Mises à jour de février, 2017 Activer/désactiver les fils de commentaires | Raccourcis clavier

  • admin9596 1:59 pm le February 27, 2017 Permaliens  

    Le DG d’Air France promet une baisse de la rémunération du Comex en 2017 pour tenter de calmer la grogne sociale 

    Opération déminage. Pour tenter de calmer la grogne des syndicats provoquée par l’annonce la semaine dernière d’une hausse de rémunération du Comité exécutif d’Air France de 17,6% en 2016 et de la communication balbutiante dont elle a fait l’objet de la part de la direction, le directeur général d’Air France, Franck Terner, a promis, dans un courrier envoyé à l’ensemble des salariés que La Tribune s’est procuré, une baisse de rémunération de 10% en 2017 du nouveau Comité exécutif qu’il a mis en place fin 2016. «Je veillerai à ce que cette diminution soit respecté», a-t-il dit.

    Les syndicats scandalisés

    Jeudi, lors d’un CCE, des membres de la direction ont fait état à l’oral d’une hausse de 41% tandis que les documents préparatoires du CCE indiquaient une progression de 67%. Le lendemain, la direction avait reconnu avoir fait une erreur de calcul, et avait affirmé que la hausse de rémunération s’était élevée à 17,6% l’an dernier. Certains syndicats s’étaient déclarés « scandalisés ».

    « Rappelons que les salariés d’Air France n’ont pas été augmentés depuis 5 ans, ont perdu des acquis en nombre (congés, temps de travail, ancienneté, nouvelle grille d’emplois et de rémunération…) », avait notamment souligné la CGT.

    Un couac qui a sérieusement énervé Jean-Marc Janaillac, le PDG d’Air France-KLM et président d’Air France, alors qu’il savourait à peine le « oui » des pilotes à son projet de création d’une nouvelle compagnie à coûts réduits.

    Lire ici : Polémique autour de la rémunération du Comex d’Air France

    « Une grossière erreur de calcul »

    Dans son courrier, Franck Terner s’est dit « désolé » de cet épisode « qui est le résultat d’une grossière erreur de calcul et de présentation », selon lui.

    « Une information inexacte a été communiquée au Conseil d’Administration et au Comité Central d’Entreprise d’Air France s’agissant de la rémunération des membres du Comité Exécutif (salaire de base 2016 et part variable 2015 perçue en 2016). Le chiffre de 4,8M€ qui a été initialement publié intégrait des sommes qui n’auraient pas dû être imputées à cette rubrique », a-t-il indiqué en précisant comprendre l’émotion des salariés.

    Face à cette émotion légitime, Franck Terner a donné sa version des faits.

    « Le total des rémunérations versées au Comité Exécutif est passé de 3,4M€ en 2015 à 4M€ en 2016, soit une hausse de 17,6%. Ceci ne signifie absolument pas que les membres du Comité Exécutif ont été augmentés individuellement de 17,6%. En effet, sur ces 17,6%, 12% proviennent d’une modification de la taille et de la structure du Comité Exécutif : ses membres ont été plus nombreux et plus « senior » en 2016 qu’en 2015. Les 5,6% restants correspondent pour l’essentiel à l’augmentation des parts variables, liée à l’amélioration des résultats en 2015 par rapport à 2014. Ce même mécanisme conduira à l’inverse à une baisse de la rémunération variable 2016 (versée en 2017), du fait des résultats 2016 inférieurs à ceux de 2015″, a-t-il expliqué.

    Et d’ajouter « que le montant de la rémunération moyenne perçue par les membres du Comité Exécutif d’Air France en 2016 est inférieur de 7% à celui de 2012. Les cadres dirigeants ont vu leur rémunération baisser en valeur absolue quand Air France perdait de l’argent. Par ailleurs, ces rémunérations sont inférieures, à responsabilités équivalentes, à celles perçues par les cadres dirigeants de nos principaux concurrents ».

    Pour autant, pas sûr que cela soit suffisant pour calmer les syndicats. Cet épisode constitue un argument de poids pour peser dans les négociations salariales qui débutent prochainement. Certains, comme le syndicat minoritaire des pilotes Alter a déjà déposé un préavis de grève. D’autres syndicats pourraient suivre.

     
  • admin9596 1:00 pm le February 26, 2017 Permaliens  

    Fake News : quand le Kremlin remet en cause la presse anglo-saxonne 

    Alors que les « fake news » proviennent logiquement de sites d’information officieux, le gouvernent russe cible des médias traditionnels anglo-saxons.

    La semaine passée, le ministère des Affaires étrangères russe a ouvert une section de son site web dédiée aux informations falsifiées. Sur la page, on trouve plusieurs articles tamponnés d’un label rouge, sur lequel est inscrit « fake », suivi de la mention : « Cette article met en avant des informations qui ne correspondent pas à la réalité. » En revanche, aucun texte ne vient donner la version des faits du Kremlin. Le site se contentant de délivrer la mention « fake ».

