Mises à jour de février, 2017 Activer/désactiver les fils de commentaires | Raccourcis clavier

  • admin9596 4:08 am le February 17, 2017 Permaliens  

    Changer ou non les traités, être 27 ou moins : le débat fait rage 

    Lors d’une séance du Parlement européen à Strasbourg, le 14 février, la vision de Mercedes Bresso (Italie, S&D) et Elmar Brok (Allemagne, PPE) d’une Union européenne unie s’est heurtée à celle de

    La proposition de résolution de Guy Verhofstadt est fondée sur l’hypothèse que la solution au problème de l’UE se trouve dans un changement des traités. La vision partagée par Mercedes Bresso et Elmar Brok est au contraire que l’UE doit d’abord aller au fond du traité de Lisbonne, puis éventuellement mettre en place une réforme pour en faire davantage.

    Ces deux visions peuvent être considérées comme complémentaires, et font partie d’un effort de clarification de la position de la législature sur l’avenir de l’Union, qui devrait être présentée lors du 60e anniversaire du traité de Rome, le 25 mars.

    > Lire : Les Européens conviés à une « marche pour l’Europe » à Rome

    Manque de coopération politique dans la zone euro

    Une troisième proposition de résolution, introduite par Reimer Böge (Allemagne, PPE) et Pervenche Berès (France, S&D) se penche quant à elle sur le manque de convergence, de coopération politique et de responsabilité politique dans la zone euro. Cette dernière proposition propose une stratégie de convergence concentrée sur les marchés de l’emploi, l’investissement, la productivité et la cohésion sociale, ainsi qu’un budget spécial pour cette action dans la zone euro.

    Qui a voté le rapport sur le budget de la zone euro Böge-Berès en commission ECON-BUDG ? Rdv jeudi en plénière pic.twitter.com/yYWnzQbzPI

    — Pervenche Berès (@PervencheBeres) 13 février 2017

    Guy Verhofstadt plaide pour une UE plus forte, dotée d’un gouvernement de la zone euro, ayant des compétences fiscales, un ministre des Finances, des ressources propres et un code de convergence additionné d’une conditionnalité.

    Fédéraliste notoire, Guy Verhofstadt envisage également de doter le Conseil, l’institution toute-puissante de représentation des États membres, « seconde chambre de l’autorité législative », d’un président permanent, remplaçant les présidences tournantes, et réduire le nombre de votes à l’unanimité, notamment sur les questions liées à la défense et aux affaires étrangères.

    Vers des référendums européens pour ratifier les traités ?

    Il propose par ailleurs que la ratification des traités ne se fasse plus via les procédures nationales habituelles, mais grâce à des référendums européens, après avoir été validée par une majorité qualifiée d’États membres.

    Dans sa vision, l’Eurogroupe, dirigé par un ministre des Finances européen, serait considéré comme une configuration spécialisée du Conseil, jouissant de fonctions législatives et de contrôle.

    La proposition de résolution Bresso/Brok souligne pour sa part que toutes les mesures prévues dans le traité de Lisbonne n’ont pas encore été complètement utilisées, et que certaines d’entre elles pourraient être utiles face aux défis actuels, sans qu’il faille initier une révision des traités fondateurs à court terme.

    Transformer le Conseil en vraie chambre législative

    Mercedes Bresso et Elmar Brok estiment que les solutions intergouvernementales ne devraient être qu’un instrument de dernier recours, à remplacer le plus rapidement possible par des procédures européennes, même dans les domaines dans lesquels certains États ne remplissent pas toutes les conditions de pleine participation.

    Les eurodéputés regrettent que le Conseil des ministres n’utilise que rarement le système de vote à la majorité qualifiée, et finisse donc souvent par renvoyer des dossiers aux sommets européens, ce qui va à l’encontre des mesures et de l’esprit des textes. Ils proposent que la majorité qualifiée soit utilisée le plus souvent possible.

    Leur proposition de résolution suggère également de transformer le Conseil en une vraie chambre législative en réduisant le nombre de configurations qu’il revêt. Cela créerait un système bicaméral impliquant le Conseil et le Parlement, avec la Commission dans le rôle de l’exécutif.

    >Lire : 60e anniversaire du Traité de Rome et création d’un noyau dur européen

    « L’Europe est plus que la somme de ses États membres. Elle doit être plus »

    Lors de la séance plénière du 14 février, Elmar Brok a affirmé que de nombreuses difficultés de l’UE seraient résolues si les États membres coopéraient. Il a également répété que toutes les mesures de sa proposition pouvaient être appliquées sans changement des traités.

    « Certains suggèrent que nous fragmentions l’Europe, et laissions tout le monde être seul. Mais l’Europe est plus que la somme de ses États membres. Elle doit être plus, si elle veut avoir une influence sur la scène mondiale », a-t-il soutenu.

    L’eurodéputé allemand, issu du parti d’Angela Merkel, poursuivait :

    « Nous voulons que les institutions fonctionnent pour tout le monde. Nous ne voulons pas d’une nouvelle institution pour l’Eurogroupe, et je ne suis pas en faveur d’une division entre les pays de la zone euro et ceux qui n’ont pas encore adopté l’euro. » (…) « Je pense que nous devrions préserver l’unité, malgré les différences et la diversité. »

    « Il y aura une UE à plusieurs vitesses » (Merkel)

    La vision proposée par Elmar Brok en a étonné plus d’un. En effet, lors du sommet de Malte, le 3 février, Angela Merkel et d’autres chefs d’État et de gouvernement se sont exprimés en faveur d’une « Europe à plusieurs vitesses ». Une option rejetée par d’autres États, qui estiment qu’elle risque de fragmenter l’UE après le Brexit.

