Mises à jour de février, 2016 Activer/désactiver les fils de commentaires | Raccourcis clavier

  • admin9596 11:43 am le February 29, 2016 Permaliens  

    La militante Beyoncé divise les Américains 

    Le 7 février, lors de la mi-temps du Super Bowl, l'Amérique découvrait une Beyoncé revendiquant haut et fort sa fierté d'être noire.

    Elle est noire et tient désormais à le faire savoir ! Quitte à devenir, à 34 ans, une des égéries de la cause afro-américaine aux Etats-Unis. Depuis sa spectaculaire prestation lors de la mi-temps du Super Bowl, le 7 février, la star de la pop suscite une avalanche de réactions admiratives ou outrées : d’un côté, ses soutiens se réjouissent qu’une « artiste noire » affirme des convictions politiques ; de l’autre, les critiques s’indignent qu’une chanteuse populaire ait profité d’une audience captive, et captivée, pour imposer son combat antiraciste.

    Devant 110 millions de personnes, suspendues à la séquence télévisuelle incontournable de l’année, « Queen Bey » a interprété Formation, la chanson la plus politique de son répertoire. Vibrionnant au milieu de danseuses coiffées d’un béret inspiré de celui des Black Panthers, ce mouvement radical de défense de la cause noire des années 1960, la Texane y crie sa fierté d’être le fruit de « l’Alabama et de la Louisiane », deux anciens Etats esclavagistes, loue « ses cheveux afros » et son « nez de nègre aux narines de Jackson Five » et revendique sa puissance financière de femme accomplie.

    Plus grave encore aux yeux de ses détracteurs, le clip qui accompagne la sortie de ce titre, d’ores et déjà considéré comme un tube, blâme explicitement la violence policière contre les Noirs américains et reprend la gestuelle et le slogan du mouvement Black Lives Matter, lancé après la mort de plusieurs Afro-américains, tués par la police.

    Le clip de « Formation » de Beyoncé

    Un garçonnet noir, mains en l’air face à un rang de policiers anti-émeutes et la phrase « Ne nous tirez pas dessus » ponctuent les paroles saccadées de la star. Dans un plan de quelques secondes, Beyoncé a même convoqué le champion des droits civiques, Martin Luther King, en qui elle incite à voir « plus qu’un rêveur ». Avant de sombrer, allongée sur le capot d’une voiture de police, dans les eaux de la Nouvelle Orléans, endeuillée, il y a dix ans, par l’ouragan Katrina et l’incompétence de l’administration Bush.

    La prestation de Beyoncé a surpris les Américains. Le célèbre show humoristique de NBC « Saturday Night Live » a même diffusé le 13 février un sketch satirique intitulé « Le jour où Beyoncé est devenue noire ». La vidéo a recueilli plus de deux millions de vues sur le compte Facebook de l’émission.

    Jusqu’à présent, elle faisait surtout parler son chéquier

    Jusqu’à présent, la chanteuse, plutôt avare de déclarations, et son illustre mari Jay-Z avaient surtout fait état de leurs convictions politiques en signant de gros chèques. A deux reprises ils ont apporté leur soutien financier aux campagnes de Barack Obama pour les élections de 2008 et 2012. Ces derniers mois, ils ont réglé les cautions fixées par la justice pour sortir de prison des manifestants interpellés lors de marches contre les violences policières à Ferguson (Missouri) ou Baltimore (Maryland).

    Quelques jours avant le Super Bowl, ils avaient fait savoir que leur société de streaming, Tidal, venait de faire un don de 1,5 million de dollars au mouvement Black Lives Matter et à d’autres associations de défense des droits civiques.

    Lire aussi Beyoncé, l’arme anti-Obama

    Côté conservateur, les critiques se sont empressés de rappeler qu’en 2016, affirmer sa fierté d’être Noir ne relève plus vraiment d’une gageure pour les artistes et que l’empire financier bâti par le couple est bien éloigné des valeurs portées par les Black Panthers ou le mouvement Black Lives Matter.

    Quoi qu’il en soit, après ce coup d’éclat, de pub et/ou de colère, nul ne pourra plus dire de Beyoncé qu’elle est moins « noire » que le chanteur militant Bruce Springsteen, ainsi que l’avait déploré l’artiste et militant afro-américain, Harry Belafonte.

     
  • admin9596 10:39 am le February 26, 2016 Permaliens  

    Insultes dans le football : Serge Aurier n’a rien inventé 

    Le défenseur du PSG en a fait récemment la démonstration : à défaut d’être varié, le langage des joueurs de foot est souvent ordurier. Et pas seulement lorsqu’ils sont sur la pelouse.

    1988 : le “sac à merde” d’Eric Cantona

    Eric Cantona, le 23 aout 1988 à Paris.

    En 1988, Eric Cantona est déjà en décalage avec le milieu du foot. Pour commenter sa non-sélection par Henri Michel, le patron des Bleus, pour un match amical, « Canto » l’intello se réfère au cinéma américain : « Mickey Rourke a dit que celui qui s’occupait des Oscars était un sac à merde. Je pense qu’Henri Michel n’en est pas loin. » Une citation qui lui vaut une suspension de dix mois.