    Le New York Times a repéré que l’une de ses publications faisait partie de la liste, comme celles d’autres médias à l’image de The Telegraph et NBC News. On retrouve également un article de Bloomberg portant sur des déclarations d’Emmanuel Macron. Mi-février, le candidat d’En Marche! à la présidentielle française a demandé à l’Union européenne de rester ferme face à la Russie, indiquant que sa campagne est la cible de hackers.

    « Des exemples de propagandes »

    Cette nouvelle section du site a été annoncée par Maria Zakharova, directrice de l’information et de la presse du ministère des Affaires étrangères russe :

    « Nous publierons des exemples de propagandes de hoaxes provenant de plusieurs médias et donnerons les liens vers les sources », a-t-elle expliqué à la télévision russe, rapporte le New York Times. « L’objectif est de décrire les principales tendances de publications de fake news au sujet de notre pays et de faire tout ce qui est possible pour stopper leur dissémination. »

    Le même jour, le ministre de la Défense, Sergei Shoigu, a annoncé devant le Parlement que l’armée a créé une équipe pour mener la guerre de l’information, sans fournir plus de détails, retrace le quotidien américain.

     
  • admin9596 11:22 am le February 24, 2017 Permaliens  

    Ce que l’écartement des taux dit de l’état de la zone euro 

    L’obsession du « spread » renaîtrait-il en zone euro ? Cinq ans après la dernière crise sur le marché des taux souverains de l’union économique et monétaire, les écarts de taux à 10 ans (« spreads ») entre l’Allemagne (le pays de référence pour les investisseurs) et d’autres Etats membres de la zone euro sont à nouveau regardés de près. C’est notamment le cas de la France qui a vu l’écart de taux passer de 26 points de base (0,26 point de pourcentage) en septembre 2016 à un plus haut de 86 points de base le 7 février dernier, soit son plus haut niveau depuis début août 2012. Mais la France n’est pas isolée : l’Italie voit également son spread avec l’Allemagne passer au-dessus de 200 points de base (2 points de pourcentage) pour la première fois depuis trois ans. Le Portugal doit également faire face à des niveaux de spreads proches de ceux de début 2014.

    Le maintien du risque politique

    L’explication souvent avancée de ce creusement de l’écart est le risque politique. Le spread français s’est ainsi envolé sous le coup de la montée du Front National dans les sondages et donc du risque croissant d’un « Frexit », une sortie de la zone euro de la France qui serait promue par Marine Le Pen. Cette explication est évidemment juste : depuis septembre, le taux français à 10 ans a progressé de 40 points de base, ce qui traduit un courant vendeur sur les marchés. Ce risque politique a aussi alimenté le creusement du spread italien depuis le référendum du 4 décembre et l’entrée de la vie politique de la Péninsule dans des eaux troubles. Au Portugal, le gouvernement socialiste d’Antonio Costa est sous la surveillance des marchés en raison de son alliance parlementaire avec deux formations de gauche, le Bloc des Gauche et le Parti communiste, très critiques de l’austérité et ouvertement hostiles à l’euro.

    Des niveaux de taux soutenables

    Certes, pour le moment, ces écarts de taux sont loin d’être inquiétants dans la mesure où les taux nominaux des Etats demeurent très faibles sur une base historique. Le taux à 10 ans français est ainsi revenu sous les 1 % ce qui, rappelons-le, ne s’était jamais produit avant 2012. Globalement, lorsque la France s’endette aujourd’hui pour renouveler une dette contractée avant 2012, elle abaisse encore le coût de son financement. Compte tenu de la remontée de l’inflation (qui a atteint 1,6 % en données harmonisées en France), le taux réel reste largement négatif. Il n’y a donc pas péril en la demeure et on est fort loin des urgences de 2012 lorsque les taux s’envolaient et que la zone euro menaçait de se fragmenter.

    Soutien massif de la BCE

    Il n’empêche. Ces écarts de taux traduisent une véritable inquiétude des investisseurs vis-à-vis de la pérennité de la zone euro. Car si la situation demeure sous contrôle, c’est d’abord en raison de l’action de la BCE. D’abord, parce que depuis septembre 2012, Mario Draghi dispose d’un « bazooka », le fameux programme OMT qui permet de racheter massivement des titres souverains d’un Etat contre un programme « d’ajustement » et de « réformes ». Ce programme a été validé par la Cour de Justice de l’UE et est donc opérationnel, quoique jamais utilisé. C’est l’application concrète du discours de Mario Draghi à Londres de juillet 2012 selon lequel la BCE fera « tout ce qu’il faut » (« whatever it takes ») pour sauver l’euro. Un programme qui avait calmé la crise de 2012 et qui, donc, est assez dissuasive.