    >Lire : La gauche accuse Merkel de creuser les clivages en Europe

    Ces dernières années ont montré « qu’il y aura une UE à plusieurs vitesses, que tout le monde ne participera pas à l’intégration de la même manière », a indiqué la chancelière allemande aux journalistes après le sommet.

    François Hollande, le président français, a pour sa part estimé que la déclaration sur l’avenir de l’Europe, qui sera faite à Rome, pourrait mentionner la possibilité d’un futur à plusieurs vitesses, mais a insisté : « L’unité européenne est essentielle. »

    Dans un rapport de préparation de cette déclaration, les pays du Benelux ont ajouté :

    « Différentes voies d’intégration et de coopération renforcée pourraient permettre une réponse efficace aux difficultés qui affectent les États membres de manières diverses. »

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    Par Georgi Gotev, EurActiv.com (traduit par Manon Flausch)

    (Article publié le mercredi 15 févr. 2017)

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  • admin9596 9:36 am le February 16, 2017 Permaliens  

    Air France : pourquoi les profits sont insuffisants pour le PDG 

    Ce jeudi, lors de la publication des résultats financiers d’Air France-KLM, Jean-Marc Janaillac, le PDG du groupe, s’est attaché à expliquer pourquoi, malgré un bénéfice d’exploitation supérieur à un milliard d’euros réalisé en 2016 par Air France-KLM (+34% par rapport à 2015), le groupe, et notamment sa plus grosse filiale Air France, doivent faire des efforts supplémentaires, alors que certains syndicats, comme le SNPNC, dénonce au contraire « la politique menée par la direction à l’égard des hôtesses et stewards, qui en dépit de ces résultats ne vise qu’à précariser leurs conditions de travail et de rémunération ».

    Financement de la flotte

    « Ces résultats sont effectivement satisfaisants mais ils restent inférieurs à ceux de nos concurrents (ceux que va publier IAG par exemple seront environ deux fois plus élevés, NDLR) et ne suffisent pas à assurer le cash flow nécessaire pour financer les investissements que nous avons à faire dans le futur pour remplacer un certain nombre d’avions de notre flotte et investir dans de nouvelles capacités, dans la montée en gamme de nos produits, dans tous les outils digitaux… Effectivement il y a eu des efforts, mais nos résultats sont très largement dus à la baisse du prix du pétrole et cela ne fait que conforter notre conviction que le statu quo n’est pas une option et que nous avons, en particulier chez Air France, à trouver les moyens d’une croissance plus forte et plus rentable », a déclaré Jean-Marc Janaillac.

    Cette piqûre de rappel sur la problématique de la compagnie française intervient au moment où les pilotes sont consultés sur la création d’une nouvelle compagnie à coûts réduits par rapport à ceux à Air France, et que des négociations sur le nouvel accord collectif des hôtesses et stewards sont entrées dans en phase finale puisque l’accord actuel prend fin le 28 février.

    « La croissance se mérite »

    L’argumentation de Jean-Marc Janaillac n’est pas sans rappeler celle de son prédécesseur, Alexandre de Juniac, qui a démissionné l’an dernier, ou celle de l’ancien PDG d’Air France, Frédéric Gagey, aujourd’hui directeur financier d’Air France-KLM. Ce dernier temps avait notamment déclaré à plusieurs reprises en 2015 que « la croissance se méritait ».

    L’équation n’a pas changé. Pour rappel, il y a 18 mois, la direction justifiait la mise en place de son plan Perform par la nécessité pour Air France de dégager un résultat d’exploitation de 740 millions d’euros d’ici à 2017, un seuil qui constituait à ses yeux un « préalable à une croissance du groupe et à une croissance de la flotte ». Certes, avec la baisse des coûts liée aux départs volontaires depuis cette période, ce seuil est probablement légèrement plus bas maintenant. Mais aujourd’hui, malgré la chute du prix du pétrole depuis deux ans et une baisse des taxes sur les passagers en correspondance, Air France est toujours loin de s’en rapprocher.

    En 2016, la compagnie tricolore a en effet dégagé un bénéfice d’exploitation de 372 millions d’euros. Et même en effaçant le coût des grèves des navigants l’été dernier et de la baisse des réservations vers la France à cause du risque sécuritaire (260 millions), il manque encore une centaine de millions pour atteindre ce seuil qui permet de générer du cash flow suffisant pour financer la croissance que la direction a pourtant commencé à enclencher, en prévoyant en 2017 une hausse de capacité pouvant atteindre 2,5%.

    A l’avenir, cette génération de cash flow capable de financer la croissance sera d’autant plus difficile à atteindre en cas de remontée du prix du carburant.