    La réaction d’Eric Cantona après sa non-sélection

    2006 : la “putain de sœur” de Marco Materazzi

    Le 9 juillet 2007, Zinedine Zidane, donne un coup de tête à Marco Materazzi.

    On a beaucoup glosé sur l’insulte prononcée par Marco Materazzi avant que Zinédine Zidane ne lui assène son coup de boule fatal, en finale de la Coupe du monde 2006. Voulant mettre fin aux soupçons de propos racistes, l’Italien finira par révéleravoir dit « Je préfère ta putain de sœur » au Français, qui lui proposait ironiquement de lui donner son maillot après le match.

    La fin du « mystère » du coup de boule

    2010 : le “fils de pute” de Nicolas Anelka

    Nicolas Anelka et Raymond Domenech, en 2012.

    « Va te faireenculer, sale fils de pute ! » Cette insulte, proférée par Nicolas Anelka à l’encontre du sélectionneur Raymond Domenech à la mi-temps du match France-Mexique pendant la Coupe du monde en Afrique du Sud, fait la « une » de L’Equipe et précipite les Bleus dans le fiasco dit « de Knysna ». Anelka, lui, n’endossera plus jamais le maillot de l’équipe de France.

    2012 : le “nique ta mère” de Samir Nasri

    Samir Nasri le 31 mai 2012, lors d'un match amical France-Serbie.

    Eliminés de l’Euro, les Français sont invités à commenter leurs performances auprès des journalistes. Agacé, Nasri « zappe » les micros. Un journaliste lui suggère délicatement : « Alors casse-toi… » Après un bref échange d’amabilités, Nasri de conclure : « Va te faire enculer, va niquer ta mère, sale fils de pute. Va te faire enculer, comme ça, tu pourras dire que je suis mal élevé. »

    2016 : la “fiotte” de Serge Aurier

    La vidéo de Serge Aurier a été diffusée sur l'application Périscope.

    Tout allait très bien pour l’Ivoirien du PSG, considéré depuis peu comme l’un des meilleurs défenseurs latéraux au monde. Du moins jusqu’à dimanche dernier, quand il a lâché les vannes lors d’un chat sur les réseaux sociaux. Dans cette vidéo, Aurier traite notamment Laurent Blanc, son entraîneur, de « fiotte » qui « prend les couilles » de Zlatan Ibrahimovic.

    Les propos insultants de Serge Aurier

     
  • admin9596 6:28 am le February 25, 2016 Permaliens  

    Los Angeles freine sur la voiture 

    [Spécial Californie] Le projet de la municipalité d’accroître les pistes cyclables et de favoriser les transports en commun ne passe pas sans heurts dans la mégapole, où l’automobile est reine.

    Le projet prévoit la mise en place de 480 nouveaux kilomètres de pistes cyclables. Un objectif modeste par rapport aux 9000 kilomètres qui forment le réseau.

    La car culture serait-elle en déclin ? On se prendrait à y croire en voyant les vélos affronter bravement la circulation sur les avenues à six voies de Los Angeles, pourtant royaume de la voiture (4 millions d’habitants, 6 millions de ­véhicules, 120 millions de kilomètres ­parcourus tous les jours). En août 2015, la municipalité a lancé un projet audacieux dans une ville où, bien que 47 % des trajets soient inférieurs à 5 km, on sort rarement sans son véhicule : 480 km de nouvelles pistes cyclables et 190 km de voies réservées aux autobus. Sur un réseau de plus de 9 000 km, c’est modeste.

    “Les automobilistes sont déjà comme des homards dans une casserole bouillante.” Eric Garcetti, maire de Los Angeles

    Mais « c’est un changement fondamental, assure Claire Bowin, l’architecte de ce “plan de mobilité” à la mairie. Jusqu’ici, on faisait tout pour la voiture. Des parkings pas chers. Des avenues larges pour que les gens puissent rouler vite. » Désormais, les non-automobilistes auront droit à quelques égards : « Des arrêts de bus couverts, des horaires annoncés… », poursuit-elle.

    A peine proclamé, le projet – qui vise l’horizon 2035 – a été attaqué en justice par l’association Fix the City. Les mécontents dénoncent ce qu’ils appellent un « plan d’immobilité ». D’après eux, le rétrécis­sement des avenues devrait encore aggraver les embouteillages. Ce que la mairie reconnaît aisément : 36 % des intersections devraient être massivement engorgées en 2035. Mais sans limitation, le pourcentage atteindra de toute façon 22 %.

    Selon le maire Eric Garcetti, démocrate et écologiste convaincu, les automobilistes sont déjà comme des « homards dans une ­casserole bouillante ». Si rien n’est fait pour réduire la température, tout le monde finira par y passer.

