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  • admin9596 9:10 am le December 30, 2016 Permaliens  

    Ismaël Emelien, le bras droit d’Emmanuel Macron 

    Fin stratège et discret communicant, le Grenoblois de 29 ans est un rouage essentiel dans la campagne du candidat à la présidentielle et leader d’En marche !.

    Le Monde | 19.12.2016 à 10h34 • Mis à jour le19.12.2016 à 13h57 |Par Cédric Pietralunga

    Etudiant à Sciences Po, Ismaël Emelien a été repéré par DSK alors qu’il n’avait que 19 ans.

    Pilier d’En marche !

    Depuis le début de l’aventure, il est là, dans l’ombre. Conseiller « communication et affaires stratégiques » d’Emmanuel Macron à Bercy, Ismaël Emelien, 29 ans, a quitté le ministère de l’économie dès le printemps, quatre mois avant son patron, pour œuvrer au lancement d’En Marche ! C’est sur lui que repose aujourd’hui une bonne partie de la campagne de l’ex-inspecteur des finances, qui l’utilise comme sparring-partner pour affiner son projet « progressiste ».

    Ex-petite main de DSK

    Étudiant à Sciences Po, « Isma » n’a que 19 ans lorsqu’il se fait vamper par Dominique Strauss-Kahn, qui enseigne alors à l’école de la rue Saint-Guillaume. Embarqué dans la campagne de la primaire de 2006 – que DSK perdra –, il rejoint ensuite Gilles Finchelstein à la fondation Jean-Jaurès. Le politologue lui apprend le métier et le fait embaucher chez Euro RSCG (devenu Havas Worldwide), la boîte de com’ dirigée par Stéphane Fouks, l’un des plus proches amis de Manuel Valls.

    Ami de sept ans

    C’est en 2009 qu’Ismaël Emelien rencontre pour la première fois Emmanuel Macron, devenu banquier chez Rothschild après avoir été le rapporteur de la commission Attali. Le courant passe entre les deux jeunes hommes pressés, qui ne se quitteront plus et envisageront même de créer une entreprise ensemble après le départ d’Emmanuel Macron de l’Élysée. Barbe de trois jours et grosses lunettes, le Grenoblois est aujourd’hui le plus proche confident du candidat, qui apprécie sa franchise associée à une nature discrète voire mutique.

    Tacticien innovant

    « Ismaël, c’est le meilleur stratège politique de Paris », estime Laurent Bigorgne, directeur de l’Institut Montaigne, think tank libéral présidé par Henri de Castries, l’ex-patron d’Axa devenu conseiller de François Fillon. Le jeune conseiller essaie en tout cas de mener sa campagne autrement : il travaille avec la start-up de stratégie électorale Liegey Muller Pons et avec celle d’analyse sémantique Proxem, pour que son candidat colle au plus près des attentes des Français.

    Lire aussi : En campagne aux Antilles, Emmanuel Macron ne veut pas être « un Père Noël »

    Lire aussi : Ces militants qui marchent avec Macron

    •  Cédric Pietralunga

      Journaliste au Monde
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  • admin9596 2:47 pm le December 29, 2016 Permaliens  

    Aux Etats-Unis, l’ecstasy bientôt en pharmacie ? 

    La MDMA aurait un effet durable sur le syndrome de stress post-traumatique.

    Tony Macie avait tout essayé, au point de devenir dépendant aux médicamentsque lui prescrivait son médecin pour se défaire du syndrome de stress post-traumatique (PTSD)rapporté de ses missions en Irak. Jusqu’au jour où ce vétéran américain découvrit l’ecstasy. Cette drogue plus répandue dans les soirées débridées que dans les cabinets médicaux a changé sa vie. Comme celle de la centaine de patients, qui, comme lui, ont participé à un programme expérimental utilisant la MDMA (méthylènedioxyméthamphétamine), son nom scientifique.

    Couplé à des séances de psychothérapie, le traitement mis en place par la Multidisciplinary Association for Psychedelic Studies, une organisation à but non lucratif qui promeut l’utilisation médicale des drogues comme le LSD ou la marijuana, a visiblement convaincu les autorités sanitaires américaines. La puissante Food and drug administration (FDA) vient d’autoriser l’association à lancer une nouvelle phase d’expérimentation. Destinée cette fois à plusieurs centaines de patients, elle démarrera en 2017. Ce feu vert constitue la dernière étape avant la mise sur le marché de l’ecstasy pour le traitement des PTSD et d’autres types de dépressions. Cette amphétamine, qui agit comme un stimulant sur le système nerveux, pourrait alors rejoindre dès 2021 les rayons des pharmacies. Aux Etats-Unis, elle a été déclarée illégale au milieu des années 1980, alors qu’elle commençait sa percée dans les boîtes de nuit.