    Les accords, s’ils étaient signés, risquent d’être insuffisants

    Pour autant, vu les objectifs recherchés par la direction dans ses négociations avec les navigants, il est peu évident qu’Air France, si de tels accords sont signés, améliore sensiblement sa compétitivité intrinsèque (hors coûts du travail et taxation sur le transport aérien français). Le projet Boost de création d’une nouvelle compagnie affichant à coûts inférieurs à ceux d’Air France ne porte en effet que sur 28 appareils. Soit 10% de sa flotte. Quand à la baisse des coûts à Air France, elle restera extrêmement limitée. La direction table sur une stabilité des coûts des hôtesses et stewards d’Air France et sur un gain de productivité des pilotes de 1,5% par an d’ici à 2020, lequel proviendrait de la décision de mutualiser la baisse des coûts des pilotes de Boost à l’ensemble des pilotes d’Air France. En effet, les pilotes de Boost seront des pilotes sous contrat Air France (le SNPL a fait plier la direction sur ce point) et voleront indifféremment d’une compagnie à une autre. Une telle mutualisation est impossible pour les PNC au regard des objectifs de baisse de coûts prévus (-40%) pour cette catégorie de personnels. La direction entend donc recruter sur le marché de nouveaux PNC pour Boost et stabiliser les coûts des PNC d’Air France.

    La concurrence bouge

    Même s’ils n’apportent pas des économies suffisantes, de tels accords auraient néanmoins le mérite pour certains de remettre l’entreprise en mouvement après trois ans de blocage, alors que la concurrence est en ébullition avec l’arrivée de Qatar Airways à Nice et Lyon, la croissance d’Easyjet en France, le développement de la low-cost long-courrier Norwegian à Paris, la création par IAG d’une filiale low-cost long-courrier ou encore la montée en puissance d’Eurowings, la filiale à bas coûts de Lufthansa.

    Quel plan B?

    D’autres en revanche, estiment qu’il vaudrait mieux que les négociations échouent pour pouvoir envisager des mesures plus lourdes, permettant de mieux préparer l’entreprise à la montée du prix du baril.

    Que se passera-t-il si les pilotes refusent de signer l’accord qui est sur la table ? « Air France ne peut pas rester comme cela, sinon c’est l’attrition », explique un très bon connaisseur du groupe. Pour rappel, un projet d’attrition (10% de l’activité long-courrier) avait été validé par le conseil d’administration début octobre 2015 comme alternative à l’échec de la négociation du plan Perfom. Ce plan B qui prévoyait la suppression de près de 3.000 suppressions de postes avait mis le feu aux poudres et fut par la suite enterré pour redonner une chance à la compagnie de se réformer par la négociation. En vain jusqu’ici. De fait, un tel plan B reste une option pour certains, selon une source proche du conseil d’administration.

    « S’il n’y a pas d’accord, la logique de confier à Boost les lignes déficitaires pour conserver les lignes bénéficiaires à Air France ne tiendra plus. Air France ne pourra pas continuer d’exploiter des lignes déficitaires. Cela pose forcément l’évolution du plan de flotte », poursuit-il.

    En cas d’échec, certains parient sur un durcissement de la position de la direction. « La fenêtre de tir est excellente. Le gouvernement sortant a d’autres chats à fouetter », fait valoir un observateur.

    Les semaines à venir s’annoncent donc une nouvelle fois très tendues. A commencer par la semaine prochaine avec le résultat de la consultation des pilotes sur le projet de création de Boost et le conseil du SNPL qui suivra deux jours plus tard.

     
  • admin9596 5:16 pm le February 15, 2017 Permaliens  

    French Tech: Pixium lance son œil bionique en Espagne et en Allemagne 

    Les bonnes nouvelles s’enchaînent pour une des sociétés prometteuses de la medtech française. Après avoir obtenu le marquage CE en juillet, dernière étape qui permet d’obtenir une mise sur le marché de son dispositif médical en Europe, Pixium Vision se lance progressivement dans les principaux marchés européens.

    La startup française s’est entendue avec les autorités allemandes pour pouvoir obtenir un remboursement pour l’appareil, a-t-elle annoncé le 14 février. Grâce à l’obtention du statut du NUB (Neue Untersuchungs- und Behandlungsmethoden), « les hôpitaux ophtalmologiques peuvent négocier le montant des remboursements d’après le système légal d’assurance maladie allemand », détaille Pixium. Une étape primordiale permettant à la société de commercialiser plus facilement son appareil dans le pays. Pour le moment, cinq centres cliniques allemands proposent le système de Pixium.

    Autre bonne nouvelle, Pixium a annoncé jeudi 16 février avoir réalisé sa première implantation en Espagne, un autre marché européen important, au sein de l’Institut de microchirurgie oculaire de Barcelone. Le bénéficiaire est un patient de 75 ans. La startup française avait déjà réalisé une première implantation « réussie », assure-t-elle, au Royaume-Uni, début novembre. La toute première opération de ce type avait été effectuée à Nantes, début 2016, chez un patient de 58 ans.

    Un appareil « explantable » pour dépasser son concurrent américain

    Avec le système Iris développé par Pixum, des patients ayant perdu la vue suite à une rétinite pigmentaire (une maladie génétique et dégénérative qui touche environ 40.000 personnes en France), peuvent la recouvrer en partie. Dans le détail, ce système oculaire, doté de 150 électrodes, stimule artificiellement la rétine déficiente et lui redonne une vision des formes et des mouvements.

    Néanmoins, il ne faut pas encore s’attendre à un miracle. Comme l’explique la société française, « cette forme artificielle de vision bionique est très différente de la forme naturelle de vision et reste encore à évaluer ». En clair, un patient implanté avec un Iris II perçoit des signaux lumineux qu’il va devoir apprendre à interpréter.