    Les autoroutes, symboles de liberté

    Les opposants sont persuadés que les démocrates de la mairie et leurs alliés, les bobos à vélo, ont un plan secret pour leur arracher leur voiture. A les entendre, ce sont les deux-roues qui sont agressifs. « Le jour du vote du plan, mon mari a sorti sa nouvelle voiture et il a été heurté par un vélo ! 1 200 dollars de dégâts ! », témoigne Annie Gagen, une actrice à la blondeur descendue tout droit d’Hollywood. Son mari, le scénariste Jim Geoghan (le « père » des héros de série Zack et Cody), approuve : « Ils veulent nous fairesortir de nos voitures et nous forcer à ­circuler à vélo ! »

    Los Angeles n’a pas toujours été monomaniaque de la voiture. Au début du xxe, le réseau de transport interurbain était le premier du monde. Mais la classe moyenne a réclamé des crédits pour le développement des banlieues plutôt que des subventions pour les trains. La ville a donc élargi les autoroutes, symboles de la liberté qu’aucun feu rouge n’entraverait (d’où le nom de freeways). La voiture s’est imposée, si attirante avec son espace individuel.

    « Il ne faut pas tuer les voitures. Mais il faut tuer la mentalité qui veut que les voitures aient la priorité », estime Rick Cole, le city manager (responsable administratif) de Santa Monica. Le département des transports a mis en place un programme d’éducation. On y apprend la sécurité et même à monter à vélo. « Certaines personnes habitent dans des rues où la circulation est trop effrayante. Ils n’ont jamais fait de vélo », justifie ­Elisabeth Gallardo, l’une des ­monitrices.

    Des ateliers pour apprendre à faire du vélo

    Dans un enthousiasme touchant, les associations organisent des « ateliers » pour expliquer comment aller au marché bio sans sa voiture et quel panier attacher à son deux-roues. Elles proposent des randonnées, en groupe, pour les rassurer. « Il faut montrer que c’est amusant de ­circuler à bicyclette », explique Vanessa Gray, de l’association Cicle, qui enseigne le vélo à une vingtaine de ­personnes par mois (40 ­dollars le cours).

    Une partie de la population est séduite. L’urbaniste Aaron Paley a créé le festival de rue CicLAvia en 2010, après avoir assisté à son équivalent en Colombie. « L’idée que la rue n’est pas seulement pour les voitures est une révolution, dit-il. Les gens n’avaient pas marché sur la chaussée depuis les manifestations des années 1960. »

    Le festival, qui entend rendre les freeways aux habitants l’espace d’une journée, a maintenant lieu quatre fois par an et attire de 30 000 à 100 000 personnes. Le prochain aura lieu le 6 mars dans la vallée de San ­Fernando. « On prend conscience du coût de la voiture : les piétons écrasés, l’impossibilité de bavarder dans un café sans que les voix soient couvertes par le bruit des moteurs », dit-il.

    Le festival CicLAvia, créé en 2010, redonne, le temps d'une journée, certaines rues de LA à leurs habitants. Il attire désormais de 30 000 à 100 000 personnes quatre fois par an.

    L’idée d’un déclin de la car culture aux Etats-Unis s’est propagée depuis que des enquêtes ont montré que la génération née autour de l’an 2000, les millennials, n’attribuait plus la même valeur mythique à l’automobile. Connectés, les jeunes sont moins pressés de se déplacer. La Silicon Valley leur fait miroiter un futur de transport à la demande (et sans chauffeur), où posséder un véhicule individuel sera largement dépassé.

    En 1983, le pourcentage des 20-24 ans titulaires du permis de conduire était de 91,8 %. En 2013, il était tombé à 77,5 %. Mais les chercheurs de l’Institut des études sur le transport de l’UCLA (University of California Los Angeles) sont prudents. Il serait très « prématuré » de prononcer l’éloge funèbre de la culture de la voiture sur la base du comportement de quelques millennials, nuancent-ils dans un rapport d’octobre 2015. Selon eux, les Etats-Unis resteront longtemps un pays centré sur l’automobile : un quart seulement des habitations sont situées dans des zones urbaines. Mais à l’horizon 2035, les cyclistes de LA ne s’interdisent pas de rêver.

     
  • admin9596 3:26 pm le February 22, 2016 Permaliens  

    La singularité d’Helena Almeida au Jeu de paume 

    Série « Pintura habitada »

    [Peinture habitée], 1976, photographie noir et blanc, acrylique. Dans cette série, Helena Almeida s’attaque à la réprésentation de la peinture pour n’en garder que l’élan, le geste fondateur, ou ce qu’il en reste ; à peine une couleur : du noir ou du bleu.

     
  • admin9596 1:27 am le February 20, 2016 Permaliens  

    Attentats de Paris : les hommages nus d’un artiste chinois 

    Ou Zihang a réalisé cette performance artistique devant les locaux de « Charlie Hebdo » et face au Bataclan.

    Il observe, attend. Un livreur décharge son camion. Des habitants promènent leur chien, des admirateurs de Charlie déposent des fleurs… Puis, hors de tout regard, il se déshabille et… commence à faire des pompes. Ce 20 janvier, le froid était pourtant perçant à Paris. Mais il n’a pas empêché l’artiste chinois Ou Zhihang de se livrer à cette performance, tout près des anciens locaux du journal satirique, rue Nicolas-Appert, à Paris. Comme un hommage aux onze personnes abattues par les frères Kouachi un an auparavant.