    « Si ces résultats se confirment, ce sera une avancée. Car nos meilleures thérapies ne sont d’aucun secours pour 30 à 40 % des patients »

    Charles R. Marmar, psychiatre

    Selon les résultats de l’étude qui a convaincu la FDA, après douze semaines de psychothérapie et trois prises d’ecstasy sous contrôle médical, plus de deux tiers des patients ne présentaient plus aucun signe de PTSD, y compris sur le long terme. Dans les entretiens donnés aux médecins, les patients – des vétérans mais aussi d’anciens pompiers, policiers et victimes d’abus sexuels – expliquent que non seulement la drogue les a aidés à surmonter des souvenirs douloureux, mais qu’elle a contribué à soigner leur addiction à l’alcool ou à d’autres médicaments. Le traitement devrait être développé pour traiter les cas d’autisme ou la dépression liée aux maladies incurables.

    Lire aussi : La MDMA, la « drogue de l’amour », fait son retour en Europe

    Nouvelle étape

    « Si ces résultats se confirment, ce sera une avancée, a reconnu, dans le New York Times, Charles R. Marmar, un psychiatre spécialiste des malades souffrant de stress post-traumatique, étranger à l’expérimentation. Car nos meilleures thérapies aujourd’hui ne sont d’aucun secours pour 30 à 40 % des patients. » La santé mentale des anciens soldats rentrés d’Irak ou d’Afghanistan avec des troubles psychiques préoccupe depuis des années les pouvoirs publics américains. Au-delà des traitements classiques à base d’antidépresseurs et de psychothérapie, le recours à la marijuana médicale s’est développé dans la vingtaine d’Etats qui en autorisent l’usage thérapeutique. L’arrivée de l’ecstasy constituerait une nouvelle étape, mais elle ne fait pas l’unanimité.

    Certains scientifiques mettent en garde contre les phénomènes d’addiction liée à cette drogue « feel good », dont un usage prolongé peut provoquer des dommages sur le cerveau. Que ces substances soient administrées sous contrôle médical ne prémunit en rien des effets désastreux sur les patients. Ainsi, les Etats-Unis font face à un grave problème de santé publique, lié à l’addiction de milliers de personnes aux antidouleurs. Une étude du Centers for desease control and prevention, parue le 8 décembre, a une nouvelle fois alerté sur le nombre de morts dues aux overdoses d’antidouleurs, en augmentation de 4 % : en 2015, 17 536 Américains y ont succombé.

    Lire aussi : Stress post-traumatique : de la prévention au soin

     
  • admin9596 4:09 pm le December 28, 2016 Permaliens  

    Tom Ford – Tommy Hilfiger : quand la mode se mêle de politique 

    Tom Ford et Tommy Hilfiger, deux visions de l’Amérique.

    Tom Ford

    Démocrate. Le 30 novembre, à la question de savoir s’il allait habiller Melania Trump, le créateur Tom Ford, 55 ans, à la tête de sa propre marque, a répondu : « Elle ne représente pas nécessairement l’image que je veux donner. » Démocrate de longue date, il a ajouté que ni Melania Trump ni Hillary Clinton – si elle avait été élue – ne devraient porter ses habits : « Ils sont trop chers. »

    Roi du porno-chic. En 1994, Tom Ford prend la direction créative de Gucci. Cinq ans plus tard, il prend aussi les rênes d’Yves Saint Laurent. À la tête des deux marques, il impose le porno-chic, autant dans les tenues que dans les campagnes de publicité. Ce qui lui vaut les surnoms d’« Homo le plus hétéro du monde » et de « Roi du sexe ». Ce qui ne l’empêche pas d’être en couple depuis 1986.

    Cinéaste. En septembre, il remportait le Lion d’argent du Grand Prix du jury à la Mostra de Venise pour Nocturnal Animals, en salle le 4 janvier 2017. Ce thriller avec Jake Gyllenhaal et Amy Adams est sa seconde réalisation, sept ans après A single man.

    Pas pressé. Depuis août, il a mis en vente le ranch du Nouveau-Mexique où il a grandi. Une bâtisse conçue par l’architecte japonais Tadao Ando, avec un parc de 9 000 hectares (la superficie de Manhattan) et des écuries… Le bien n’a pas trouvé preneur, sans doute à cause du prix prohibitif de 75 millions de dollars (70 millions d’euros).

    Tommy Hilfiger

    Apolitique. « Je pense que Melania est une très belle femme, et n’importe quel designer devrait être fier de l’habiller »,a déclaré Tommy Hilfiger, 65 ans, au quotidien spécialisé Women’s Wear Daily. Le styliste, qui affirmait en avril à Paris Matchêtre « un jour (…) républicain ; un autre, démocrate », a déjà fait poser Ivanka Trump, fille de Donald, dans une de ses publicités.

