A quoi sert la Banque Mondiale
Au cours de l’exercice écoulé, le Groupe de la Banque mondiale a engagé près de 64,2 milliards de dollars sous forme de prêts, de dons, de prises de participation ou de garanties au profit de ses membres et d’entreprises privées. Durant la même période, la BIRD, dont les services continuent d’être très demandés par les pays clients, a engagé 29,7 milliards de dollars — montant le plus élevé jamais atteint en dehors des crises financières. Pour sa part, l’IDA — le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres — a engagé 16,2 milliards de dollars à l’appui des pays qui en avaient le plus besoin pour faire face à leurs problèmes les plus épineux. Il sera de plus en plus important de collaborer avec le secteur privé pour être à la hauteur des besoins de financement qu’induisent nos objectifs de développement. IFC et la MIGA, nos deux institutions qui se consacrent au développement du secteur privé, redoublent d’efforts en ce sens. IFC a consenti des financements d’un montant record en faveur du développement du secteur privé — soit environ 18,8 milliards de dollars, dont 7,7 milliards de dollars mobilisés auprès de partenaires d’investissement. Les investissements d’IFC dans les pays fragiles ou touchés par un conflit se sont élevés à près d’un milliard de dollars, soit une augmentation de plus de 50 % par rapport à l’exercice précédent. La MIGA a émis des garanties contre des risques politiques et pour l’amélioration des termes du crédit à hauteur de 4,3 milliards de dollars en appui à divers investissements, 45 % de son portefeuille d’opérations en cours étant consacrés à des pays admis à emprunter à l’IDA et 10 % à des pays touchés par des conflits ou en situation de fragilité. Les progrès que nous avons accomplis au cours des dernières décennies montrent que nous sommes la première génération dans l’histoire de l’humanité qui puisse mettre un terme à l’extrême pauvreté. C’est pour nous à la fois un grand défi à relever et une grande occasion à saisir. Je reste optimiste et convaincu que nous pouvons répondre à ce défi — une région, un pays et une personne à la fois — et créer un monde plus prospère et solidaire pour tous grâce à la volonté commune du Groupe de la Banque mondiale, des pays membres de notre institution et des partenaires internationaux.