledoux concrétise sa démarche avec l’annonce, le 27 mars, de son entrée officielle au capital de la télé régionale. L’homme d’affaires et investisseur, à travers sa holding BLHM, est déjà présent dans les médias, notamment dans la presse magazine, mais aussi la télévision locale avec Télif (Télévision Île-de-France).

    TVSud, pour sa part, est diffusée sur Montpellier (siège du groupe), Nîmes et Perpignan. Après le feu vert donné par le CSA en octobre 2016 à la reprise de la fréquence de TLT, elle commencera la diffusion à Toulouse à compter du 31 mai 2017.

    « Les télés locales doivent être à la hauteur des chaînes nationales sur le plan du marché publicitaire, comme c’est le cas depuis des années sur les networks américains et canadiens, explique Christophe Musset, P-dg de TVSud. Les conditions en France n’étaient pas encore réunies; l’arrivée de Bruno Ledoux au capital de notre groupe et le développement conséquent de ce réseau vont désormais le permettre. »

    Christophe Musset et Bruno Ledoux travaillent déjà sur la suite : « le développement d’un réseau national de télévisions locales« . Selon nos informations, les détails de ce nouveau montage sont en cours de discussion avec le CSA.

     
  • admin9596 2:58 am le March 26, 2017 Permaliens  

    François Hollande entame sa dernière tournée diplomatique 

    Le président de la République François Hollande est arrivé ce dimanche à Singapour, première étape de l’ultime tournée internationale de son quinquennat qui le conduira ensuite en Malaisie et en Indonésie, a-t-on appris auprès de sa délégation. Dominée par les enjeux économiques et de défense, cette tournée en Asie du Sud-Est qui s’achèvera mercredi à Jakarta vise principalement à renforcer les liens avec une région « à fort potentiel » économique, selon l’Elysée. Sauf surprise, François Hollande n’aura jusqu’à la fin de son mandat, à la mi-mai, qu’un seul autre engagement majeur à l’étranger après quelque 230 voyages à travers le monde depuis 2012 : le sommet européen post-Brexit du 29 avril à Bruxelles. Une quarantaine de dirigeants d’entreprise, des PME pour la plupart, ainsi que le secrétaire d’Etat à l’Industrie Christophe Sirugue sont du voyage en Asie.

    Première visite en Indonésie depuis Mitterrand

    Avant même de s’entretenir dimanche avec son homologue singapourien Tony Tan Keng Yam, François Hollande ira à la rencontre de chefs d’entreprise français installés sur le campus de l’ESSEC Asia-Pacific. Le président français poursuivra lundi sa visite à Singapour avec deux moments forts: l’ouverture d’un forum de 170 start-up françaises présentes dans la cité-Etat et un discours sur la situation régionale et internationale devant la très prestigieuse « Conférence de Singapour ». Son périple se poursuivra mardi en Malaisie, pays qui entretient des relations suivies avec la France en matière de défense. Il s’achèvera mercredi en Indonésie, où il effectuera la première visite d’un chef de l’Etat français depuis François Mitterrand en 1986.

    (AFP)

     
  • admin9596 5:02 am le March 25, 2017 Permaliens  

    Fermetures d’agences : plus de digital et des agences nomades chez RBS 

    Nouvelle vague de fermeture d’agences au Royaume-Uni, où plus de 1.000 points de vente ont baissé le rideau ces deux dernières années. La banque RBS, qui est toujours déficitaire depuis la crise financière et encore détenue à 73% par l’Etat britannique, va tailler dans ses réseaux sous la marque Royal Bank of Scotland (-30) et NatWest (128 de moins), ramenant son parc juste à la limite des 1.000 agences dans tout le pays (il en restera 151 à la bannière RBS et 856 NatWest), pour une vingtaine de millions de clients. Elle justifie cette décision par « un basculement spectaculaire » des usages vers le numérique

    « Le nombre d’opérations simples réalisées dans une agence Royal Bank of Scotland et NatWest a chuté de 43% depuis 2010, alors que les opérations en ligne ou sur mobile ont bondi de plus de 400% », explique la banque dans un communiqué envoyé aux médias.

    Déjà en 2014, RBS était revenu sur sa promesse faite quatre ans plus tôt de ne pas fermer « la dernière agence bancaire de la ville« , invoquant une chute de 30% de l’activité, qui s’est accélérée depuis.

    « Nous interagissons avec nos clients 20 fois plus sur les canaux digitaux que via les canaux physiques. Nous avons 4,2 millions de particuliers utilisateurs du mobile, en augmentation de plus de 2 millions par rapport à 2014 », explique une porte-parole de RBS.

    Banquiers communautaires et experts tech

    La banque aux 290 ans d’histoire ne veut pas donner l’impression d’abandonner sa clientèle rurale. Elle va prendre plus de temps entre l’annonce et la fermeture (six mois) et va déployer 50 « banquiers de communautés », qui vont sillonner le pays en camion tout équipé en agence itinérante d’ici à la fin de l’année. RBS rappelle qu’il existe différents canaux : le web, le mobile, le centre d’appel, le tchat, sans oublier les bureaux de la Poste qui servent désormais de guichet universel pour éviter des « déserts bancaires », à la suite d’un accord signé avec les plus grandes banques.