    Prince du preppy. Depuis ses débuts, dans les années 1980, il puise dans les codes du look « preppy ». Soit l’allure vestimentaire de la bonne société américaine, blanche et huppée. À partir des années 1990, l’univers du hip-hop se met à porter ses tenues. Son fils, Richard Hilfiger, plus connu pour son comportement agité et sous stupéfiants, s’est lancé dans le rap, sous le pseudonyme Rich Hi.

    Écrivain. American Dreamer (« le rêveur américain ») : c’est sous ce titre que Tommy Hilfiger a sorti, début novembre, son autobiographie. Il y revient surtout sur la success story de sa marque, avec un chiffre d’affaires de 6,5 milliards de dollars en 2015.

    A toute allure. Le 19 janvier 2017, Tommy Hilfiger vendra aux enchères sa Ferrari, un modèle Enzo, l’une de ses nombreuses voitures de luxe. Intérieur cuir noir et marron, couleur rouge vif, le bolide, datant de 2003, n’a que 6 000 kilomètres au compteur. Selon la presse spécialisée, la voiture pourrait partir pour 2 millions d’euros.

     
  • admin9596 9:18 am le December 26, 2016 Permaliens  

    Comment collecter le caca dans l’espace ? 

    Les toilettes de la Station spatiale internationale.

    L’anecdote ne laissera pas de trace dans les annales de la conquête spatiale, mais elle est authentique :après une sélection impitoyable et huit ans d’entraînement acharné, Thomas Pesquet, réalisant enfin son rêve étoilé, s’est vu confier comme première mission à bord de la Station spatiale internationale (ISS)… de réparer les toilettes. Eh oui, les astronautes, s’ils ont l’étoffe des héros et tutoient les étoiles, font pipi et caca comme tout le monde.

    Sauf que là-haut, en l’absence de gravité, tout est compliqué – et singulièrement les contingences hygiéniques. Déjà, pas de WC, mais des WHC (« waste and hygiene compartment »), cela sonne plus high-tech… Ces toilettes à 20 millions de dollars (19,2 millions d’euros) sont un luxe, à l’échelle de l’ISS (110 × 72 × 20 mètres, 430 tonnes) : le luxe d’un hôtel spatial mille étoiles.

    En fait, ce réceptacle est une sorte d’aspirateur : le flux d’air attire automatiquement les déchets, liquides et solides, qui sortent du corps. Pour uriner, un simple entonnoir ; pour déféquer, un sac, comme celui d’un aspirateur, que l’on referme hermétiquement après usage. Les sacs contenant les déchets solides sont stockés puis rassemblés et finissent, avec d’autres déchets, dans des conteneurs.

    J’ai l’impression d’être dans @BigBangTheory! Hier avec @AstroPeggy on a passé une bonne partie de la journée à rép… https://t.co/Q6geKSULpC

    — Thom_astro (@Thomas Pesquet)

    Largués de la station, ces derniers brûlent dans l’atmosphère terrestre et y tracent dans le ciel de jolies étoiles filantes. L’urine des astronautes, quant à elle, est trop précieuse pour être simplement évacuée. Elle est recyclée pour en extraire de l’eau pure, laquelle sera consommée de nouveau, comme l’explique l’astronaute américain Don Pettit : « Le café d’hier devient le café d’aujourd’hui. »

    Matières fécales… et filantes

    Mais les astronautes ne restent pas confinés dans leur station. Et quand ils enfilent leur combinaison spatiale pour sortir, réparer les panneaux solaires ou changer les batteries, ils peuvent, hélas, ressentir aussi une grosse envie de faire pipi… ou pire. Ainsi, en 2001, l’Américaine Susan Helms est restée dehors… près de neuf heures ! Dans ces conditions, une seule solution, bien sûr : porter des couches. Tous les spationautes passent par là.

    Lors du décollage à bord du Soyouz russe, les cosmonautes sont équipés de scaphandres, dans lesquels ils marinent pendant des heures. Lors du retour sur Terre, idem. Pour les agences spatiales, ce problème d’hygiène se double d’un problème médical. Des astronautes qui, pour une raison ou une autre, devraient rester en scaphandre plusieurs jours d’affilée mettraient leur santé, voire leur vie, en danger.

    D’où le très sérieux Space Poop Challenge (le concours du caca de l’espace) lancé par la Nasa. Objectif de l’agence spatiale américaine : débarrasser, enfin, les astronautes de leurs couches, qui seraient remplacées par un système intégré au scaphandre spatial, et qui serait capable de collecter urine, matière fécale et pertes menstruelles pendant six jours !

    Un problème éculé depuis cinquante ans

    Contrainte supplémentaire : ce système devrait conserver ces déchets organiquessans qu’ils soient en contact avec le corps de l’astronaute. Un véritable défi technique, contrastant avec la simplicité des besoins naturels de l’être humain.