    Pixium n’est toutefois pas seul sur ce marché. Déjà en mars 2015, le CHU de Strasbourg a implanté un œil bionique Argus II développé par l’américain Second Sight sur un patient. L’Iris II mise sur un avantage conséquent sur son concurrent pour convaincre les professionnels de santé : son œil bionique peut être « explantable ». Ainsi, le patient pourrait potentiellement bénéficier d’améliorations arrivant prochainement sur le marché.

     
  • admin9596 6:47 am le February 14, 2017 Permaliens  

    « Le 21ème siècle sera féminin ou ne sera pas » 

    Vous avez cofondé la Journée de la Femme Digitale en 2013 ; qu’est ce qui a changé en 5 ans ?

    Dans le secteur des nouvelles technologies, ce n’est hélas pas une révélation, les prises de parole étaient très masculines et le sont encore trop souvent. Pendant longtemps, les femmes devaient, soit s’adapter, soit renoncer. Lorsque nous avons lancé la Journée de la Femme Digitale, notre objectif premier était de mettre en valeur des rôles modèles, des femmes entrepreneures mais également intrapreneures. Il est primordial de déculpabiliser celles qui ne souhaitent pas créer leur entreprise mais qui défendent un projet essentiel pour l’Entreprise. Car, entre s’adapter et renoncer, il existe une 3e solution qui est celle de créer. Créer un écosystème qui défende nos valeurs : collaboration, partage, transmission, intelligence collective… en résumé, l’ADN du digital. Une façon de « rendre à Margaret, ce qui appartient à Margaret ».

    Vous parlez de Margaret Hamilton, la directrice du département logiciel du programme Apollo de la Nasa ?

    Exactement, c’est elle qui a conçu les logiciels embarqués pour la navigation et l’atterrissage sur la Lune. Le codage informatique est d’ailleurs une histoire de femmes. C’est l’anglaise Ada Lovelace qui au XIXe siècle a inventé le premier langage informatique. Dans les années 1950, ce sont les femmes qui ont le plus souvent créé des nouveaux langages informatiques et ont été pionnières en matière d’intelligence artificielle. En créant le Prix Margaret l’année dernière, qui récompense une entrepreneure et une intrapreneure, nous souhaitions rendre hommage à toutes ces femmes qui ont innové et marqué l’histoire, mais également révéler les nouvelles générations. Car il est primordial que les femmes gardent leur place dans la transformation digitale. Elles doivent s’inscrire dès maintenant dans l’avenir ; être les architectes de demain dans un monde où plus de 50% des métiers de 2030 n’existent pas encore. C’est maintenant que les femmes doivent se réinventer.

    Quel bilan pourriez-vous donner aujourd’hui de la Journée de la Femme Digitale ?

    Tous les ans, nous faisons une enquête avec Capgemini Consulting et cette année avec le cabinet Roland Berger sur le thème : le digital a-t-il le pouvoir d’accélérer l’égalité homme-femme ? Aux premières éditions, la réponse était non, ce qui pour nous, a été une grande claque. En fait, digital ou pas digital, le message était : c’est dur pour les femmes. Puis, à la 3e et 4e édition, on a senti une vraie différence ; avec une réponse tournée vers le oui, et donc un changement des mentalités. Aujourd’hui, on sait qu’en doublant la vitesse d’accession des femmes au digital, l’égalité homme-femme progresserait plus rapidement : ce serait 25 années gagnées pour les pays matures et 40 années gagnées pour les pays émergents. Le 21ème siècle sera féminin ou ne sera pas, c’est le moment pour nous, les femmes, de prendre notre place, il ne faut pas attendre qu’on nous la donne. En ce sens, la Journée de la Femme Digitale est un vrai tremplin, un vrai booster de carrière ; c’est une reconnaissance de ce que nous pouvons encore appeler le combat pour l’égalité économique. Aujourd’hui, on dit encore que les entreprises doivent être digitales, on ne dit plus qu’elles doivent être électriques ! La posture 3.0 est une chance historique pour les femmes.

    Quelles seront les nouveautés de cette édition ?

    Cette année et pour la première fois, les duos qui symbolisent l’écosystème de la co-création se feront littéralement en marchant pour symboliser le mouvement, aller de l’avant pour continuer à changer les mentalités. Nous avons donc créé le JFDWalks W pour Walk, Women et World sur un thème résolument positif et enthousiaste : For a better world, c’est le thème de notre édition 2017. Car finalement après 5 ans d’existence, nous nous sommes posés la question : pourquoi faire tout cela ? Parce que le digital est un formidable levier vers la mixité certes, mais si c’était aussi et surtout pour créer un monde meilleur ? Nous accueillerons donc des femmes, et des hommes qui entreprennent dans le digital pour un monde meilleur. C’est important pour nous de ne pas proposer des prises de paroles uniquement féminines. Nous ne voulons pas être l’événement de l’entre-soi au féminin. Cela ne ferait pas sens avec nos valeurs et notre souhait d’accélérer l’accession à la mixité économique.

    Pouvez-vous nous parler des speakers attendus cette année ?