    Recherche de sécurité

    L’autre élément de soutien au marché, c’est évidemment le « QE », le programme de rachat d’actifs de la BCE. Chaque mois, la BCE rachète 80 milliards d’euros d’actifs (60 milliards d’euros à partir du 1er avril) de titres sur les marchés, dont un cinquième de dettes françaises (dettes d’Etat, mais aussi dettes d’agence ou de collectivités locales). On constate donc que des forces considérables maintiennent naturellement les taux des Etats de la zone euro à des niveaux bas. C’est ce qui rend les creusements d’écarts de taux particulièrement préoccupants. Elles traduisent le retour d’une fragmentation et d’un doute que la BCE s’efforce de réduire depuis cinq ans. Ce doute se retrouve également dans la baisse du taux allemand. Alors même que l’inflation repart un peu plus vite outre-Rhin que dans le reste de la zone euro, le taux allemand à 10 ans recule. Le 27 janvier, il était à 0,41 %, ce 24 février, il était revenu à 0,21 %. Cette chute du taux allemand à 10 ans, alors même que les rachats de la BCE semblent devoir se concentrer sur la partie courte de la courbe des taux ( le taux à 2 ans allemand recule beaucoup plus rapidement), est la preuve que le problème n’est pas que celui d’un seul pays menacé par la victoire d’une force eurosceptique. C’est aussi un doute plus général : les investisseurs retrouvent le besoin de chercher la sécurité qu’ils ne voient que dans la dette allemande.

    Epées de Damoclès

    Pourquoi ce besoin de sécurité ? Parce que l’avenir de l’euro ne leur semble pas encore parfaitement certain. Le risque politique joue ici un rôle clé. Car, outre la poussée du Front National en France, le parti pour la Liberté (PVV) néerlandais devrait réaliser un très bon score et en Italie, les Eurosceptiques rassemblent selon les sondages près de la majorité des électeurs. Plus généralement, par rapport à voici cinq ans, les forces eurosceptiques ou réclamant un changement d’orientation de la zone euro ont gagné en force. La zone euro est donc soumise à plusieurs épées de Damoclès. Certes, une victoire du FN demeure peu probable en France et le Mouvement 5 Etoiles italien n’aura pas davantage de chance de constituer une majorité que le PVV néerlandais, mais leur place et leur influence indirecte inquiètent les marchés.

    Des déséquilibres persistants

    De plus, les conditions qui ont amené ces mouvements à devenir des vainqueurs potentiels des élections n’ont pas disparu complètement et c’est un sujet d’inquiétude supplémentaire. Cette condition est le déséquilibre interne à la zone euro et les écarts de compétitivité. Les politiques de « réformes structurelles » menées depuis 2010 n’ont pas permis ce rééquilibrage, sauf peut-être en Espagne, pays qui sort cependant à peine d’un simple rattrapage. Le Portugal, l’Italie ou la Grèce n’ont pas regagné de compétitivité et leur croissance reste au mieux faible. Parallèlement, le nord du continent, notamment l’Allemagne, continue d’accumuler les excédents, source même de ces déséquilibres qui contraint les pays du sud de la zone euro à des ajustements toujours plus difficiles. Le manque de coopération allemand fait alors porter un risque majeur parce qu’elle conduit à des choix politiques qui renforcent les forces eurosceptiques. L’incapacité réelle de la zone euro à traiter ce problème devient un problème pour les marchés.

    Target-2, un risque potentiel ?

    Ces derniers regardent du reste avec inquiétude les conséquences de ce déséquilibre persistant : le fameux solde « Target 2 » qui traduit les flux internes à la banque centrale. Ainsi, les capitaux continuent de fuir l’Italie et la Banque d’Italie affiche un débit de 364 milliards d’euros envers l’Eurosystème tandis que la Bundesbank affiche un crédit de 782 milliards d’euros. Des sommes colossales qui prouvent que les capitaux se dirigent vers l’Allemagne et fuient l’Italie. Ceci pose un véritable problème pour une économie italienne déjà sans dynamique. En soi, Target-2 n’est qu’un baromètre, une mesure. Mais si un pays sort de l’euro pour des raisons politiques, il devient une dette en devise. Si l’Italie revient ainsi à la lire, le solde Target-2 de la Banque d’Italie, qui représente 22 % du PIB, sera non recouvrable par le reste de l’Eurosystème, ce qui pourrait placer toute la monnaie unique en danger. C’est désormais un élément qui est assez observé et qui alimente une certaine tension.

    Le doute persiste

    Certes, on n’en est pas encore au point où l’action de la BCE deviendrait inopérante et pourrait causer une envolée des taux qui, alors, pourrait avoir une fonction de « prophétie autoréalisatrice ». Mario Draghi reste un gardien vigilant et le QE est là pour rester au moins jusqu’en 2018. Mais cet écartement des taux montre que les marchés n’ont pas, malgré le « whatever it takes » et l’OMT, totalement écarté la possibilité d’une disparition de l’euro. Le niveau des taux prouve que cette inquiétude ne concerne pas le futur immédiat, mais le doute persiste. Mais que se passera-t-il lorsque le soutien direct de la BCE disparaitra ? Ces poussées de fièvre traduisent une inquiétude de fond qui prouve que les politiques menées depuis 2010 ont été globalement inefficace pour lever toutes les hypothèques sur la monnaie unique. Sans renforcement de la zone euro, cette inquiétude devrait persister.