    RBS Natwest banque nomade

    En parallèle, RBS met en place toute une équipe de TechXperts qui se consacreront à l’assistance et à la formation des clients à l’utilisation des outils numériques. Il y en aura plus de 1.000 chez NatWest et 200 chez Royal Bank of Scotland d’ici à la fin avril.

    L’objectif de RBS est de servir 95% des besoins des clients en ligne et sur mobile d’ici à 2020, contre près de 80% aujourd’hui.

    « Le rôle d’une agence évolue rapidement vers celui d’un centre de conseil, s’éloignant des opérations basiques. Si l’agence restera une part centrale de notre offre à la clientèle, inévitablement des agences devront fermer », poursuit le porte-parole. « Nous savons que certains de nos clients préfèrent faire leurs opérations quotidiennes en face à face et nous les aiderons avec des moyens alternatifs dans leur voisinage à travers nos banquiers de communauté et nos TechXperts chez NatWest et Royal Bank of Scotland ».

     
  • admin9596 3:37 am le March 24, 2017 Permaliens  

    Scandale foncier au Japon : Shinzo Abe veut mettre fin au « malentendu » 

    Shinzo Abe, de nouveau dans la tourmente. Après des affaires de corruption à répétition lors de son premier mandat, le Premier ministre japonais avait été contraint de démissionner en 2007. Il s’engage aujourd’hui à faire de même s’il est personnellement impliqué dans ce nouveau scandale foncier. En cause : des liens troubles avec le Nippon Kaigi, puissant lobby nationaliste qui compte 38.000 membres – dont Shinzo Abe et plus d’une dizaine de ministres, souligne France 24.

    Un de ses membres, Yasunori Kagoike, aurait bénéficié de l’appui du gouvernement pour l’ouverture d’une école élémentaire avec l’achat de terrains au rabais et reçu un financement de la part d’Akie Abe, femme du Premier ministre. Dans ces établissements scolaires, l’enseignement repose sur les préceptes nationalistes du rescrit impérial, rédigé en 1890 et aboli après la Seconde guerre mondiale.

    Achat de terrains à un prix dérisoire

    L’an dernier, l’institution scolaire présidée par Yasunori Kagoike a acheté 8.770 mètres carrés pour 134 millions de yens (1,12 million d’euros), soit 14% de son prix évalué. Ce rabais serait dû au coût nécessaire pour nettoyer le site, qui renfermerait des déchets industriels, selon des responsables cités par Reuters. Alors que l’affaire a éclaté début février, Yasunori Kagoike était entendu sous serment jeudi devant le Parlement japonais. Il a estimé que Shinzo Abe n’a pas eu « d’influence directe », rapporte le New York Times. Mais a avancé que le ministère des Finances aurait joué un rôle en coulisse pour faciliter la transaction.

    « Je crois que, peut-être, le Premier ministre Abe ou sa femme lisait entre les lignes », a-t-il poursuivi. « Il y avait une sorte de compréhension mutuelle entre nous. »

    Le nom de Shinzo Abe a notamment été utilisé par l’institution scolaire pour lever des fonds et sa femme nommée directrice honoraire du futur établissement scolaire. Elle a renoncé au poste lorsque l’affaire a été divulguée.

    Une enveloppe de 8.300 euros

    Yasunori Kagoike a aussi réitéré jeudi ses accusations contre la femme de Shinzo Abe. Lors d’une rencontre en septembre 2015, Akie Abe aurait remis au principal de l’établissement « une enveloppe d’un million de yens (ndlr : environ 8.300 euros), en précisant « c’est de la part de Shinzo Abe »‘, a assuré Yasunori Kagoike devant le Parlement, rapporte le Financial Times. L’ouverture de l’école, initialement prévue pour avril, a été suspendue.

    Le couple au pouvoir nie en bloc les accusations depuis début février. Ce vendredi, Shinzo Abe a rendu public des mails entre sa femme et Yasunori Kagoike « pour mettre fin à tout malentendu ». Il assure qu’« aucune transaction d’un million de yens n’est mentionnée dans ces échanges ». Alors que l’opposition qui souhaite entendre Akie Abe au Parlement sous serment, Shinzo Abe trouve cette convocation « étrange […] car elle n’a pas été impliquée dans une affaire criminelle ».

    A moins d’un an des prochaines élections, Shinzo Abe voit sa cote de popularité chuter à 56% d’opinions favorables selon un sondage publié cette semaine dans la presse japonaise, rapporte le Japan Times. Il a perdu 10 points en un mois, « soit la plus grande chute depuis son retour au pouvoir en décembre 2012 pour son second mandat ».

     
  • admin9596 11:04 am le March 23, 2017 Permaliens  

    Le retour programmé à l’assurance-vie 

    Est-ce que les épargnants français ont modifié leur comportement du fait des élections ?