    L'artiste chinois Ou Zihang devant les locaux de "Charlie Hebdo", à Paris, le 20 janvier.

    Ancien présentateur de télévision, Ou Zhihang est célèbre en Chine pour les autoportraits qu’il réalise de lui, nu, en train de faire des pompes, devant des lieux emblématiques ou associés à un scandale. Une façon de se recueillir mais aussi de demander que la vérité

    soit faite.

    “La place Tiananmen aurait certainement mérité que j’y réalise ma performance, mais le faire signifierait l’enterrement immédiat de mon projet.”

    Débutée en 1999, cette série, intitulée « Faire des pompes », n’a été connue du grand public qu’en 2007. A la veille des JO de Pékin, l’artiste participe à une exposition collective, présentant notamment des œuvres d’Ai Weiwei, qui déclenche une polémique nationale. Dès lors, « Faire des pompes » devient, sur les réseaux sociaux chinois, le symbole de la recherche de la vérité. Quand un scandale explose, les internautes pressent même Ou Zhihang de se rendre sur les lieux.

    Ses œuvres sont régulièrement exposées dans de grandes galeries, comme celles de l’Espace 798 à Pékin. Cette série lui vaut pourtant de nombreux heurts avec les autorités chinoises. Ainsi, le 17 octobre dernier, la venue d’Ou ­Zhihang à Bijie, une municipalité reculée du Guizhou, province pauvre du sud-ouest du pays, a fortement déplu aux autorités. Réalisant sa performance pour dénoncer plusieurs scandales, notamment liés à des suicides d’enfants délaissés par leurs parents travailleurs migrants, Ou a dû supprimer ses photos sous les yeux des cadres locaux puis a été interrogé par la police pendant deux heures avant de se faire éjecter de la province.

    Plus de 700 performances

    Ou Zhihang n’est pourtant pas une tête brûlée. Il refuse par exemple de s’attaquer aux lieux les plus sensibles : « La place Tiananmen aurait certainement mérité que j’y réalise ma performance, admet-il. Mais le faire signifierait l’enterrement immédiat de mon projet. »

    Il se contente d’être réactif. Ainsi s’est-il livré à ses célèbres pompes à Tianjin, en août dernier, sept jours après l’explosion meurtrière d’un entrepôt chimique à l’origine du décès de 173 personnes, selon les chiffres officiels. A peine deux semaines après sa visite, malgré les risques sanitaires, les lieux furent recouverts de pelouse. Sur Weibo (le Twitter chinois), l’artiste diffuse sa photo et lance : « Il ne faut pas dissimuler la vérité, sous prétexte d’améliorer la vie locale. »

    La performance artistique d’Ou Zhihang devant le Bataclan

    Ou Zhihang est lui-même surpris de la longévité de son projet en Chine où la censure se fait de plus en plus pesante. Il comptabilise près de 700 performances à ce jour. La dernière en date est celle qu’il a réalisée juste après son hommage aux victimes de Charlie Hebdo, lorsqu’il s’est rendu au Bataclan. « Normalement, il aurait dû y avoir des policiers, des vigiles, des caméras devant un lieu si sensible. D’autant plus, dans un pays en état d’urgence, remarque-t-il. Finalement, il n’y a eu ni contrôle ni contrainte. Cela m’a laissé perplexe. » Pas exactement ce à quoi il est habitué en Chine.

    Par Zhulin Zhang

     
  • admin9596 10:14 am le February 18, 2016 Permaliens  

    Semaine du 1er au 7 février : les infos à picorer de “M” 

    Chaque semaine, “M” vous sert sur un plateau une série de petites infos qui ont souvent tout autant de sens que les grandes.

    Le podium

    1 – Emirats Arabes Unis 2 – Qatar 3 – Koweït

     Il s’agirait des trois pays ayant la plus grande proportion d’immigrés sur leur sol, respectivement 88,4 %, 75,51 % et 73,64 % de la population, selon les statistiques 2015 de l’ONU analysées par The Telegraph. Cette proportion serait, en France, de 12,09 %.

    Aux mots près

    Ces derniers temps, il a été beaucoup de diesel. Que signifie-t-il vraiment ? Ses voisins de dictionnaires en disent presque autant que sa définition.

    Dièse : signe d’altération ou d’accident qui élève d’un demi-ton chromatique la note devant laquelle il est placé.

    Diesel : moteur à combustion interne dans lequel l’allumage est obtenu par compression.

    Dies Irae : chant de la messe des morts, dans le rite catholique romain.

    Un nombre, trois possibilités : 181

     1 – C’est, en milliards de dollars, le montant global des accords négociés par les banques, les courtiers et les organismes de crédits américains pour fairecesser les poursuites liées à la crise des subprimes de 2008. (source : Jeff Nielsen, du cabinet de litiges Navigant cité par The Wall Street Journal).

     2 – C’est, en milliers, le nombre de copies de Blackstar, le dernier album de David Bowie, écoulées aux Etats-Unis entre le 8 et le 14 janvier. Le meilleur démarrage jamais enregistré par la star britannique disparue le 10 janvier, à l’âge de 69 ans.