    Et si la NASA a créé ce challenge public, en espérant qu’un génie de concours Lépine trouve LA solution, c’est que, depuis un demi-siècle, ses meilleurs ingénieurs se cassent les dents sur ce trivial problème de « pipi caca ». Vous avez jusqu’au 21 décembre pour proposer votre solution, et tenter de gagner 30 000 dollars.

    Si elles peuvent faire sourire, les préoccupations de l’agence spatiale américaine ne sont pas sans fondement : la NASA met actuellement au point son prochain lanceur géant, le SLS (Space Launch System), associé au futur vaisseau Orion, lesquels pourraient, dans une décennie, ramener les astronautes sur la Lune, ou les emmener sur Mars. Personne ne sait aujourd’hui à quelles situations d’urgence les astronautes pourraient être confrontés, mais l’agence ne veut pas prendre le risque de voir une future mission interplanétaire mise en péril par une banale infection bactérienne…

    Lire aussi : Test au sol réussi pour une fusée du futur lanceur lourd de la NASA

    Serge Brunier

     
  • admin9596 1:33 am le December 24, 2016 Permaliens  

    A Hongkong, la vie dans un « appartement capsule » de 2 m² 

    Sandy Wong, le jeune entrepreneur cantonais qui a conçu ces appartements capsules, a vite pris la mesure de la pénurie de logements à Hongkong.

    C’est par analogie avec les capsules spatiales que Sandy Wong a nommé « appartement capsule »le nouveau type de logement qu’il a inventé et vient de mettre en location à Hongkong. Arrivé dans l’ancienne colonie britannique il y a seulement trois mois, ce jeune entrepreneur cantonais a rapidement saisi l’ampleur du problème immobilier et proposé une solution… encore plus radicale que tout ce que Hongkong avait connu jusqu’alors.

    L’allure de ses cabines, qui s’empilent dans des locaux sommaires un peu partout dans la ville, est futuriste : plastique blanc aux formes arrondies et lumière fluo. Question surface des « appartements » à louer, il existe deux modèles, qui diffèrent seulement de 20 cm2: on passe de 23 à 25 pieds carrés, soit de 2,1 à 2,3 m2, avec une hauteur sous barrot de 1,10 m. Claustrophobes s’abstenir. Il n’y a évidemment pas de fenêtres mais un miroir arrondi.

    « La capsule offre comme équipement une lumière au plafond, une liseuse, du Wi-Fi, un écran télévisé et de l’air conditionné »,a expliqué Sandy Wong au South China Morning Post.Les locataires partagent salle de bains et cuisine ; et la porte de leur chambre se verrouille par une carte électronique comme les chambres d’hôtel.

    Un vrai besoin

    Son prix d’appel pour le lancement était de 2 500 dollars hongkongais (300 euros) par mois mais les internautes lui ayant fait remarquer qu’il cassait le marché, il est vite passé à 2 800 dollars hongkongais (335 euros). Même à ce prix-là, toutes ses capsules ont été réservées en quinze jours. Sandy Wong espère ouvrir mille capsules supplémentaires d’ici à un an car son offre répond, selon lui, à une vraie demande, notamment pour les employés qui font des journées très longues, loin de chez eux, ou pour les couples en crise.

    Ces cabines peuvent répondre au besoin de logement des employés aux horaires à rallonge ou des couples en crise.

    Selon les statistiques officielles, plus de 90 % des moins de 25 ans sont encore chez leurs parents. Et certains couples mariés ne vivent toujours pas ensemble, faute de pouvoir louer leur propre logement. Pour répondre au manque d’intimité que cette crise du logement suscite, nombre d’entre eux ont d’ailleurs recours à des hôtels de passe.

    Plus de 200 000 personnes vivent encore dans des maisons-cages et appartements subdivisés.

    Hongkong a toujours eu une sombre réputation en matière de logement.Lors du boom d’après-guerre, les maisons-cages de Hongkong – soit des lits superposés grillagés – ont offert à des centaines de milliers d’ouvriers venus de Chine continentale une solution qui se voulait provisoire. Mais le modèle s’est pérennisé et le gouvernement a du mal à l’éradiquer. Aujourd’hui, plus de 200 000 personnes vivent encore dans ce type d’habitat (maisons-cages et appartements subdivisés). Quant à la majorité des Hongkongais, ils habitent dans d’immenses HLM, réunies en grappes dans des cités-dortoirs. Le lancement en novembre d’un nouveau programme immobilier de bon standing proposant des appartements de 14 m2 dans le quartier de Wan Chai sur l’île de Hongkong a lui aussi rappelé l’état alarmant de la situation.

    Les baux commerciaux ont également atteint des sommets. La boutique Abercrombie & Fitch qui occupait un magnifique immeuble d’avant-guerre du quartier Central sur Pedder Street, l’équivalent de l’avenue Foch au Monopoly de Hongkong, a annoncé en novembre mettre la clé sous la porte. Le loyer mensuel était de 850 000 euros. À quand les boutiques-capsules ?