     
  • admin9596 10:24 pm le February 23, 2017 Permaliens  

    Softbank et Foxconn renforcent leurs liens via une coentreprise 

    Le conglomérat nippon des télécoms et des nouvelles technologies Softbank, et le mastodonte de l’électronique taïwanais Foxconn renforcent leurs liens. Ce vendredi, les deux groupes ont annoncé la création d’une coentreprise. Concrètement, Foxconn prendra une participation de 54,5% dans Softbank Group Capital Apac, une des filiales du groupe japonais, pour 600 millions de dollars. De son côté, Softbank conservera les 45,5% restants au terme de cette opération, qui sera effective au 1er mars.

    Avec cette alliance, les deux géants unissent leurs forces pour leurs investissements à venir. Les deux groupes ont l’habitude de travailler ensemble. Récemment, ils se sont déjà mis d’accord pour développement conjointement le robot humanoïde « Pepper », conçu par l’ex-pépite française Aldebaran.

    Montrer patte blanche aux Etats-Unis

    Le prochain terrain de jeu de Softbank et de Foxconn pourrait bien être les Etats-Unis. De fait, les deux groupes ont fait les yeux doux à Donald Trump juste après son élection. Masayochi Son, le patron du groupe nippon, a notamment promis au nouveau locataire de la Maison-Blanche qu’il investirait 50 milliards de dollars au pays de l’Oncle Sam, et qu’il y créerait quelques 50.000 emplois.

    De son côté, Foxconn, qui fabrique entre autre les iPhone d’Apple en Chine, a aussi fait miroiter de gros investissement outre-Atlantique. Ce dernier a déjà indiqué qu’il injecterait près de 7 milliards de dollars dans une usine de télévisions, et ainsi créer plusieurs dizaines de milliers d’emplois. De quoi se faire bien voir par la nouvelle administration américaine. Foxconn redoute en effet d’éventuelles taxes à l’importation. Il faut dire que pendant la campagne présidentielle, Donald Trump a souhaité « forcer Apple à arrêter de fabriquer des iPhones en Chine ».

    • Lire aussi : Télécoms : aux Etats-Unis, Sofbank songe à se séparer de Sprint

     
  • admin9596 10:25 am le February 23, 2017 Permaliens
    Étiquettes : Hamon, politique, revenu universel   

    Le revenu de Mr Hamon 

    Le candidat socialiste propose d’affecter un salaire d’existence de 740€ par mois sans condition, spécialement de revenu, progressivement à toute la communauté. Sa charge annuel au final pourrait atteindre 600 Md€, ce qui fait la 1/2 des dépenses d’Etat. Le salaire d’existence a été évoqué par des énarques que nombreux qualifieraient d’anglo-saxons, couramment en l’assemblant à un impôt corrélatif au patrimoine global pour le rétribuer. Une contribution sociale généralisée au taux de 38 % pourrait par conséquent financer une dépense de 600 milliards d’euros. Ce système, salaire d’existence et un impôt relatif, certifierait, suivant ses concepteurs, un standing de vie minimal à chaque Français mais en l’encourageant à travailler davantage que dans le principe présent. De fait, chaque argent additionnel mérité par son emploi lui attribuerait 0.63 euros après contribution alors que, à présent, il encaisse en net uniquement 0.42 € généralement, parce qu’il juge baisser ses redevances sociales et accentuer ses niveaux d’impositions et cotisations sociales. Pour ces énarques, ce revenu d’existence permuterait un grand nombre des prestations sociales et des charges publics dont l’emploi est individualisable. Chaque Français percevrait le minimum vital pour subsister, le suppléerait par une activité professionnelle, le dépenserait pour des biens de son choix et prémunierait de manière libre contre certains risques, notamment les courants risques de santé. L’entièreté des allocations sociales atteignant à peu près 700 Mrds d’euros, le revenu n’alourdirait donc pas les dépenses publiques et pourrait être réglé sans hausser les impôts obligatoires. Il faudrait néanmoins changer certains d’entre eux, surtout les contributions, par une contribution sociale à 37.5 %. Le pays cesserait d’ agir pour produire des tâches aux français. Les conclusions de l’instauration d’un salaire d’existence sur l’efficacité des entreprises économiques, la séduction du lieu, la participation et l’responsabilité, ou aussi la fraude à l’impôt et sociale, seraient catastrophiques. Ce n’est indubitablement pas le regard de Mr Hamon, qui n’a pas formulé la liquidation de services de l’Etat. Il est possible de toutefois préjuger que le revenu d’existence intervertirait les seuils sociaux (soit 25 milliards euros) et les compensations familiales (13 Mds Euros), tout descendant y adjugeant droit, néanmoins ces diminutions de dépenses ne changeraient pas la réalité des difficultés : il faudrait agrandir les impôsitions obligatoires d’environ 540 Mds Euros, donc de 54.5 %. Les séquelles de la mise en place d’un salaire d’existence sur la compétitivité des acteurs économiques, la séduction du pays, l’investissement et l’activité, ou davantage la fraude fiscale et sociale, seraient terribles.