     3 – C’est le nombre de convives ayant participé, dimanche 10 janvier, au repas des aînés de Saint-Denis-de-Pile (Gironde) organisé par le Centre communal d’action sociale. Seul critère pour s’attabler : avoir plus de 70 ans.

     
  • admin9596 12:54 pm le February 16, 2016 Permaliens  

    Une pub pour l’agneau peu goûtée par les Australiens 

    Comme chaque année, l’Australia Day, le 26 janvier, a été l’occasion de vanter les mérites de l’agneau local. Mais le spot publicitaire 2016 a réussi l’exploit de heurter les végétariens et les aborigènes, et de choquer bon nombre d’Australiens par sa violence.

    Le drapeau imprimé sur les tongs, sur le bikini ou le maillot de bain : les Australiens ne manquent pas d’idées pour exprimer leur patriotisme lors de l’Australia Day, la fête nationale, le 26 janvier. Beaucoup se retrouvent autour d’un barbecue entre amis ou en famille, et la Meat and Livestock Australia (MLA) en profite chaque année pour promouvoir l’agneau australien, « l’un des meilleurs du monde ». Mais, cette fois, leur publicité n’a pas été au goût de tous, loin de là : des végétariens, des Aborigènes et des personnes choquées par la violence de la campagne ont déposé des centaines de plaintes.

    La publicité de la Meat and Livestock Australia

    Pourquoi un tel scandale ? La publicité (ci-dessus), diffusée sur Internet et à la télévision, est tournée comme une parodie de film d’action. Les forces spéciales doivent ramener au pays tous les Australiens bloqués à l’étranger pour qu’ils puissent y déguster leur côtelette grillée le jour de la fête nationale. C’est « l’opération Boomerang ». Un Australien est extrait par hélicoptère d’une réunion à Tokyo, un autre est arraché d’un pub londonien, où il tentait de noyer sa solitude. Puis direction Brooklyn, à New York, pour sauver un autre Aussie. La porte de son appartement est défoncée. Hipster à souhait, il annonce qu’il est désormais végétarien. Stupéfaction générale chez les militaires : son repas est brûlé au lance-flammes.

    “Mes enfants ont vu la pub chez des amis et ils sont revenus terrifiés à la maison, imaginant que quelqu’un allait venirenflammer notre salon.” Un téléspectateur choqué

    Il n’en a pas fallu davantage pour provoquer la colère de végétariens. « Mes enfants ont vu la pub chez des amis et ils sont revenus terrifiés à la maison, imaginant que quelqu’un allait venir enflammer notre salon », se plaint un parent à l’Advertising Standards Board, l’autorité contrôlant la publicité. « Cette pub encourage la violence contre les végétariens », juge un autre. Une association de protection des animaux a détourné le clip avec des images très choquantes d’agneaux égorgés dans un abattoir.

    De leur côté, des Aborigènes se sont sentis insultés par l’utilisation du terme boomerang, leur arme traditionnelle. D’autres Australiens ont dénoncé la violence de la publicité, jugée malvenue en ces temps de lutte contre le terrorisme… Malgré les plaintes, l’Advertising Standards Board a autorisé la diffusion de la publicité. « Le ton se veut humoristique », a souligné cette autorité, jugeant que le film n’était pas discriminatoire. « Certains peuvent estimer que cette publicité est de mauvais goût (…), mais cela n’est pas de notre compétence. »

    La MLA se félicite du succès de sa publicité, « vue plus de 4 millions de fois ». En 2015, les ventes d’agneau avaient augmenté de 35 % après la diffusion de la campagne publicitaire pour l’Australia Day.

     
  • admin9596 5:55 am le February 15, 2016 Permaliens  

    Pas de Palio cadeau pour les 90 ans d’Elizabeth II 

    Il était question que les organisateurs de la célèbre course de chevaux de Sienne envoient une délégation en Angleterre pour l’anniversaire de la reine. Ce ne sera finalement pas le cas. Une décision prise au terme de débats passionnés en Italie.

    Spectaculaire course de chevaux, le Palio de Sienne attire chaque année des milliers de spectateurs sur la Piazza del Campo (ici en 2015).

    L’invitation était on ne peut plus officielle et l’occasion, historique. En novembre 2015, la société britannique d’organisation d’événements H Power Group a contacté Bruno Valentini, le maire de Sienne ­ (Toscane), afin qu’il envoie une représentation du célèbre Palio défiler à Windsor le 15 mai à l’occasion des festivités ­prévues pour le 90e anniversaire ­d’Elizabeth II. La passion de la reine ­d’Angleterre pour les équidés n’a en effet d’égal que celles pour les chiens et les chapeaux de couleur. Le choc de ­traditions entre une course de chevaux remontant au Moyen Age et une monarchie tout aussi séculaire promettait d’être le clou de ces cérémonies. Bruno Valentini s’est donc ouvert de la proposition royale au magistrat des contrade (quartiers), sorte d’arbitre des règles du Palio, qui a lieu chaque année le 2 juillet et le 16 août sur la piazza del Campo, au cœur de Sienne.

