Dictateurs de tous pays : leurs adieux à Fidel
Par Clément Ghys
« Le nom de Fidel Castro vivra à jamais dans l’esprit des générations et inspirera ceux qui aspirent à une véritable indépendance. (…) Le grand leader Fidel Castro a mené la lutte de son peuple et de son pays contre l’impérialisme et l’hégémonie pendant des décennies. »
Bachar Al-Assad, président de la République arabe syrienne, accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité par de nombreux observateurs depuis le début de la guerre civile, en 2011.
« Un ami proche et un camarade. »
Kim Jong-un, chef suprême de la République populaire démocratique de Corée, pays classé avant-dernier (devant l’Érythrée) dans le classement de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières.
« Cet homme d’État émérite est à juste titre considéré comme le symbole d’une époque de l’histoire moderne du monde. »
Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie. Le 2 novembre 2016, le bureau d’Amnesty International à Moscou a été placé sous scellés.
« Le camarade Castro vivra éternellement. »
Xi Jinping, secrétaire général du Parti communiste chinois et président de la République populaire de Chine, considéré par Reporters sans frontières comme un « prédateur de la presse ».
« Un guerrier infatigable. »
Hassan Rohani, président de la République islamique d’Iran, fréquemment dénoncé par l’ONG Human Rights Watch.
« Une personne chère et un penseur unique. »
Alexandre Loukachenko, président de la République de Biélorussie, où, selon Amnesty International, la législation limite la liberté d’expression et où les minorités sexuelles sont victimes de discriminations et de violences.
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