    C’est une édition très axée sur l’humain. C’est important de rappeler que le digital est un service et est au service d’un monde meilleur. Le 9 mars, parmi nos speakers, nous accueillerons Joséphine Goube fondatrice de Techfugees, une plateforme d’envoi de SMS automatisée destinée aux associations d’aide aux réfugiés. Nous accueillerons également Sarah Ourahmoune championne olympique 2016 à Rio qui a créé les gants connectés avec sa startup Boxer Inside, un beau clin d’œil dans un secteur très masculin. Fatma Chouaeib sera également avec nous : cette jeune femme a cofondé Hello Charly, le coach connecté pour les 16-24 ans. Côté vie en entreprise, nous recevrons Marie Schneegans qui a créé Never Eat Alone, une application qui permet d’organiser des déjeuners au bureau et de ne plus se retrouver seul. Et côté bien-être et bonheur, Malene Rydahl, auteure de « Heureux comme un Danois » nous présentera une autre vision du monde du travail ; celui qui n’est plus dans une hiérarchie verticale mais horizontale qui permet à chacune et chacun de progresser dans une autre dimension pour exploser le plafond de verre puisque monter dans les étages d’une entreprise ne serait plus la voie unique de la réussite. Avec La Journée de le Femme Digitale nous souhaitons révéler et valoriser autant de rôles modèles que possible. Et mettre en avant également les hommes qui encouragent la mixité comme Sylvain Orebi, président de Kusmi tea ou encore Stéphane Richard, président d’Orange. Et cette année, Yann Artus-Bertrand nous fait l’honneur de venir nous parler de son film « Women » qui sortira dans trois ans. A notre grande joie, il interviewera les deux lauréates du prix Margaret. C’est un soutien formidable et cela rejoint notre volonté de penser le monde au féminin, avec les hommes, pour atteindre enfin la mixité.

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    La Journée de la Femme Digitale, #JFD17 se tiendra le 9 mars à la Cité de la Mode et du Design à Paris de 9h à 21h, autour de 60 personnalités influentes. 5000 personnes sont attendues et invitées (surprise de l’édition 2017) à célébrer les 5 ans de #JFD17 en proposant un After à partir de 18h

    Infos + et inscriptions sur http://lajourneedelafemmedigitale.fr/

    JFD

     
  • admin9596 3:03 pm le February 13, 2017 Permaliens  

    Michelin : des bénéfices encore spectaculaires en 2016 

    Le président de Michelin, Jean-Dominique Senard, avait le sourire ce matin. Il présentait à Paris les résultats financiers du groupe pour 2016. Comme l’an dernier, ils sont excellents. Le bénéfice affiche en hausse de 43,3 % à 1,667 milliard par rapport à 2015 qui était déjà un cru exceptionnel. Le résultat opérationnel est également en progression de 4,4 % à 2,692 milliards d’euros (soit 12,9 % de marge). Les volumes de vente augmentent sur presque tous les marchés.

    « Ces résultats 2016 marquent un assez net progrès par rapport aux années précédents et montrent que le groupe a pleinement atteint ses objectifs. Cela se traduit par un résultat opérationnel de +9 %, par une croissance en volume supérieure dans toutes nos lignes produits . Michelin a également généré une trésorerie très significative, puisque le cash-flow a dépassé le milliard d’euros, ce qui est une très bonne nouvelle », se réjouit le patron du groupe, qui considère 2016 comme une « étape réussie sur la feuille de route stratégique ».

    Hausse des matières premières

    Selon Jean-Dominique Senard, en 2017, les marchés de pneumatiques devraient rester voisins des tendances observées sur la fin de 2016, en particulier avec la reprise des ventes de pneumatiques pour les compagnies minières. Pourtant l’année à venir s’annonce comme un cap délicat à passer, en raison de la flambée attendue des matières premières.

    Cette hausse sera répercutée sur le prix des pneus, avec une augmentation des tarifs pouvant aller jusqu’à 8 %.

    « Nous avons annoncé des hausses de prix un peu partout dans le monde qui devraient nous permettre de compenser tout ce qui est à notre main, c’est-à-dire toute la partie qui n’est pas première monte. Nous nous adapterons au cours de l’année, mais l’impact sur le premier semestre devrait être plus lourd à porter que sur le second ».

    Enfin, Michelin en a profité pour rappeler le cap fixé pour 2020.

    « Nous avons des objectifs très ambitieux. Le plan de compétitivité que nous nous sommes fixés devra être réussi en quatre ans contre cinq ans lors du précédent. D’un point de vue strictement stratégique, nous avons l’ambition d’augmenter de 20% nos ventes nettes de pneumatiques d’ici 2020 et de multiplier par deux le chiffre de ventes nettes de nos services. Je suis confiant ».

    +3,25 euros par action

    Ces bons résultats associés aux perspectives encourageantes pour 2017 devraient profiter aux actionnaires. Le groupe compte en effet proposer au vote de l’assemblée générale du 19 mai prochain, un dividende de 3,25 euros par action contre 2,85 euros l’an dernier.

    Par ailleurs, la Bourse a salué ce matin les performances de l’équipementier auvergnat, puisque le titre Michelin s’est inscrit en tête de l’indice CAC 40 dès l’annonce des résultats.

     
  • admin9596 2:32 am le February 12, 2017 Permaliens  

    La taxe carbone fait une irruption inattendue dans le débat américain 

    La litanie des signaux négatifs envoyés par Trump aux défenseurs du climat n’en finit pas : nomination au poste de Secrétaire d’Etat du patron d’Exxon ; celle de Scott Pruitt, climatosceptique notoire à la tête de l’EPA, l’agence fédérale de défense de l’environnement qu’il appelait à supprimer il y a quelques mois ; menaces sur le Clean Power Act instauré par Obama ; projet de sortie de l’Accord de Paris…

    Dans ce contexte, la proposition d’instaurer une taxe carbone, émanant d’un groupe de Républicains parmi lesquels les anciens Secrétaires d’Etat James A. Baker et George P. Shultz, ainsi que l’ancien secrétaire au Trésor Henry Paulson, a de quoi surprendre.