    “Le Palio n’est pas un cirque ambulant. Si on veut le vivre dans toute sa fièvre, il faut venir à Sienne.” Bruno Valentini, maire de la ville

    Que faire ? Qui choisir ? Quels chevaux, quels fantini (cavaliers), quels alfieri (porte-drapeaux) devront faire le voyage à Windsor ? Et pour y faire quoi ? Le débat a enflammé les Siennois au point de leur faire oublier les difficultés de l’autre pilier de l’identité locale, la banque Monte dei Paschi di Sienna, dont la capitalisation s’est effondrée en Bourse. Dans le quartier de la Girafe, de la Tour, de l’Aigle ou de la Panthère, chacun a donné son avis. Le verdict est tombé le 20 janvier : pas de Palio pour « Queen Elizabeth II ».

    Conscients de l’honneur qui leur était fait, les Siennois ont préféré y ­renoncer plutôt que voirdénaturer leur ­tradition : « On ne nous proposait que 90 secondes de spectacle et la possibilité de ne faire défiler que deux chevaux, trois ­jockeys et cinq alfieri, comme si on voulait faire entrer notre tradition dans une bouteille », se lamente un des organisateurs. « Le Palio n’est pas un cirque ambulant, a expliqué le maire. Si on veut le vivre dans toute sa fièvre, il faut venir à Sienne. »

    Avant la course de chevaux, qui oppose plusieurs quartiers de la ville, a lieu une parade en costumes (ici le 16 août 2014) dont les origines remontent au Moyen Age.

    Même si chaque course ne dure que le temps d’un tour de piste sur les coups de 19 heures, le rituel du Palio vaut d’être vécu dans toute sa durée et son intensité. Le choix des chevaux, quelques jours avant la course ; leur bénédiction dans la chapelle ou l’église d’une des contrade ; la longue attente qui précède l’épreuve alors que la piazza del Campo se remplit de monde ; le défilé des tambours et des porte-drapeaux en costume traditionnel… Chaque minute du cérémonial traduit ­l’attente fébrile d’une compétition à l’issue de laquelle un seul des quartiers de la ville festoiera, tandis que tous les autres ­pleureront. Comment transposer une telle intensité à Windsor ?

    Souffrance et jouissance

    Chanteuse populaire à la voix rauque mais avant tout siennoise, Gianna Nannini, immortelle interprète d’I maschi (« les ­garçons ») a écrit pour le quotidien La Stampa une lettre ouverte à la reine Elizabeth, dans laquelle elle explique : « Pour ­comprendre le Palio, il faut le vivre. Il faut se faire posséder par lui. » Le maire l’invite d’ailleurs volontiers à assister au spectacle depuis les fenêtres de la mairie.

    « Je sais, poursuit Gianna Nannini, qu’il est difficile, Majesté, de vous faire partager le concept de transe, mais c’est bien de cela qu’il s’agit : un état d’esprit dans lequel on souffre et on jouit en même temps. » La chanteuse a promis à la reine de lui servir de guide. A une condition : qu’elle vive la fête du début à la fin « dans la sueur et les larmes ».

    Le Palio de Sienne ne s’est déplacé qu’une seule fois dans sa longue histoire et ce n’est pas un bon souvenir. C’était en 1938. Cette année-là, une course s’est déroulée à Florence à l’occasion d’une visite d’Hitler à Mussolini. Selon les archives, le gouvernement du Duce avait exigé que les fantini soient tous de « convictions rigoureusement fascistes ». Pour les chevaux, en revanche, pas de contre-indication.

    L’actrice Sophia Loren lors du Palio de Sienne, le 3 juillet 1961.
     
  • admin9596 3:48 am le February 12, 2016 Permaliens  

    Une ferme bio dans les quartiers nord de Marseille 

    Depuis un an, une exploitation agricole a pris ses quartiers au cœur des cités marseillaises. Marie Maurage, une éleveuse venue des Hautes-Alpes, y fait paître des chèvres, des vaches, des cochons… Pour produire du bio et éduquer les plus jeunes.

    Douze hectares au cœur du 14e arrondissement de Marseille : c'est l'exploitation bio de Marie Maurage.

    L’image est totalement insolite dans ces quartiers nord de Marseille (Bouches-du-Rhône) : un cheval de trait et une vache paissent tranquillement dans une prairie au milieu des barres HLM. Plus bas, une étable où une quarantaine de chèvres brunes mangent du fourrage. Devant, un troupeau de brebis sardes aux longs poils entourent des petits nés le matin. La ferme La Tour des pins semble posée, en bordure des cités des Flamants et de la ­Busserine, tel un décor pas tout à fait réel. Douze hectares en pente douce avec en surplomb une bastide à l’abandon. Une image d’Epinal déroutante au cœur de ce 14e arrondissement plus connu pour sa misère, ses trafics et ses règlements de comptes.