     
  • admin9596 10:15 pm le February 22, 2017 Permaliens  

    Carlos Ghosn en retrait de Nissan pour mieux diriger Renault… et Nissan (et Mitsubishi) 

    Le constructeur d’automobiles japonais Nissan a annoncé jeudi matin promouvoir Hiroto Saikawa, qui codirigeait déjà l’entreprise avec Carlos Ghosn, au poste de patron exécutif, tandis queGhosn doit rester président du conseil d’administration du groupe.

    Lire aussi :Mitsubishi: un constructeur automobile malade mais prêt à rebondir

    Nissan justifie ce changement, qui sera effectif le 1er avril, par l’évolution de l’alliance Renault-Nissan, qui s’est élargie récemment avec l’entrée de Mitsubishi Motors. Carlos Ghosn préside les conseils d’administration des trois firmes et assume aussi jusqu’à présent le rôle de PDG exécutif de Renault et de Nissan.

    Lire aussi :Carlos Ghosn exerce ses stocks-options et dégage un profit de 6 millions d’euros

    Saikawa, homme de la maison

    Chez Nissan, Hiroto Saikawa, qui fait carrière dans le groupe depuis 1977, était co-PDG exécutif, et ce depuis que Mitsubishi Motors avait rejoint Renault-Nissan. Il occupera désormais seul ce poste sous le contrôle du président du conseil d’administration Ghosn.

    « En tant que président du conseil d’administration, je vais continuer de superviser et guider l’entreprise, à la fois de façon indépendante et au sein de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi Motors. Ce changement programmé va me permettre de consacrer plus de temps et d’énergie pour gérer l’évolution stratégique et opérationnelle de l’alliance ainsi que son expansion, afin de garantir que tous les membres profitent de l’avantage compétitif d’échelle qu’elle procure », a justifié Carlos Ghosn, cité dans un communiqué.

    « Ce mouvement n’est aucunement lié à un quelconque problème de santé », a précisé à l’AFP un porte-parole de Nissan. Hiroto Saikawa préside aussi de son côté l’Association des constructeurs d’automobiles japonais et a été membre du conseil d’administration de Renault entre 2006 et 2016.

    (Avec AFP)

     
  • admin9596 10:17 am le February 21, 2017 Permaliens  

    Une turbine qui met l’hydroélectricité à la portée de tous 

    Il a fallu trois ans de recherche à Jean-Christophe Maillard, ingénieur chez Turbiwatt, pour concevoir le premier prototype de turbine de la startup bretonne. À l’époque, l’enjeu est de réinventer une technologie vieille d’un siècle en créant une machine performante et efficace.

    « Dans l’hydroélectricité de basse chute, on considère souvent que, faute d’outils fiables, au-dessous de 10 mètres, l’exploitation n’est pas rentable. Pourtant, entre les moulins, les cours d’eau et les écluses, le potentiel est énorme », analyse Didier Greggory, PDG de Turbiwatt.

    L’Europe compte près de 600 000 moulins, dont les deux tiers, au moins, sont susceptibles d’être équipés par ces turbines.

    40 turbines en service

    La gamme Turbiwatt s’adapte aux très basses chutes, de 1,2 à 8 mètres, avec un débit entre 70 et 100 L/s. Chacun des trois modèles commercialisés délivre une énergie basse tension injectable à 100 %, directement dans le réseau.

    « C’est une des spécificités de nos machines : elles turbinent à débit constant. Nous n’avons pas besoin de transformer le courant, ce qui ne génère aucune perte d’énergie », explique Didier Greggory.

    L’innovation passe donc par une technologie simple mais redoutable. La plus grosse turbine (Lion, 36 kW) peut délivrer 300 000 kW/h par an, soit l’équivalent de 3 000 m² de panneaux solaires.

    Cette ressource est particulièrement utile en boucle locale : « notre objectif, c’est l’énergie de proximité, poursuit Didier Greggory. Selon les débits, l’électricité produite peut être autoconsommée par le bâtiment, mais, dans 90% des cas, elle est revendue. »

    Actuellement, 40 turbines sont installées, principalement sur des moulins, mais aussi dans les infrastructures d’énergéticiens, comme le Suisse Romande Énergie.

    Nouveau prototype pour 2017

    Robuste, silencieuse et invisible (les turbines sont immergées), l’hydroélectricité selon Turbiwatt devient rentable. Avec un coût entre 9 000 € et 150 000 € (hors travaux de génie civil), les turbines peuvent être amorties en moins de 2 ans. 300 projets sont à l’étude en Europe et des collectivités locales s’intéressent à cette technique.

    Car, pour Didier Greggory, « les usages restent à inventer. Nous ne sommes pas limités aux écluses ou aux stations d’épuration. Dans les usines Airbus de Nantes, par exemple, le système de climatisation génère un retour d’eau de 6 kW. Imaginez ce qu’une turbine ferait de cette énergie ? »

    En attendant Turbiwatt lancera, dès l’été prochain, un nouveau prototype, la turbine Tigre, de 120 kW.