    Un démarrage à 40$ par tonne de CO2

    Mais ces figures républicaines, tout en affirmant qu’il serait délicat de calculer la part de l’action humaine dans le phénomène, reconnaissent la gravité du changement climatique et des risques qu’il fait peser notamment sur l’économie et la société américaines et refusent que le pays reste bras croisés face à cette menace.

    Leur proposition ? Une taxe fixée à 40$ la tonne de CO2, appelée à augmenter progressivement, et dont le revenu permettrait de dégager en moyenne 2000$ par famille de quatre personnes. Les particuliers pourraient disposer librement de cette somme perçue sans condition de revenus.

    Cette solution, destinée à remplacer les mesures préalablement mises en place par l’administration Obama, telles que le plafond d’émissions pour les centrales à charbon, a été immédiatement saluée sur Twitter par l’ancien gouverneur du Massachusetts et candidat républicain malheureux à la Maison blanche Mitt Romney.

    Une proposition portée par des experts de tous bords

    Pour l’organisation écologiste Natural Resources Defense Council cette solution ne saurait se substituer aux mesures mises en oeuvre par l’administration Obama. D’autres groupes de défense du climat préfèreraient une affectation directe à des projets climatiques. Mais la plupart se disent néanmoins satisfaits qu’une telle mesure puisse être poussée à la Maison Blanche, où le tout nouveau Climate Leadership Council composé de ces figures éminentes de la politique américaine des vingt dernières années l’a présentée le 8 février. L’idée pourrait également être accueillie favorablement par les Démocrates après la tentative avortée de l’administration Obama d’instaurer un marché du carbone tel que celui en vigueur au sein de l’Union européenne.

    Un président avant tout favorable aux énergies fossiles

    Cette solution a également acquis de longue date les faveurs de certains économistes ainsi que de scientifiques experts du sujet comme l’ancien chercheur de la NASA James Hansen ou encore de l’ancien vice-président Al Gore. Le nouveau secrétaire d’Etat Rex Tillerson en a lui-même défendu le principe lorsqu’il était à la tête d’Exxon. Mais c’est la première fois que des Républicains de premier plan s’unissent pour la porter sur le devant de la scène.

    Il s’en faut néanmoins de beaucoup pour qu’elle soit acceptée par l’administration Trump. En effet, le nouveau président dont une partie de l’électorat est ouvertement climato-sceptique, s’est jusqu’ici prononcé nettement plus en faveur de mesures favorables aux énergies fossiles que de réglementations climatiques, fussent-elles de nature plus libérales que celles préalablement instaurées par l’administration Obama.

    Néanmoins, la démarche a le mérite de remettre sur la table des pistes pour lutter contre le changement climatique supposées plus compatibles avec le pouvoir en place.

     
  • admin9596 9:08 am le February 11, 2017 Permaliens  

    Les Chambres d’agriculture s’emparent de l’engouement pour les produits de proximité 

    D’une part, des agriculteurs en crise et peinant à imposer aux transformateurs et distributeurs des prix « justes ». D’autre part, une demande croissante de transparence sur l’origine des aliments et donc de produits de proximité, qui concernerait désormais trois quarts des Français, selon une étude Ipsos de 2016 citée par les Chambres d’Agriculture.

    Chargés de représenter le monde agricole, mais également de l’accompagner dans ses transformations, ces établissements publics ont donc fini par se saisir du potentiel de ce nouveau marché.

    « C’est l’occasion de renouer le lien entre agriculteurs et consommateurs, qui s’était brisé au fil du temps à cause de l’évolution des modes de vie », soulignait début janvier le président de l’instance nationale du réseau Claude Cochonneau lors d’un petit-déjeuner de presse organisé autour de ce sujet.

    Maintien de la valeur ajoutée au niveau local, création d’emplois, naissance de nouvelles filières décentralisées, mais également enrichissement du lien social et pédagogie alimentaire sont autant de bénéfices que les Chambres d’agriculture espèrent obtenir en aidant les agriculteurs à s’organiser face à l’engouement pour le locavorisme.

    Les consommateurs « bienvenus à la ferme »

    Diverses initiatives fleurissent ainsi depuis quelques années, se multipliant au fur et à mesure que leur promotion s’améliore. Le pionnier a été le réseau « Bienvenue à la ferme », marque développée en 1988 par les Chambres de l’agriculture et déposée auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi).

    La grande majorité des quelque 8.000 producteurs qui désormais y adhèrent vendent leurs produits dans leurs fermes, en offrant parfois en parallèle séjours, loisirs ou gastronomie. Certains participent à des marchés des producteurs du pays, développent des drives fermiers pour répondre à la demande d’achat sur internet, ou s’associent pour gérer des magasins en commun. L’ensemble de ces activités génère désormais environ 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires annuel.

    Des « projets alimentaires territoriaux » pour une meilleure synérgie

    « Ces circuits dits ‘courts’ car ils impliquent au maximum un intermédiaire ne suffisent toutefois pas à répondre à la nouvelle demande », admet Claude Cochonneau.