    Voilà un an que Marie Maurage, une paysanne venue d’un hameau près de Briançon (Hautes-Alpes), a débarqué avec son troupeau. A 58 ans, elle a quitté la ferme laitière qu’elle tenait depuis vingt ans, lassée de se battre contre des voisins jaloux : « Ce n’est pas facile humainement dans les villages des Hautes-Alpes. Je n’ai pas vraiment trouvé ma place », raconte cette femme menue, aux yeux bleus rieurs. La fermière préfère taire l’incendie criminel qui a détruit son exploitation, comme ses efforts à tout reconstruire sans rien lâcher.

    A 58 ans, Marie Maurage, lasse des querelles de voisinage, a quitté sa ferme des Hautes-Alpes pour s'installer à Marseille.

    Elle est militante bio, convaincue qu’on peut produire local. Mais l’hostilité a eu raison de sa patience. Alors quand elle a entendu parler de cet appel d’offres de la Ville de Marseille sur une de ses fermes pédagogiques – la municipalité en possède trois, créées en 1980 par Gaston Defferre –, elle a vendu et quitté ses montagnes. « Je m’attendais à un terrain tout rabougri. Quand j’ai vu ces pâturages, ce domaine extraordinaire, je n’en suis pas revenue », explique cette mère de famille.

    La ferme étant à l’abandon depuis trois ans, il a fallu tout remettre en état de marche : consolider le bâti, nettoyer les pâturages, refaire les clôtures et reconstituer les troupeaux. Rien qui ne pouvait arrêter cette petite femme énergique et un peu perchée. « Jusqu’alors, c’était plutôt une ferme zoo. Moi, je veux en faire un lieu de production bio et un endroit de transmission pour les gamins des cités », continue Marie.

    A la ferme du Pin de Marseille, Marie avec son cheval et son chien, le 20 janvier 2016.

    Avec 150 fromages produits par jour, la vente des yaourts et du lait, la quinquagénaire assure s’en sortir avec l’aide d’un seul salarié. Elle organise aussi des animations pour la mairie quinze heures par semaine. Dans sa doudoune noire, Marie fait le tour des enclos, salue ses bêtes d’un « Alors les filles ? » et ramasse les plastiques venus des tours. Des fusillades qui défraient la chronique dans les cités alentours, elle n’a cure : « Les gens d’ici ne sont pas tous des dealers. Ils sont vraiment gentils », explique-t-elle posément. La preuve, elle ne ferme jamais sa maison.

    Rien ne semble faire peur à cette Nordiste – Marie est née dans un village à la frontière belge dans une famille d’ouvriers. Elle s’est lancée dans l’agriculture à 30 ans, elle était alors mère célibataire avec quatre enfants. Ecolo convaincue, elle a gardé de ces années une volonté farouche de ne pas se laisserabattre. Et même si la mairie semble aussi difficile à faire bouger qu’« un éléphant », elle lance ses projets, persuadée que le reste suivra : ateliers festifs autour de la nutrition en lien avec l’hôpital Nord, banquets avec cuisiniers étoilés pour les familles des cités, petits déjeuners bio… Les idées fourmillent. « Le bio, ce n’est pas que pour les bobos. Et se cantonner à Lidl ou Aldi n’est pas une fatalité pour les habitants des quartiers populaires. Je veux leur montrer que cuisiner de saison, ce n’est ni plus sorcier ni plus cher que les nuggets et les chips. »

    La ferme produits 150 fromages par jour ainsi que du lait et des yaourts.

    Des cités pourtant, seuls les scolaires défilent pour l’instant. Certains reviennent avec leurs parents pour leur montrer les chèvres et les poules. Les acheteurs de fromage bio proviennent plutôt des quartiers voisins de Sainte-Marthe, des lotissements de luxe fermés derrière des barrières à code. Mais Marie ne désespère pas. Par cette journée de janvier, un groupe d’adolescents de la Busserine fait le tour des animaux et reste en arrêt devant deux porcs en liberté. « Ils s’appellent comment ? », demande un minot. « Je ne donne jamais de nom aux bêtes que je mange », explique la fermière.

     
  • admin9596 1:13 am le February 11, 2016 Permaliens  

    La noblesse belge en délire 

    Intrigué par l’aristocratie belge qui mêle descendants de l’Ancien Régime et roturiers « promus », le photographe anglais Rip Hopkins a réalisé près d’une centaine de portraits. Il pose un regard facétieux sur une noblesse qui ne se prend pas (toujours) au sérieux.

    M. Jean de Séjournet de Rameignies, administrateur de sociétés et Madame née Chantal de Wasseige, collectionneuse.

    Princes, ducs, marquis, comtes, vicomtes, barons, chevaliers… La Belgique compterait 25 000 nobles, membres de 1 100 familles. Un tiers d’entre elles sont issues de l’Ancien Régime. Les autres, d’extraction récente, ont été anoblies par les rois qui se sont succédé depuis 1816. Cette année-là, Guillaume Ier des Pays-Bas, qui régnait alors sur le « plat pays », rétablit ce statut singulier aboli en 1790.