     
  • admin9596 6:39 am le February 20, 2017 Permaliens  

    Italie : le Parti démocrate de Matteo Renzi au bord de la scission 

    C’était longtemps le dernier bastion de la social-démocratie européenne. Mais, désormais, le Parti démocrate (Pd) italien sombre à son tour dans le chaos. Ce week-end, la réunion romaine de son assemblée interne s’est transformée en pugilat entre les partisans de Matteo Renzi, qui défendent une ligne plus centristes de poursuite des « réformes structurelles » et l’aile gauche du parti qui estime que les difficultés électorales du parti et l’émergence d’une opposition forte du Mouvement 5 Etoiles de Beppe Grillo s’expliquent par l’abandon d’un agenda social.

    Les conséquences du 4 décembre

    Cette dernière, menée par un triumvirat composé de Michele Emiliano, le président de la Région des Pouilles, au sud du pays, d’Enrico Rossi, président de la Région de Toscane et Roberto Speranza, ancien chef du groupe parlementaire du parti, semble désormais proche de la scission. Les trois hommes ont laissé 48 heures à Matteo Renzi pour « envoyer un message politique ». Faute de quoi ils abandonneront, avec leurs fidèles le parti. Certains tentent cependant de contenir la grogne dans les statuts internes et de l’unifier derrière un opposant à Matteo Renzi, le ministre de la Justice Andrea Orlando. Mais la manœuvre pourrait échouer tant les rancœurs sont immenses entre les deux camps.

    Cette scission est évidemment la conséquence directe de la défaite de la réforme constitutionnelle proposée le 4 décembre dernier aux Italiens par Matteo Renzi et rejetée par 59,1 % des voix lors d’un référendum. Alors que l’ancien président du conseil avait personnalisé à outrance la campagne au point de faire de ce vote un plébiscite pour lui et pour sa politique de réformes, une partie des élus démocrates avait appelé à voter « non ». Ce divorce majeur devait conduire à une fracture ouverte au sein du parti.

    Les rancœurs internes

    Mais cette fracture n’est pas née le 4 décembre. Elle s’explique d’abord par l’attitude de Matteo Renzi lui-même. Arrivé fin 2013 à la tête du parti et du gouvernement par un coup d’Etat interne, l’ancien maire de Florence a cherché en permanence à imposer son pouvoir au sein du Pd par la mise à l’écart des grandes figures historiques du parti et par la destruction des anciens courants, remplacés par un choix entre les pro et les anti-Renzi.

    Une telle attitude ne pouvait que créer une ligue parfois hétéroclite d’ennemis, à commencer par les dirigeants issus de l’ancien Parti communiste dont le Pd est la lointaine émanation, comme l’ancien président du Conseil Massimo D’Alema, mais aussi l’ancien candidat démocrate de 2013, Pier Luigi Bersani. Mais l’opposition à Matteo Renzi comporte aussi d’anciens centristes irrités par la personnalisation du parti. Enrico Rossi l’avoue, du reste : « Je ne veux pas rester dans le parti de Renzi », dit-il. Et d’ajouter : « C‘est là le point central. » Dans la mesure où Matteo Renzi n’entend pas se retirer, le maintien de l’unité semble difficile.

    Divergences politiques

    Mais évidemment, les divergences politiques sont centrales dans cette scission. L’opposition interne réclame clairement un retour vers des éléments fondateurs de la gauche pour séduire à nouveau une partie de l’électorat tentée par le vote en faveur de Beppe Grillo et de son Mouvement 5 Etoiles. Un discours plus clairement opposé à l’austérité, un ton plus ferme face à Bruxelles et une volonté de réduire le rythme des « réformes » sont autant de point qui distingue la minorité de la majorité. Pour les opposants à Matteo Renzi, c’est la politique de « réformes » du président du conseil qui a été sanctionnée le 4 décembre. Or, cette défaite référendaire pourrait préluder d’une mobilisation des électeurs anti-Renzi contre le Pd.

    Les opposants internes proposent donc de réagir en se débarrassant de Matteo Renzi et de sa politique, deux éléments qui, pour eux, sont des « machines à perdre » qui conduit à un exode d’électeurs. Leur ambition n’est pas de fonder un parti de gauche, mais un nouveau « centre-gauche » renouant avec son électorat traditionnel.

    Affaiblissement de la majorité parlementaire

    Quelles seront les conséquences d’une scission du Pd ? Sur le plan parlementaire, la coalition de l’actuel président du Conseil Paolo Gentiloni serait naturellement affaiblie. Selon la presse italienne, de 40 à 50 députés démocrates (sur 303) pourraient quitter le groupe à la chambre, tandis que de 15 à 20 sénateurs (sur 106) pourraient faire de même. A priori, compte tenu des alliés centristes de la coalition, la majorité n’est pas en danger à la chambre. Elle le serait en revanche au Sénat où le gouvernement ne dispose que de 175 voix pour une majorité absolue de 158 sièges. Autrement dit, les rebelles auront le pouvoir de renverser le gouvernement à tout moment…

    Les conséquences d’une scission

    Sur le plan politique, les conséquences de cette scission seront très incertaines. Matteo Renzi est persuadé que les rebelles iront au désastre en cas d’élection et que, pour cela, la menace de scission est un « bluff ». Il est vrai qu’il existe peu d’espace à gauche du Pd. Le parti « Gauche Ecologie et Liberté » (SEL), ancien allié du parti sur sa gauche qui a, depuis, rompu avec les Démocrates, plafonne à 4 % d’intentions de vote. Les anciens partis « orthodoxes » communistes, Refondation et Parti des communistes italiens sont désormais anecdotiques. Le mécontentement, y compris d’anciens électeurs de gauche, est clairement capté par le Mouvement 5 Etoiles, voire par l’extrême-droite (Ligue du Nord ou Frères d’Italie).