    Les Chambres misent donc désormais aussi sur les circuits « de proximité », qui englobent plusieurs intermédiaires (grossistes locaux et artisans pour les produits transformés) dans un périmètre restreint – bien qu’« encore à définir »- explique le président. Une approche qui a notamment été à l’origine du développement depuis 2015 d’une centaine de « Projets alimentaires territoriaux » dans tout l’Hexagone: des initiatives promues par la loi pour l’avenir de l’agriculture, l’alimentation et la forêt de 2014, visant à favoriser la structuration de filières locales grâce à une mise en réseau de l’ensemble des acteurs potentiels.

    Souvent soutenues, voire promues par les chambres d’agriculture départementales ou régionales, ces synergies doivent permettre de mieux comprendre le marché, de se regrouper pour assurer quantité et qualité régulières et de garantir à chaque maillon de la filière de trouver son compte à l’intérieur des nouveaux circuits. Elles facilitent également le développement d’offres pour la restauration collective, particulièrement convoitée par les producteurs locaux en raison de son obligation d’exemplarité et de son potentiel éducatif vis-à-vis des futurs consommateurs.

    Un salon dédié au local à Lyon

    La naissance de nouvelles filières locales est également la raison de lancement de Planète Appro, premier salon dédié aux professionnels des circuits alimentaires de proximité qui se tiendra les 2 et 3 avril prochains à Lyon. « Devant les problèmes économiques que rencontrent nos agriculteurs, cette initiative se veut porteuse de nouvelles perspectives. En réunissant agriculteurs, gros opérateurs et élus locaux, elle offre l’occasion d’identifier des opportunités insoupçonnées », explique Gérard Bazin, président de la Chambre d’agriculture Rhône-Métropole, qui organise le salon. Il cite notamment l’exemple des brasseries artisanales qui fleurissent depuis quelques années en France et qui cherchent des ingrédients produits localement, et la possibilité de contrats à prix garantis avec certains opérateurs.

    L’événement sera parrainé par le président du Conseil de surveillance du réseau de magasins spécialisés en bio La vie claire, Régis Pelen. « Le lien entre les demandes de produits locaux et bio est en effet étroit », explique Claude Cochonneau. Les chambres accompagnent d’ailleurs dans leur réflexion et mise en oeuvre les agriculteurs qui songent à se convertir au bio. Afin de ne pas trop subir les limites de ce type de production -qui par exemple, parfois, ne rentre pas dans les cahiers de charges de la restauration collective-, les Chambres d’agriculture préfèrent toutefois promouvoir l’ensemble des produits locaux assortis de « signes de qualité ». La marque « Bienvenue à la ferme » implique ainsi le respect d’une charte éthique et d’un cahier des charges précis, contrôlé grâce à des procédures d’agrément et de suivi internes. 43% des producteurs fermiers du réseau bénéficient également d’autres labels officiels (AOP, IGP ou Bio).

    L’obstacle du prix

    Si ces signes de qualité participent sans doute à l’essor des produits locaux, le principal obstacle à la conquête de nouvelles parts de marché reste toutefois leur prix. Selon une étude Ipsos réalisée pour Bienvenue à la ferme en 2014, un Français sur deux les considère en effet plus chers que ceux industriels. 62% de la population estime d’ailleurs que des prix plus accessibles constitueraient le meilleur moyen de renforcer la consommation locale.

    Si quelques composantes de ce coût accru sont structurelles, telles que le recours à une main-d’oeuvre française et une production non à la chaîne, « ce lien entre produits locaux et plus chers n’est pas inévitable », estime néanmoins Claude Cochonnau. « Et nous tentons de le rompre, en travaillant sur certaines marges ». Un élargissement du marché et une meilleure mise en réseau pourraient par exemple pallier la difficulté actuelle des producteurs face à une demande de quantités encore faibles. Mais « dans la restauration collective, la matière première, qui constitue un tiers des prix des repas, ne peut pas être la seule variable d’ajustement », observe pour sa part Michel Boissier: une meilleure lutte contre le gaspillage permettrait par exemple de réduire les coûts tout en payant un prix « juste » aux producteurs locaux.

    Une décentralisation trop coûteuse?

    A l’intérieur même de l’administration publique, cette approche de proximité ne semble toutefois pas faire l’unanimité. Hasard du calendrier, le même jour où les chambres présentaient leurs actions locales à Paris, la Cour des comptes, dans son rapport annuel, recommandait de fusionner des chambres départementales d’agriculture afin de « mieux mobiliser leurs moyens en faveur des agriculteurs » et de davantage maîtriser les charges. Ces chambres départementales ou intra-départementales sont aujourd’hui en France 89 , contre 13 régionales

    « Les projets alimentaires territoriaux, dont la réussite dépend de la connaissance du terrain, sont le meilleur exemple de l’intérêt de maintenir une structuration territoriale de nos établissements au plus près des besoins: au niveau départemental voire au-delà », réagit Claude Cochonneau, avant de souligner: « La Cour des comptes a une vision très mathématique, urbaine, parisienne de l’aménagement des territoires. Nous, nous connaissons le terrain ».

     
  • admin9596 5:11 am le February 10, 2017 Permaliens  

    Tourisme : la France reste la plus attractive malgré une fréquentation en baisse 

    Le nombre de visiteurs étrangers en France (y compris l’outremer) s’est inscrit entre 82,5 et 83 millions l’an passé, soit nettement moins que le record de 85 millions atteint un an plus tôt, annonce vendredi le ministre des Affaires étrangères.