    Aujourd’hui encore, une vingtaine de Belges sont chaque année affublés d’un titre nobiliaire pour leurs prestations jugées « exceptionnelles ». Une sorte de Légion d’honneur, version monarchique. Cette classe sociale, qui ne représente que 0,25 % de la population, forme un groupe hétérogène, à l’image du pays : descendants de la noblesse française, britannique ou pontificale y côtoient des industriels, des médecins et des philosophes. « Altesses Sérénissimes » aux noms merveilleusement ronflants, coureur cycliste (Eddy Merckx) ou encore chanteuse (Léonie Cooreman, alias Annie Cordy)…

    Une “succession aléatoire de rencontres”

    « Acharné du portrait », selon la définition que donne de lui sa compagne, la Française Pauline de La Boulaye, le photographe anglais Rip Hopkins est parti à la rencontre de cette étrange confrérie. De ce voyage dans son pays d’adoption — il vit à Bruxelles —, cet artiste, qui a traversé 80 pays en l’espace de vingt ans pour s’intéresser à des groupes marginaux, a rapporté 96 portraits ironiques, tendres, fous ou intrigants, agrémentés de 28 photographies de détails de la vie de ses modèles.

    Le titre Belgian Blue Blood, allusion au pouvoir héréditaire qui se transmettait par le sang (dit « bleu »), couvre à la fois un livre tiré en une édition limitée à 999 exemplaires et une exposition qui sera organisée dans le courant de l’année. Ce travail, qui ressuscite le portrait de l’aristocrate, genre disparu, n’est sans doute pas représentatif de la noblesse belge dans son ensemble. Cette « succession aléatoire de rencontres », comme la définit Rip Hopkins, supposait, en tout cas, une confiance dans le photographe, l’acceptation de celui-ci dans l’intimité d’une vie et surtout une grande ouverture d’esprit de la part des « aristos ».

    “La noblesse rêve inconsciemment de se montrer à la hauteur de ce que l’on imagine d’elle”, Olivier de Trazegnies, historien

    Pour paraître devant l’objectif, certains sujets se sont habillés, d’autres déshabillés. Certains veulent visiblement incarner encore cette sorte d’éternité qu’ils croient liée à leur patronyme, d’autres dynamitent les codes, comme pour refuser de se hisser au-dessus du commun des mortels. Tableaux de famille et animaux de compagnie apparaissent sur de nombreux clichés, évoquant les œuvres de commande du temps jadis.

    Détaillant de manière aussi pertinente qu’impertinente cette étrange planète de la noblesse belge, l’historien Olivier de Trazegnies souligne l’intérêt qu’il y avait à « immortaliser les derniers soubresauts » d’un groupe social qui, en s’ouvrant sur le monde, hâte sans doute sa dilution. Quitte à vouloiraffirmer sa singularité par l’humour, la dérision et l’audace qui transparaissent dans beaucoup de ces portraits. « En réalité, tout est question d’image, diagnostique-t-il. La valeur de référence de la noblesse devient l’art d’incarner l’image que renvoie le miroir de l’opinion publique. La noblesse rêve inconsciemment de se montrer à la hauteur de ce que l’on imagine d’elle. »

    Le Comte Jacques de Broqueville, clown.

    Ce que l’on aime dans l’aristocratie, c’est qu’elle semble ne pas appartenir au monde réel, souligne encore cet auteur. Celui où, écrit-il, on dirait aujourd’hui d’une belle et de son prince charmant qu’ils « baisèrent comme des Ferrari et gagnèrent un pognon fantastique à Wall Street ». Dans le monde rêvé de l’aristocratie, on continuerait à écrire, comme le faisait Charles Perrault en concluant Cendrillon : « Ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants »… C’est moins navrant, il est vrai.

    « Belgian Blue Blood », Filigranes Editions. 240 p. 60 € en prélancement.

    Le prince de Chimay, bûcheron.
    La princesse Pauline de Merode , architecte et artiste.
    Le baron Roland d’Huart en Messerschmitt, pilote d'avion.
    De gauche à droite : Son Altesse Sérénissime le prince Maximilien de Lobkowicz, étudiant en gestion hôtelière. Son Altesse Sérénissime le prince Christian de Lobkowicz, free-lance évènementiel. Madame Mathieu de Schietere de Lophem née Son Altesse Sérénissime la princesse Ludmilla de Lobkowicz, "sales executive" chez Warwick International Hotels. Sur ses genoux, Mlle Apolline de Schietere de Lophem. Son Altesse Sérénissime la princesse Ladislav-Frédéric de Lobkowicz née comtesse Anne de Briey, éleveuse de canards colverts.
    La princesse de Chimay, née Françoise Peter, administratrice de sociétés.
    La comtesse Thierry de Limburg Stirum, née Katia della Faille de Leverghem, politicienne, fondatrice et gérante du Bed and Breakfast Park 7.
    Le comte Leopold Lippens, bourgmestre de Knokke-Heist et président de la Compagnie le Zoute Knokke-Heist.
    Madame Ralph Boghossian née Eléonore de Sadeleer, directrice du centre d’art CAB.
    Le comte Laurent d’Ursel, artiste philosophe et président co-initiateur de l’association DoucheFLUX.
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