    Lire aussi : A Hongkong, l’opérateur du métro est avant tout un promoteur immobilier

     
  • admin9596 1:37 am le December 23, 2016 Permaliens  

    La parenthèse enchantée 

    Il y a tout juste vingt-cinq ans,le 26 décembre 1991, l’URSS cessait d’exister. L’aboutissement d’une vague de réformes menées depuis 1985 par Mikhaïl Gorbatchev. Durant cette période de transition, un vent de liberté soufflait à Moscou, Erevan ou Tachkent. On parlait alors de restructuration (“perestroïka”) et de transparence (“glasnost”). Saisis au crépuscule des années 1980, les clichés du photographe belge Carl De Keyzer racontent l’espoir du changement. Bientôt balayé par l’amertume. Ici Saint-Pétersbourg (Leningrad à l’époque), en 1988.

     
  • admin9596 8:48 pm le December 21, 2016 Permaliens  

    Russell Westbrook, prodige du basket et de la mode 

    Ses prouesses sportives l’ont hissé au Panthéon de la NBA. Rien ne semble arrêter le basketteur vedette d’Oklahoma City, aussi à l’aise avec un ballon que dans les défilés de mode.

    Le Monde | 14.12.2016 à 10h26 |Par Juliette Branciard

    Le basketteur américain Russell Westbrook.

    Successeur de Jordan

    La NBA a son nouveau prodige. Avec 28 points, 17 rebonds et 12 passes décisives face aux New Orleans Pelicans, le meneur de jeu de l’Oklahoma City Thunder enchaînait dimanche 4 décembre sa cinquième victoire consécutive, conclue avec un « triple double ». Un exploit extrêmement rare qui n’avait pas été égalé depuis le légendaire Michael Jordan en 1989.

    Terreur des terrains

    Avec son 1,91 m pour 91 kg, Russell Westbrook fait partie des meneurs de jeu les plus athlétiques de la compétition. Aussi puissant sous le panier qu’agile loin de l’arceau, le numéro 0 de l’Oklahoma City Thunder fait vivre un calvaire à ses adversaires. Son premier triple double en 2009, un an après son arrivée en NBA, a marqué les esprits. Ses coéquipiers le surnomment depuis « Mr Explosive ».

    Champion californien

    Russell Westbrook lors du match opposant son équipe Oklahoma City Thunder aux Houston Rockets, le 9 décembre.

    Russell Westbrook est né à Long Beach, en Californie. Enfant de la banlieue de Los Angeles, il a fait ses études à la prestigieuse UCLA, où il a rencontré son épouse. Les citoyens de Los Angeles rêveraient de le voir chez les Lakers, succéder à Kobe Bryant, star de la NBA qui a raccroché cette année après vingt ans de carrière. Mais il leur faudra attendre au moins 2019, date de la fin de son contrat avec Oklahoma City.

    Profession Styliste

    Sa reconversion future est déjà toute trouvée. Le sportif, passionné de haute couture, est un habitué des défilés au côté de son amie Anna Wintour. Toujours habillé à la pointe de la mode, il est lui-même styliste pour plusieurs marques, notamment la luxueuse enseigne Barneys New York, mais aussi pour Jordan Brand, la griffe personnelle de Michael Jordan. Sportswear mais non moins chic grâce à lui.

    Lire aussi : NBA : Russell Westbrook dans les pas de Michael Jordan

    • Juliette Branciard

     
  • admin9596 10:10 pm le December 20, 2016 Permaliens  

    À Nantes, des trisomiques aux fourneaux d’un nouveau restaurant 

    En attendant l’ouverture, l’équipe du Reflet se prépare à la cantine du Solilab de Nantes. Ici, Thomas Boulissière, le gérant, avec les quatre serveurs.

    À première vue, c’est un établissement ordinaire avec son bar à l’entrée,ses murs en pierre apparente et son sol mêlant mosaïque, bois et béton. Le Reflet, installé rue des Trois-Croissants, une rue pavée du centre-ville de Nantes, se présente pourtant comme un « restaurant extraordinaire ». C’est au service et aux fourneaux que réside sa singularité. Deux jeunes femmes et quatre garçons trisomiques officient, encadrés par le gérant Thomas Boulissière et par la chef de cuisine Farida El Hadek, également éducatrice spécialisée.

    L’établissement, qui ouvrira ses portes le 15 décembre, est né de la volonté de Flore Lelièvre. Cette jeune architecte de 26 ans, dont le frère aîné possède trois chromosomes 21, en avait fait son projet de fin d’études en 2013 avec un objectif : créer un lien entre la société et les personnes trisomiques. « Nous avons appelé le lieu Le Reflet, car elles sont notre reflet, une version plus innocente de nous. Elles ont aussi le droit de se fondre dans la masse. Le restaurant va susciter le partage avec des gens qui ne connaissent pas forcément leur handicap, pour que les regards évoluent », explique-t-elle.