    Dans un communiqué, il souligne que, malgré l’impact des attentats islamistes de novembre 2015 à Paris et Saint-Denis et du 14 juillet dernier à Nice, la France fait preuve de résilience avec un total qui l’« assure du maintien de son rang comme première destination touristique mondiale. »

    « Sans minimiser l’impact économique de cette année difficile sur les professionnels, notamment dans l’hôtellerie (-5,7% pour les nuitées) et dans certaines régions (Paris/Ile-de-France, PACA), on peut se réjouir d’un rebond évident fin 2016 (nuitées en hausse de +2,9%) et début 2017 (réservations aériennes en hausse de 10,4% vers Paris au 1er trimestre) », indique le ministère.

    La fréquentation a augmenté de 3,9% au dernier trimestre 2016

    Il se félicite de l’efficacité des efforts de promotion ciblée mis en place par le gouvernement et les acteurs du secteur en direction de certains marchés en relevant, par exemple, « un retour massif de la clientèle japonaise avec des réservations aériennes en hausse de 60% vers Paris au 1er trimestre. »

    L’Insee a fait état cette semaine d’un net rebond (+3,9%) de la fréquentation touristique, calculée en nuitées, au quatrième trimestre en France tout en soulignant qu’elle était surtout le fait de la clientèle française et, dans une moindre mesure, de la clientèle étrangère.

    Mais sur l’ensemble de 2016, elle accuse un recul de 1,3%.

    > Lire aussi : toujours dans le rouge, l’hôtellerie a besoin d’une « vraie politique touristique »

    Le tourisme pèse 7,4% du PIB

    Environ 300.000 entreprises et autoentrepreneurs (+5% depuis 2013) travaillent dans le secteur du tourisme en France, qui représente deux millions d’emplois directs et indirects et dont la part dans le produit intérieur brut est de 7,4%.

    Le gouvernement s’est fixé comme objectif 100 millions de touristes étrangers par an d’ici à 2020, avec en plus un allongement de la durée des séjours et une hausse de la dépense moyenne par visiteur.

    (avec Reuters)

     
  • admin9596 9:40 am le February 9, 2017 Permaliens  

    Prendre 4 G 

    Quand il est question de 4G, la plupart des gens pensent aussitôt connectivité. Mais pour moi, 4G sera désormais à jamais relié aux facteurs de charge : 4G, c’est lorsqu’on pèse 4 fois son poids et qu’on doit lutter pour ne pas s’évanouir ! La semaine dernière, j’ai en effet fait un vol en avion de chasse et ce moment m’a profondément marqué. Je l’ai fait à Reims et c’était réellement sublime. Néanmoins, en relatant ce moment de retour au boulot, j’ai été surpris par les propos de mes collègues ; ils ne voyaient tout simplement pas l’intérêt qu’il y avait à engloutir une moitié de salaire pour un moment aussi bref. Je reconnais que je suis resté pantois sur le moment devant leur réaction. Pour être honnête, je crois que ces personnes ont une compréhension du monde si étrangère à la mienne qu’il aurait sans doute été impossible de nous comprendre, même si je m’étais hasardé à leur fournir une réponse posée et argumentée. De leur point de vue, j’aurais dû utiliser ce pécule pour investir dans un écran plus récent. Le problème, c’est que je m’en moque complètement. D’après moi, j’ai déjà ce qu’il faut à la maison. Mon téléviseur n’est certes pas de première main (il n’est même pas HD), mais il me convient très bien. Et puis, il n’est pas au centre de mon existence. Et surtout, je pense qu’il faut plutôt essayer de vivre des moments mémorables que de se focalier sur le matériel. Tout le temps qu’on dépense son écran est du temps qui ne laisse aucune empreinte. Tandis que le temps que j’ai passé là-haut, aussi bref soit-il, restera gravé un moment dans un coin de ma tête. Nous avons tous une façon de vivre. Le bonheur est-il matériel ? Je ne pense pas. Pas pour moi, en tout cas. Et peu me chaut que les gens me croient idiot ou superficiel. A mon sens, il n’y a rien de plus superficiel que cette société ultramatérielle dans laquelle nous baignons. Je vous mets en lien le prestataire par lequel je suis passé pour ce baptême en avion de chasse, si l’aventure vous tente. Pour ma part, si c’était à refaire, je referais sans hésiter !

     
  • admin9596 4:37 am le February 9, 2017 Permaliens  

    Médias et politique : y a-t-il une tyrannie de la transparence ? 

    Ras-le-bol de l’opinion publique, pression des révélations médiatiques, affaires en cascade… La crise de confiance envers la « classe politique » s’accentue en France. L’exemplarité et la nécessité d’une plus grande transparence occupent le débat présidentiel alors que le candidat Fillon semble s’empêtrer dans sa défense, faute de « plan B » dans son camp.

    Face à cette défiance, les élus doivent aujourd’hui soutenir une nécessité d’éthique et de visibilité, tout devient public. Dans ce contexte, ils sont confrontés à une surexposition permanente, où une simple zone d’ombre devient potentiellement suspecte.

    Pour analyser la situation, Mr Eric Dupond-Moretti, avocat pénaliste, Juliette Grange, philosophe, et Paul Moreira, journaliste reporter, fondateur de l’agence Premières Lignes.

     
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