    Dans ces conditions, y a-t-il une place pour un « autre » centre-gauche ? Rien n’est moins sûr. Un sondage de l’institut SWG attribuerait à un tel parti pas plus de 3 % des voix. Allié à l’ensemble de l’opposition de gauche à Matteo Renzi, il pourrait cependant espérer entre 8 et 10 % des voix.

    Reste qu’une telle scission ne serait pas sans conséquences, même si, électoralement, les rebelles pèsent peu. D’abord parce que le Pd ne peut guère se permettre de perdre 3 points. En moyenne, les sondages lui donnent 31 % contre 27 % au Mouvement 5 Etoiles. La scission l’éloignerait encore davantage des 40 % nécessaires à l’obtention de la majorité absolue. Or, sans ces 40 %, c’est la proportionnelle stricte qui s’applique, sans prime majoritaire.

    Or, avec un score aussi faible, Matteo Renzi risque de peiner à constituer une nouvelle majorité en cas d’élections. Vers quels partenaires se tourner ? Ce sera évidemment impossible de tenter une entente à gauche. Il ne restera donc que ses alliés actuels centristes, mais qui ne sont pas certains d’obtenir les 3 % nécessaires à l’entrée à la chambre, et le centre-droit berlusconiste de Forza Italia, lui-même très réduit (donné dans les sondages autour de 12 % des voix). Cela modifierait la nature du parti, qui s’ancrerait encore davantage au centre, sans d’ailleurs lui assurer une majorité stable, ce qui pourrait en réalité encore l’affaiblir électoralement.

    Matteo Renzi a besoin de temps

    Pourtant, Matteo Renzi peut considérer que cette scission renforcera in fine sa position et la « clarté idéologique » du parti démocrate. Mais, pour cela, l’ancien chef du gouvernement doit d’abord reprendre la tête du parti dont il a démissionné dimanche à l’issue de primaires qui auront lieu en avril ou en mai. Il souhaite aussi disposer au moment du vote d’une nouvelle loi électorale qui permette de donner plus de poids au parti arrivé en tête. Dès lors, Matteo Renzi ne défend plus l’option d’une élection générale anticipée en juin.

    Le risque pour Matteo Renzi est donc une perte de la majorité au Sénat qui précipiterait la situation. L’ancien président du Conseil a besoin de temps pour effacer les effets de la scission et se présenter comme un « roc de stabilité » face au danger d’un retour à la « première république » d’avant 1992, à la fragmentation politique, à l’instabilité gouvernementale et aux « combinazioni » entre partis.

    Certes, le 4 décembre, les électeurs italiens ont déjà fait savoir combien ils étaient peu sensibles à ces arguments. Mais Matteo Renzi compte sur une mobilisation des 40,9 % d’électeurs du « oui » derrière lui. S’il parvient à incarner leurs aspirations, il peut espérer remporter l’élection, malgré une opposition majoritaire, mais fragmentée. C’est son pari. Pour le relever, il a besoin de temps. Et le principal danger de la scission du Pd serait de lui ôter ce temps.

    Au niveau européen, ce nouvel épisode de la vie politique italienne montre que la Péninsule, qui reste très en retard sur le plan de la croissance et qui affiche – malgré le Job Acts de Matteo Renzi – un taux de chômage important, est un des « points chauds » du vieux continent. L’Italie pourrait, après l’expérience Renzi, rester le pôle d’instabilité principal de la zone euro avec un sentiment anti-UE très élevé.

     
  • admin9596 1:35 pm le February 19, 2017 Permaliens  

    Argolight à la conquête de l’espace 

    « Il y a deux ans, nous avons été contacté par un sous-traitant de la Nasa avec ce simple mail : « Pourriez-vous nous aider à améliorer la précision de notre microscope sur la Station spatiale internationale ? » Argolight, lancée fin 2012, était à l’époque une très petite entreprise composée de quatre personnes installées à l’université de Bordeaux 1. Nous avons vu cela comme un challenge », se souvient Gautier Papon, Docteur en physique et cofondateur d’Argolight avec le Dr. Arnaud Royon.

    A partir de là, de nombreux échanges ont suivi. Le produit développé par la startup girondine a finalement été livré il y a un an. Il partira très prochainement dans l’espace. Un vol est prévu en avril prochain direction l’ISS.