    Un système de tables astucieux

    Adapté à la trisomie, ce restaurant de 36 couverts sera le premier en France à pratiquer, hors d’un cadre protégé, ce qu’elle appelle « la discrimination à l’envers ». Pour les difficultés de lecture, d’écriture ou d’élocution, Flore a élaboré un système de tables spécifique : des photos de chaque plat y sont encastrées, accompagnées d’une feuille et d’un tampon pour que le client coche ses choix. Le serveur la déchire en deux, une moitié pour le bar, l’autre pour la cuisine. Des couleurs aux coins des tables permettent aux employés de reconnaître leur secteur, et les assiettes en porcelaine sont dotées d’empreintes de mains moulées afin de faciliter la préhension (les personnes trisomiques ont une moins bonne sensibilité proprioceptive). En cuisine, des postes assis ont été prévus pour éviter la fatigue. Au fond du

    restaurant, une salle de repos a été installée : c’est là que se dérouleront les débriefings, mais aussi les pauses massages.

    Caroline Cholet, l’une des deux aides cuisinières, explique que ce travail lui « donne de l’espoir ».

    Caroline Chollet, une petite blonde de 25 ans, est l’une des deux aides cuisinières. Depuis la fin du lycée, il y a cinq ans, elle n’avait plus accès, alors qu’elle les appréciait, aux stages dans les cantines ou les maisons de retraite. Non-diplômée, la jeune femme a intégré un établissement et service d’aide par le travail (ESAT), réservé aux personnes handicapées. « Ça ne me plaisait pas tant que ça d’empiler des stylos. Actuellement, je suis épanouie et ça me donne de l’espoir. J’essaie de remonter la pente, hein maman ? », lance-t-elle à sa mère, Charlotte. « Travailler enfin en milieu ordinaire est une opportunité extraordinaire », s’enthousiasme cette dernière.

    « Beaucoup de jeunes trisomiques ne font rien car on ne leur en donne pas la possibilité. »Flore Lelièvre, architecte

    Flore Lelièvre a créé l’association Trinôme44, qui pilote Le Reflet (sous statut de Société par actions simplifiées), pour « en garantir l’âme sociale ». Elle a réussi une levée de fonds de 400 000 euros auprès de particuliers et d’entreprises et vient de lancer une campagne participative pour les derniers besoins en matière de mobilier sur mesure. Le budget total est estimé à 700 000 euros. « Mettre en place un projet en lien avec le handicap a été une bataille de chaque instant. La loi est assez mal faite. Beaucoup de jeunes trisomiques ne font rien car on ne leur en donne pas la possibilité », regrette-t-elle. Hugues Defoy, de l’association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph), nuance : « Avec la loi de 2005 sur l’égalité des droits, les entreprises ayant un effectif de travailleurs handicapés sont plus nombreuses. Mais c’est vrai qu’il y a encore beaucoup de préjugés. »

    Farida El Hadek, chef de cuisine et éducatrice spécialisée, avec Marie-Noëllie.

    Au Reflet, les contrats ne dépasseront pas 24 heures par semaine pour éviter le surmenage. « Chacun sera payé selon une grille de salaire classique. Mon frère se sent bien en ESAT, mais il est sur place 32 heures par semaine et touche une rémunération de seulement 600 euros », signale Flore, débordée à quelques jours de l’ouverture. À la cuisine, la chef Farida entraîne Caroline et Marie-Noëllie au pliage de feuilles de brik pour le croustillant poire chèvre miel. « Les quinze premiers jours, on aura la même carte, le temps que nos personnes extraordinaires prennent confiance », explique-t-elle en félicitant les filles de leur travail. Caroline se tourne

    vers elle : « Ça me motive les compliments. Je grandis, j’avance. C’est comme le début d’une nouvelle vie. »

    Lire aussi : Au Conseil d’Etat, de jeunes trisomiques défendent leur droit à la parole

     
  • admin9596 8:05 am le December 19, 2016 Permaliens  

    Shay, la « bad girl » du rap francophone 

    Vanessa, le vrai prénom de Shay, est la nièce du rappeur Youssoupha.

    La belle a la voix cassée. Tous les week-ends, Shay s’égosille dans des discothèques de France et de Belgique, où elle chante ses deux tubes : PMW et Cabeza.Sur YouTube, ses vidéos totalisent près de 40 millions de vues. En quelques mois, la jeune Belge de 26 ans est devenue la nouvelle égérie du rap francophone. Depuis la retraite de Diam’s, il n’y a plus beaucoup de voix féminines qui tiennent la dragée haute à leurs collègues masculins. Shay a tous les atouts pour combler le vide laissé par la chanteuse de La Boulette : une personnalité bien trempée, une assurance, des paroles percutantes et pince-sans-rire (« Je suis du genre à te souhaiter la mort avec un sourire angélique », chante-t-elle).

