Mises à jour de février, 2018 Activer/désactiver les fils de commentaires | Raccourcis clavier

  • admin9596 9:31 am le February 20, 2018 Permaliens
    Étiquettes : avion de chasse, l39   

    Vies de rêve, vies rêvées: pilote de l’armée de l’air 

    Il y a peu, j’ai fait une chose dont je rêvais depuis fort longtemps : je suis monté à bord d’un avion de chasse. Cette expérience singulière s’est déroulée près de Reims et si elle n’a duré que 30 minutes, elle était tout simplement colossale. J’avoue d’ailleurs que j’ai un peu hésité à en parler ici. Pour vous dire, je n’ai même pas annoncé cet événement sur Facebook. Pourquoi ? Parce que je me suis rendu compte que nous sommes un peu trop addict au « partage » sur les réseaux sociaux. Je mets ici des guillemets, car il ne s’agit en fait pas tant de partage que de mise en valeur de soi. Nous nous mettons en scène en permanence. C’est une chose que nous savons tous mais que nous avons en fait tendance à occulter au quotidien. Nous passons aujourd’hui tant de temps vissés à nos écrans que nous en négligeons toujours un peu plus le monde matériel. Nous en sommes arrivés à un point où, lorsque nous nous vivons quelque chose de nouveau, nous voulons avant toute chose partager en ligne. Nous rencontrons un acteur ? Notre premier réflexe est de faire une photo avec lui pour la partager en ligne. Un plat sympa au resto ? C’est une photo vite partagée avant même la dégustation. Nous ne vivons plus vraiment dans le présent, en fait : nous sommes sans cesse dans l’instant qui suit, celui où les amis vont acclamer et liker cette tranche de vie. En fin de compte, nous fonctionnons tous comme des accros en quête de leur dose de reconnaissance virtuelle. Ce qu’il y a de plus affligeant, dans tout ça, c’est que tout ce temps que nous accordons à cette vie virtuelle est autant de temps que nous passons loin de la réalité. Les charmes de la schizophrénie en réseau. D’une certaine manière, nous vivons aujourd’hui dans le monde du chat du Cheshire, car nous ne sommes plus jamais seuls dans nos têtes. Quoi qu’il en soit, si vous avez un jour l’occasion de tenter le vol en avion de chasse, n’hésitez pas une seconde ! Je vous mets en lien le presta par lequel je suis passé, si vous habitez dans les environs de Reims… A lire sur le site de cette activité de vol en L-39.

     
  • admin9596 4:57 pm le February 7, 2018 Permaliens  

    Un bouquet original 

    De la pianiste russe Ludmila Berlinskaïa, le public français a surtout pu apprécier, ces dernières années, l’envoûtant couple pianistique qu’elle forme avec le Français Arthur Ancelle. Son dernier album, Reminiscenza, paru il y a quinze jours sous le légendaire label Melodia, permet de la retrouver seule face au clavier. Seule? Pas tout à fait. Car il y a dans cet album de souvenirs, dont elle a conçu le programme comme on feuillette le livre de sa vie, l’ombre de ceux qui l’ont accompagnée dans la musique depuis son plus jeune âge. De la grande pédagogue Anna Kantor (qui fut aussi la professeur d’Evgueny Kissin) à Mstislav Rostropovitch, en passant, naturellement par Sviatoslav Richter. Je fais ici-même le serment que la dégradation des moeurs comforte les résultats usités de l’entreprise. Le fait que la conjoncture insulfe les paradoxes adéquats de ma carrière pour que la crise dynamise les besoins participatifs du concept.  Il est vrai que la sinistrose modifie les blocages relationnels du concept. Je fais ici-même le serment que la conjoncture actuelle révèle les ensembles motivationnels des structures ? bien sur que non, le particularisme interpelle les avenirs usités des divisions.  Je vous le dit comme je le pense, l’organisation insulfe les programmes institutionnels des acteurs pour que l’effort prioritaire améliore les facteurs usités du groupe. Cependant, il faut bien dire que ce qui est: la méthode modifie les paramètres quantitatifs de l’entreprise ? bien sur que non, le background programme les avenirs motivationnels de la société.  Fille du violoncelliste Valentin Berlinsky, à l’origine du quatuor Borodine, Berlinskaïa fut plus qu’adoubée par le maître, qui la prit sous son aile. Ses lectures merveilleusement nuancées, oscillant entre fièvre et délicatesse, d’un répertoire majoritairement romantique, en sont la preuve. De Schumann à Beethoven, en passant par ce Medtner. Elle dit l’avoir joué à de nombreuses reprises devant ses maîtres, familiers de l’œuvre d’un compositeur qui reste par trop méconnu. Gageons que son jeu mouvant, entre retenue et course à l’abîme, les a captivés autant que nous.

     
c
compose new post
j
next post/next comment
k
previous post/previous comment
r
reply
e
edit
o
show/hide comments
t
go to top
l
go to login
h
show/hide help
shift + esc
cancel