    Étonnantes les réactions aux élections françaises. On a d’un côté les investisseurs internationaux qui sont persuadés qu’un scénario catastrophe est possible et qui l’ont largement anticipé en achetant massivement des assurances à la baisse du CAC et à la hausse des taux d’intérêt français.

    CHACUN SA RÉACTION

    Les grands fonds spéculatifs et les grandes banques anglo-saxonnes ont même rencontré des représentants du FN pour mieux comprendre leur programme.

    De l’autre, les investisseurs professionnels français qui, eux, n’y croient absolument pas et n’ont donc absolument pas modifié leurs stratégies d’investissement. Et enfin les ménages français qui depuis quelques mois privilégient la prudence.

    L’ABERRANTE RUÉE VERS LE LIVRET A

    Et comment le sait-on ?

    Tout simplement parce qu’ils se ruent à nouveau vers le livret A. On vient d’avoir deux mois de collecte exceptionnelle, même en février, alors qu’en février avec le premier tiers provisionnel, le livret A est généralement en forte baisse. Certes le taux maintenu à 0.75% est plus attractif que les taux zéro sur les marchés mais avec la remontée de l’inflation, les français perdent en fait de l’argent en laissant une trop grosse partie de leurs économies sur le livret A. Ils ont en revanche étonnamment boudé leur placement préféré, l’assurance-vie. En cause la baisse des rendements et les craintes sur la loi Sapin 2. Et également les incertitudes sur les programmes des candidats en matière d’épargne.

    ASSURANCE VIE ET UNITÉS DE COMPTE

    Ce qui est paradoxal, c’est qu’ils s’intéressent tout de même aux actions. Ils ne se sont pas totalement mis aux abris de peur d’une catastrophe. Ils sont de plus en plus à prendre le chemin de la Bourse. Pas en direct. Mais à travers ce…

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  • admin9596 6:03 pm le March 22, 2017 Permaliens  

    Perpignan Méditerranée : 800 logements sociaux par an d’ici 2021 

    Selon Perpignan Méditerranée Métropole (PMM), qui regroupe au total 36 communes, la construction de logements a été un record en 2016 sur l’ensemble du territoire.

    L’Agglomération annonce avoir cofinancé la construction de quelque 1074 logements publics et privés, avec une part important pour les logements sociaux (environ 750). Près de 50 % des constructions ont été réalisées sur la commune de Perpignan.

    Les constructions devraient se poursuivre dans un rythme légèrement moins soutenu par rapport à l’an passé, indique Olivier Amiel, conseiller communautaire délégué à la politique de la Ville. Toutefois l’objectif reste le même : financer la réalisation de 4 900 logements sociaux sur la période 2016-2021, soit en moyenne « 800 par an », chiffre-t-on au sein de PMM.

    Un effort annuel de 56 M€

    Côté financement, l’Agglomération met chaque année sur la table 56 M€. Une somme qui bénéficierait « largement à 83 % des entreprises locales et de la communauté urbaine », indique François Calvet, sénateur, 1er vice-président délégué à l’habitat.

    En prenant en compte les actions de financement de PMM en faveur de l’habitat sur les dix dernières années, ce sont 5 819 logements sociaux financés, 3 906 réhabilitations dans le parc privé, 566 M€ de travaux générés et des milieux d’emplois générés (7 243 équivalents temps plein).

    « Lorsqu’en 2006, nous avons été désignée comme l’autorité organisatrice de l’habitat, seulement 200 logements étaient construits sur le territoire. Ce qui ne permettait pas de répondre aux 6 000 demandes. Pour augmenter la production de logements, nous avons notamment pris la décision de dégager sur notre budget principal entre 1,5 et 2 M€ de subventions permettant de baisser le coût du foncier et ainsi permettre aux opérateurs d’équilibrer leurs opérations. Ceci a ainsi permis de monter peu en peu en régime avec en moyenne la construction annuelle de 500 à 600 logements », poursuit François Calvet.

    Un effort sur l’efficacité énergétique

    Concernant les investissements pour l’habitat privé sur les dix dernières années, 33 M€ ont été versés dans le cadre de réhabilitations (sur 96 M€ de travaux générés), au travers de l’Agence nationale de l’habitat (ANAH).

    « Ce sont près de 400 logements par an qui sont ainsi rénovés, avec une priorité de plus en plus forte sur la lutte contre la précarité énergétique », indique-t-on chez PMM.

    L’efficacité énergétique est un sujet actuellement en développement au sein de PMM qui lance dès ce 23 mars une campagne de thermographie aérienne destinée à détecter les « passoires énergétiques » sur les toits des bâtiments à l’aide de drones qui vont sillonner l’ensemble de l’agglomération.

    Selon François Calvet, cette opération devrait permettre aux habitants d’économiser 30 à 35 % d’énergie, soit « en moyenne 510 € par an », précise l’élu. Les ménages souhaitant réaliser des travaux d’amélioration de leur consommation d’énergie pourront par la suite être accompagnés, notamment financièrement, au sein d’une plateforme énergétique dont la construction est en discussion.

     
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