    Découverte par le patron du rap hexagonal, Booba, Shay a sorti son premier album, Jolie garce, le 2 décembre. Soit un cocktail enivrant de rap hardcore, de R’n’B et de rythmiques de pop africaine. Métisse d’un père juif polonais et d’une mère congolaise, Vanessa (son véritable prénom) est la petite-fille d’un des pères fondateurs de la rumba congolaise, Tabu Ley Rochereau, et la nièce du rappeur Youssoupha. « Je ne connais pas tout le monde dans ma famille. Youssoupha, je l’ai rencontré une ou deux fois seulement. On est très nombreux. Mon grand-père, disparu en 2013, a eu plus de 90 enfants. On était proches, et c’est lui qui m’a surnommée Shay. Dans la langue de son village, le kiyanzi, cela signifie “celle qui apporte la lumière”. »

    « Je me suis retrouvée avec des camarades qui venaient de milieux aisés. Je ne supportais pas le décalage. » Shay

    Pendant son adolescence, ce sont surtout des ennuis qu’elle apporte à ses parents, informaticien et comptable. Élevée à Bruxelles dans le quartier de Molenbeek, elle fréquente de bonnes écoles, mais ne se sent pas à sa place : « Je viens d’une famille modeste. Mais, à mes 8 ans, mon père a obtenu un bon poste à la Commission européenne et a eu le droit de scolariser ses trois enfants dans des écoles de qualité. Sauf que je me suis retrouvée avec des camarades qui venaient de milieux aisés. Je ne supportais pas le décalage. Certains sont forts et font abstraction de tout ça. Pas moi. »

    Se raccrocher à « quelque chose de bien »

    L’adolescente sèche beaucoup, fréquente les mauvais garçons. Pour la calmer, ses parents l’envoient un an à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Mais, à son retour, elle décroche complètement et se met en tête de devenir comme ses héros, bien loin des modèles d’une jeune fille ordinaire : le bandit new-yorkais Frank Lucas (qui a inspiré le film American Gangster, de Ridley Scott) ou la trafiquante de drogue colombienne Griselda Blanco. Un sursaut d’orgueil la pousse à passer le baccalauréat en candidat libre, qu’elle obtient.

    Lire aussi : Quand le rap français prend l’accent congolais

    Le déclic de la musique survient à 20 ans. Son frère Olivier, alias Le Motif, qui compose bon nombre des titres sur son premier album, la pousse devant une caméra. « Il m’a dit : “Toi, t’aimes bien faire la belle, je t’écris un morceau et tu le rappes.” La musique était une reprise d’un morceau de Rick Ross, BMF. Il a trouvé le mail de Booba et lui a envoyé la vidéo. Quand ce dernier a appelé, j’ai arrêté toutes mes bêtises. J’ai vu l’occasion de me raccrocher à quelque chose de bien, d’y trouver un avenir. Même si je me rêvais en grand bandit, qui fait son argent toute seule, sans avoir besoin des hommes. »

    En bon directeur artistique qu’il est devenu avec les années, Booba l’a laissée un temps faire ses armes dans des clips dignes des films de gangster de série B. Mais, depuis cet été, la jeune femme, plus mûre, soigne ses vidéos, plus esthétisantes (avec costumes, danseurs et filtres de lumière) et répondant moins aux clichés du ghetto.

    Jolie garce, de Shay, 1 CD 92i/Capitol.

    Le clip du titre « Cabeza »

     
  • admin9596 1:50 pm le December 16, 2016 Permaliens  

    Au plus bas des cieux avec Zemmour, de Villiers, Ménard et Buisson 

    Patrick Buisson et monseigneur Schneider en dédicace au 24e Salon du livre Renaissance Catholique, à Villepreux, dans les Yvelines.

    « Mais je suis adhérente de Radio Courtoisie ! », s’étonne une femme à l’entrée du salon du livre. Elle n’a pas compris que le tarif réduit RC est réservé à Renaissance Catholique, l’organisateur du salon. « Socialistes ! », crient deux visiteurs à d’autres debout, qui bouchent la vue des derniers rangs de la conférence d’Éric Zemmour, alors qu’eux ont réservé leurs chaises avec une demi-heure d’avance.

    Franchement, se fairetraiter de socialiste au salon du livre de Renaissance Catholique, au domaine de Grand’Maisons, ancienne propriété du château de Versailles, lors d’une journée qui accueille Philippe de Villiers, Robert Ménard et Patrick Buisson… En arriver à ce genre de disputes alors que, quelques heures plus tôt, à la messe de monseigneur Schneider qui se tenait dans ces mêmes lieux, on se promettait amour et entraide en latin… Quel exemple pour les scouts d’Europe venus là pour servir sandwiches et cafés ! « Nous, socialistes ? On vote Front national ! », répondent les importuns.