    « Nous sommes des scientifiques très éloignés de l’aérospatial. Ce n’était pas un rêve d’enfant mais c’est une très belle aventure et nous avons la chance de la voir arriver à son terme. On espère que l’astronaute français Thomas Pesquet utilisera notre produit », sourit Gautier Papon.

    Une solution multifonctions

    Concrètement, Argolight a mis au point une solution de haute technologie pour le réglage des microscopes à fluorescence.

    « Notre solution est constituée d’une lame de verre brevetée qui est placée sous l’objectif du microscope, et d’un logiciel qui analyse les données. Nous avons inventé une technologie qui remplace toutes les solutions actuelles en un seul outil. C’est donc plus simple. Notre solution permet de savoir si le microscope fonctionne bien à l’instant T, mais elle apporte également un suivi de la qualité du système dans le temps. C’est la nouveauté. On parle de maintenance prédictive. Les mauvais réglages, les soucis sont ainsi détectés. La prochaine étape sera de mettre en place un logiciel suffisamment intelligent pour que lui-même propose une solution au problème rencontré. »

    Marché cible : la recherche et l’industrie de bioscience

    Argolight réalise 50 % de son chiffre d’affaires dans la recherche universitaire et 50 % dans l’industrie pharmaceutique et cosmétologique, un pourcentage en forte croissance d’année en année.

    « Le suivi de la qualité dans l’industrie est indispensable mais c’est de plus en plus complexe et cela prend de plus en plus de temps aux clients. Nous apportons une solution en automatisant le process », explique Gautier Papon.

    Aujourd’hui, les microscopes « classiques » existent toujours mais le marché industriel est également composé de microscopes automatisés et robotisés. « Notre solution est adaptable y compris sur la nouvelle gamme de produits. »

    Une croissance de 120 % par an

    Argolight, qui connait une croissance de 120 % par an, fait 74 % de son chiffre d’affaires à l’export essentiellement en Amérique du Nord, en Australie et en Asie.

    « Il y a un marché en France mais dès le départ Argolight a été conçue comme une entreprise mondiale. Nous ne privilégions pas la France », explique-t-il simplement.

    Mathématiquement, l’entreprise se développe mais n’a pas souhaité communiquer son chiffre d’affaires. 8 personnes travaillent désormais pour Argolight. « Trois ont été embauchées en 2016 donc nous ne prévoyons pas de recrutement cette année », précise Gautier Papon. La société, qui n’est désormais plus une startup naissante, a également déménagé. Elle est installée à Pessac à la Cité de la photonique. Une première levée de fonds en 2013 avait permis le lancement de l’entreprise. Un deuxième tour de table de 500.000 € est attendu dans les prochains mois. Objectif pour Argolight : continuer à produire et poursuivre sa croissance.

     
  • admin9596 3:06 pm le February 18, 2017 Permaliens  

    Etats-Unis: Accenture, dernier groupe en date à vouloir booster ses effectifs 

    Accenture se joint au train d’investissements et de créations de postes outre-Atlantique. Le groupe américain de conseil et de services informatiques a annoncé vendredi vouloir créer « 15.000 nouveaux emplois hautement qualifiés » aux Etats-Unis d’ici la fin 2020, soit une augmentation de 30% des effectifs dans ce pays, précise son communiqué.

    Plus d’un milliard de dollars pour la formation des salariés

    Accenture dit parallèlement vouloir ouvrir d’ici la même échéance 10 nouveaux « hubs d’innovation » dans des villes clés du pays, afin de permettre une collaboration plus étroite avec ses clients, et investir 1,4 milliards dans la formation des salariés.

    « Aujourd’hui marque un moment clé pour aider les clients d’Accenture à jouer un plus grand rôle dans le programme de croissance et d’innovation de la nation », a commenté la directrice générale du groupe, Julie Sweet, citée dans le communiqué.

    Depuis l’élection de Donald Trump à la tête de la première puissance mondiale, les annonces de ce genre se sont multipliées. Le 45e président américain a fait du retour de la production industrielle et de l’emploi dans le pays une de ses priorités. Accenture est ainsi le dernier grand groupe en date à annoncer des investissements et des créations de postes aux Etats-Unis. Le géant automobile General Motors a ainsi déclaré à la mi-janvier vouloir investir un milliard de dollars dans ses usines, emboîtant le pas à Ford, Toyota et Fiat.

    La croissance aux Etats-Unis a connu une fin d’année 2016 en décélération, les exportations chutant de 4,3% au 4e trimestre, au plus bas depuis début 2015, associée à une accélération des importations (+8,3%). Pour 2017, la Fed prévoit une expansion modérée de 2,1% tandis que le FMI table sur 2,3% mais ces chiffres ne tiennent pas en compte des éventuelles mesures décidées par Donald Trump. Il faudra attendre encore quelques mois pour savoir si un effet Trump se fait ressentir sur l’économie américaine.

    (avec AFP)

     
c
compose new post
j
next post/next comment
k
previous post/previous comment
r
reply
e
edit
o
show/hide comments
t
go to top
l
go to login
h
show/hide help
shift + esc
cancel