    Pourfendeurs de la « bien-pensance »

    « Nous vous attendons nombreux contre le règne du politiquement correct », annonçait le programme. Comme si ses rédacteurs n’avaient pas remarqué que Donald Trump venait d’être élu président des États-Unis, ou que l’éventualité de la présence de Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle française était encore un scénario de fiction. Un peu comme la gauche qui se croyait toujours dans la contre-culture durant les mandats de François Mitterrand, les pourfendeurs de la « bien-pensance » continuent à s’imaginer persécutés.

    Dans le grand salon réservé aux dédicaces, un fan s’inquiète auprès de Patrick Buisson. « Qu’est-ce que vous allez faire maintenant ? » L’ancien patron de Minute le rassure : un nouveau livre, peut-être des films, et avec Zemmour, ajoute-t-il, ils discutent régulièrement de ce qu’il faudra faire « le jour où ». À propos d’Éric Zemmour : devant la table du chroniqueur du Figaro et de RTL, un lecteur s’émeut de la mise en garde du CSA à son sujet. « Ça va aller », le réconforte l’auteur de best-sellers. Quelques stands plus loin, un fan s’indigne devant Robert Ménard du traitement injuste que les médias lui réservent. Le fan club de la « droite hors les murs », comme on l’appelle, a réellement fini par croire que ces auteurs de succès de librairie présentés sur toutes les têtes de gondoles de France étaient victimes d’une atroce censure.

    Lire aussi : Eric Zemmour : la justice ouvre une enquête pour apologie du terrorisme

    « N’hésitez pas à vous approcher de la table d’Éric Zemmour, il n’est pas là pour toute l’après-midi », presse une voix au micro… Zemmour a été placé dans l’ombre du king de la signature : Philippe de Villiers, dont les groupies achètent les livres par trois, quatre, cinq, et qui se demande en titre de son dernier livre si « les cloches » des églises « sonneront encore demain ».

    Fillon candidat des cathos ? « La blague ! »

    Magie des plans de table et des attelages de circonstance, Patrick Buisson qui, malgré sa mise en examen, s’est racheté en ville une image de spécialiste de l’opinion des petites gens, se retrouve à côté de monseigneur Schneider, calotte et soutane violettes. Les plus traditionalistes savent que l’évêque auxiliaire du Kazakhstan ferraille contre l’admission des divorcés à la communion. Ce prélat parmi les plus intégristes au monde n’est pas loin du schisme et vient de consacrer un livre à la communion (qu’il faut recevoir à genoux et sur la langue plutôt que dans la main). Quand la Manif pour tous se mobilise contre le mariage homosexuel, lui ne cède rien sur le terrain du divorce. « Un frère de mon mari a divorcé, approuve une visiteuse. Les gens disent : “Il est libre maintenant”… Mais non, il n’est pas libre ! »

    Philippe de Villiers a eu plus de succès qu’Eric Zemmour au salon Renaissance Catholique.

    Posé sur la table entre l’évêque et Buisson, l’exemplaire de L’Homme nouveau, bimensuel traditionaliste auquel l’ancien conseiller enregistreur de Nicolas Sarkozy a donné une interview de quatre pages. Buisson voit en la chrétienté « un trésor inestimable que nous avons reçu en dépôt et qu’il nous faut maintenant défendre contre des mystiques venues d’ailleurs ». Une nouvelle vocation. Pas de quoi réjouir le pape François, qui lave les pieds des migrants, ni la conférence des évêques que Villiers accuse de « cautionner le vivre-ensemble ».

    Héros supposé de la droite catho, François Fillon ne fait pas l’unanimité non plus. « Candidat des cathos, la blague ! », titre le journal Présent à l’entrée du salon, qui rappelle que Marine Le Pen est la seule qui abrogera le mariage pour tous – pas François Fillon « avec ses gros sourcils de directeur d’école privée, son costume d’employé des pompes funèbres et son humour de notaire de province ». Dans son intervention, Philippe de Villiers rappelle que l’ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy a inauguré la mosquée d’Argenteuil, que son proche conseiller, Henri de Castries, ancien PDG d’Axa, est membre du fameux groupe Bilderberg, dans lequel l’ancien député voit l’épicentre des complots de la banque et de l’Europe. Murmure de l’assistance. Puis il s’en prend à Najat Vallaud-Belkacem qui a « sabordé l’enseignement du latin et du grec pour transmettre l’arabe et répandre l’islam ». En partant, l’écho des annonces au micro nous poursuit. « Chers amis, profitez du relatif calme dans la file d’Éric Zemmour… »

    Lire aussi : Une révolution conservatrice qui avance à visage découvert

     
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